www.Klassik-rock.tk

Jackinzebox · Oh burger! Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25843

Live chez les "fous"
Un grand moment

http://www.youtube.com/watch?v=R2i-g8ZycNU

Cool

Jackinzebox · Oh burger! Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25843

TV SET en 97, pour la coiffure Bettie Paige de Poison Ivy Cool

Et son mini short Cool

Et les baffes que Lux assï¿½ne ï¿½ son micro Cool

http://www.dailymotion.com/search/the%252Bcramps/video/x1tetq_the-cramps-tv-set-live1997_music

Jackinzebox · Oh burger! Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25843

L'album "Stay Sick", excellent pï¿½riode pour le groupe, Nick Knox ï¿½tait encore derriï¿½re la batterie et la dï¿½licieuse Candy Del Mar ( et son chewing gum ) tenait la basse

http://www.dailymotion.com/related/x1tetq/video/x5y01_crampsbikini-girls_music

"BIKINI GIRLS WITH MACHINE GUNS"

AmOuRoCk · Postï¿½ le: Ven Fï¿½v 27, 2009 10:27 pm Sujet du message:

En tout cas, les albums des Cramps sont pas ï¿½vident ï¿½ trouver, c'est chiant! Mad

oli6412 · Postï¿½ le: Sam Fï¿½v 28, 2009 12:35 pm Sujet du message:

Merci Jack! Cool

Tu sais combien les Cramps comptent pour moi aussi....
Tout a commencï¿½ avec ï¿½a! http://www.youtube.com/watch?v=nfRY-8MDCaM
Ca me rappelle de crapuleux souvenirs et mes 15 ans de gamin de merde.... Laughing

Paraï¿½t que je le suis encore d'ailleurs....
Putain, que c'est loin tout ï¿½a... Embarassed

_________________
No one really knows me. People think they know me.
Johnny Thunders

Jackinzebox · Oh burger! Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25843

ï¿½ Oli : un seul mot : INTEMPOREL
ï¿½ Benoit : oui c'est vrai, j'ai l'impression que tout n'est pas dispo en cd Confused

Mais t'inquiï¿½tes, j'en ai plein d'autres Cool

oli6412 · Postï¿½ le: Lun Mar 02, 2009 7:06 pm Sujet du message:

_________________
No one really knows me. People think they know me.
Johnny Thunders

AmOuRoCk · Postï¿½ le: Lun Mar 02, 2009 7:27 pm Sujet du message:

Jackinzebox · Oh burger! Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25843

Un bel article avec cette photo dans le Mojo Cool

Un mois dï¿½jï¿½ Sad

AmOuRoCk · Postï¿½ le: Mer Mar 04, 2009 7:52 pm Sujet du message:

ï¿½ ma grande surprise, j'ai trouvï¿½ cet album au Pï¿½le Mï¿½le Shocked

Une bonne journï¿½e que celle-ci Cool

Jackinzebox · Oh burger! Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25843

Ultra Twist, ( rien ï¿½ voir avec Chubby Cucker )

Let's Get Fucked Up ( oh oui faisons donc ï¿½a ! )

Sado County Auto Show ( eh ouais, c'est des pervers Cool

)

Naked Girl Falling Down The Stairs ( rï¿½fï¿½rence ï¿½ Marcel Duchamp )

Route 66 (Get Your Kicks On) ( en hommage aux Nicotine il paraï¿½t )

Que des trucs bien lï¿½-dessus Cool

Jackinzebox · Oh burger! Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25843

Un bouquin EN FRANCAIS qui est sorti quasiment en mï¿½me temps que Lux faisait ses paquets.

Alain Feydri, que je connais pas, mais dont je vais chercher le livre partout Cool

Jackinzebox · Oh burger! Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25843

Un bel hommage signï¿½ Kaganski dans le Volume ( Inrocks ) de mars #8 Cool

Jackinzebox · Oh burger! Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25843

Pas de ma plume, comme dirait le Philou, mais un bon papier sur un concert en 2003 ï¿½ Colmar

"Psicotic Music' Hall
Vendredi 5 septembre 2003, Le Grillen, Colmar.

