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LeDoc · myriaposteur Inscrit le: 02 Avr 2005 Messages: 18464

Roger Jouret ?

Il a vieilli bizarre bizarre.

Phil1 · Postï¿½ le: Mar Nov 20, 2007 9:02 pm Sujet du message:

jprock · Invitï¿½

Prends l 'oseille et tire toi !

Synopsis
Virgil Starkwell, un gangster ratï¿½, dï¿½cide de mener une vie plus tranquille. C'est ï¿½ cette occasion qu'il devient malgrï¿½ lui l'ennemi public numï¿½ro un.

L'un des meilleurs Woody Allen de la 1ere pï¿½riode, tout simplement parce qu'il n'est jamais aussi bon que lorsqu'il ne cherche qu'ï¿½ foncer dans l'art primitif du gag, l'absurditï¿½ la plus efficace qui soit.
La vraie particularitï¿½ propre au cinï¿½ma de Woody c'est qu'il est l'un des seuls ï¿½ dï¿½nigrer l'axiome "Trop de gags tue le gag". C'est vraiment lï¿½ oï¿½ il est le meilleur.Et Janet Margolin est charmante... Cool

**1/2

jprock · Invitï¿½

Sleeper ( Woody et les Robots )

Synopsis
En 2173, un homme congelï¿½ est ramenï¿½ ï¿½ la vie par des chirurgiens rï¿½volutionnaires. Arrï¿½tï¿½, il se dï¿½bat dans une sociï¿½tï¿½ gadgetisï¿½e dont la vie est reglï¿½e par des robots.

Woody et les Robots" est un Allen des dï¿½buts, donc un Woody complï¿½tement fantasque - mais trï¿½s intelligent - avec un scï¿½nario purement comique et satirique sans la moindre once de psychanalyse. Le cotï¿½ bricolo amateur SF fait beaucoup pour le charme du film, avec des dï¿½tails tordants comme l'aluminium qui emballe le corps congelï¿½ de Miles ou les lï¿½gumes et animaux de culture gï¿½ants... Mais c'est surtout le pur gï¿½nie d'acteur comique de Woody qui fait le film, dans des scï¿½nes ï¿½piques comme celle de son rï¿½veil ou les fameuses scï¿½nes oï¿½ il joue le robot. Un trï¿½s bon moment !

Petite anecdote : la voix de l'ordinateur est celle de Douglas Rain, qui parodie ainsi un de ses propres rï¿½les : celui (vocal ) de l'ordinateur HAL 9000 de 2001 : l'odyssï¿½e de l'espace. *** 1/2

jprock · Invitï¿½

Aujourd'hui j' ai vu Radio Days.

Synopsis
La radio a joue, dans les annees trente, un role privilegie dans la vie de millions d'