Galï¿½ne [galen] n.f. MINER. Sulfure naturel de plomb, le principal minerai de ce mï¿½tal. Est-ce qu'on souffre de saturnisme ï¿½ force d'ï¿½couter du rockabilly sur un vieux poste ï¿½ galï¿½ne ? Ca il faut le demander aux Cramps, qui pourraient changer leur nom en Saturnins si c'ï¿½tait le cas. The Saturnins, avec le lettrage dï¿½goulinant comme sur les affiches de ces vieux films d'ï¿½pouvante des 50 s qu'ils chï¿½rissent tant, ï¿½a le ferait aussi. En tout cas dï¿½s qu'il s'agit de substances toxiques ils sont preneurs, et pas qu'un peu, fidï¿½les ï¿½ leur ligne de mauvaise conduite depuis le milieu des annï¿½es 70. Sï¿½r qu'ils ont importï¿½ des salades de Tchernobyl et des carottes de Patagonie ï¿½ New York, tant qu'ils ont l'ivresse ils sont prï¿½ts ï¿½ tout. Et ï¿½ tout retourner ce soir ï¿½ Colmar pour un concert plus ou moins secret en guise d'amuse-gueule de bois de leur tournï¿½e europï¿½enne.
Mentors malgrï¿½ eux du psychobilly, ou comment ils insufflent inlassablement l'ï¿½nergie non calculï¿½e du punk aux vieux standards du rock'n'roll fait dans le garage lorsque ceux-ci sont aussi empoussiï¿½rï¿½s que Mathusalem du haut de ses 969 annï¿½es. Et ï¿½ eux d'inventer le concept de l'homme-tapir : quitte ï¿½ se dï¿½barrasser de la poussiï¿½re autant se la fourrer dans le nez, eux qui n'ont jamais perdu ï¿½ la courte paille.

Hï¿½ les gars et la garce, sniffer du jus de papaye ï¿½ la paille, ï¿½a fait quoi ? Vous pouvez leur demander, ils ont forcï¿½ment essayï¿½. C'est dans cet esprit que le noyau dur du groupe Lux Interior-Poison Ivy monte sur scï¿½ne depuis l'aube des temps. Les prï¿½sentations d'abord. Lui c'est Lux Interior au chant et aux contorsions, moulï¿½ dans du vinyle noir, il porte gants et maquillage. C'est l'homme en noir. Elle c'est Poison Ivy ï¿½ la guitare chargï¿½e des riffs qui tuent, jupe de latex et bottes rouges, bas rï¿½sille, guitare Gretsch rouge, tignasse amazonienne rousse. C'est la femme en rouge. A eux deux, en rouge et noir, ils se fondent dans la masse en fumant de la marie-jeanne. A cela ajoutez un sosie de Dick Rivers ï¿½ la basse et un batteur anonyme, vous obtenez la mouture 2003 des Cramps. Servez trï¿½s chaud arrosï¿½ de tabasco.

A peine montï¿½s sur scï¿½ne, les pitreries commencent. Lux dï¿½capsule une bouteille de biï¿½re avec les dents, mï¿½tallisï¿½es comme celles de Joey Starr. On le soupï¿½onne d'avoir truquï¿½ son effet, son dentier n'aurait pas rï¿½sistï¿½, Jackie Sardou peut en tï¿½moigner du paradis des ï¿½dentï¿½s. Poison Ivy la tigresse a le coin de la lï¿½vre qui frï¿½tille, prï¿½te ï¿½ rugir. Elle aurait fait chavirer les plus coriaces des hommes en noir, les vrais, les morts, de Vince Taylor ï¿½ Johnny Cash. Ca doit ï¿½tre sympa de se retourner dans sa tombe. Pendant ce temps ce filou de Lux a dï¿½jï¿½ avalï¿½ son micro dans un style trï¿½s iggypopesque. Quelle ï¿½popï¿½e, sans cape et sans ï¿½pï¿½e.

Mesdames et messieurs, approchez, approchez ! Le Garcimore de l'underground new-yorkais va nous faire un nouveau tour de magie. Lux prend une cigarette dans le public, "je n'aime pas les filtres" dit-il en recrachant le filtre indï¿½sirable puis il avale le mï¿½got incandescent pour le ressortir toujours allumï¿½. Du classique bien sï¿½r mais inattendu ici. Voilï¿½ une chose que peu arrivent encore ï¿½ faire sur les planches : surprendre leur public. Et la mayonnaise prend, mï¿½me si elle est faite d'ï¿½ufs pourris et d'huile rance. On en redemande mï¿½me.

Et il est polyvalent le garï¿½on, aprï¿½s les tours de passe-passe, les blagues. Lux : "est-ce que quelqu'un prend des drogues ?". Le public : "personne !". Lux : "moi non plus ... enfin pas trop". Le grand modeste. Tout ï¿½a pour introduire le triptyque chargï¿½ en psychotropes puissants (New Kind Of Kick/Let's Get Fucked Up/Dopefiend Boogie), ï¿½ croire que les ï¿½picuriens Queens Of The Stone Age ont ï¿½crit le titre Feel Good Hit Of The Summer pour leur rendre hommage ï¿½ travers une ï¿½numï¿½ration ï¿½logieuse de drogues pas trï¿½s douces, c'est le supermarchï¿½ discount de la dope : "nicotine, valium, vicodin, marijuana, ecstasy and alcohol, co-co-co-co-co-cocaine".

Suit une imitation fidï¿½le de Lou Reed dans sa grande pï¿½riode alcools durs et drogues fortes oï¿½ il mimait une injection ï¿½ la seringue aprï¿½s s'ï¿½tre fait un garrot avec son fil de micro pendant son morceau flash blanc Heroin, le mime-historien Lux nous rejoue la scï¿½ne, des frissons de velours nous parcourent l'ï¿½chine.

On nage dans un cratï¿½re oï¿½ viennent se tï¿½lescoper des mï¿½tï¿½orites teintï¿½es du rockabilly antï¿½diluvien des Sonics (ils sont habituï¿½s ï¿½ reprendre leur chronique d'une toxine nommï¿½e Strychnine) et du Rocky Horror Picture Show cï¿½lï¿½brï¿½ ici en grande pompe trouï¿½e, il manque juste le lancer rituel de riz et d'eau dans la salle. Et si les talons aiguilles ont ï¿½tï¿½ dï¿½capitï¿½s, on sait qui a piquï¿½ les aiguilles.

Tiens voilï¿½ Lux ï¿½ quatre pattes en train d'aboyer aprï¿½s avoir ï¿½ nouveau gobï¿½ son micro, clin d'ï¿½il canin au I Wanna Be Your Dog des Stooges, auraient-ils pour autant oubliï¿½ leur Can Your Pussy Do The Dog ? Notre cabot ne doit plus trop savoir dans le peau de qui il se trouve, "my name is not Lux Interior, my name is Ossama Ben Reagan" lance-t-il en prï¿½sentant TV Set, sans la barbe et sans Parkinson.

Notre Guy Lux d'intï¿½rieur et sa bande nous jouent une sï¿½rie Z sans budget, ï¿½ la croisï¿½e de Ed Wood et de Russ Meyer oï¿½ tout le monde connaï¿½trait son rï¿½le, au son d'un drï¿½le de drogue n'roll bien pur. Avec tout l'univers grand-guignolesque en carton-pï¿½te qui va avec, chose que Marilyn Manson maï¿½trise ï¿½ merveille, plus finaud sur le coup que les Strokes et leurs jeans ï¿½limï¿½s ï¿½ 300 dollars piï¿½ce. L'ï¿½cole des fans est fermï¿½e les gars.

A force de se tirer sur le macaroni comme Iggy, le fute de Lux entre en phase terminale de rupture, ce qui ne l'empï¿½che pas de nous jouer un peu d'harmonica (hormonica blindï¿½ de testostï¿½rone ?) sur Psychotic Reaction et de grimper sur un empilement instable d'amplis pour achever son ultime numï¿½ro de cirque en mï¿½me temps que son pied de micro qui ressemble de plus en plus ï¿½ un spaghetti mou. "Maï¿½tre Corbeau, sur un arbre perchï¿½, tenait en son bec un micro". Vous connaissez la suite. Sauf que Lux quitte la scï¿½ne le pantalon lacï¿½rï¿½, les valseuses au vent, dans un dernier souffle tragi-comique digne d'un Bernard Menez gothique ï¿½ la recherche de sa jolie poupï¿½e vaudoue. "Le Corbeau honteux et confus, jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y reprendrait plus".

Nicolas WEIBEL

Nicolas, je ne te connais pas, mais tu as tout compris Cool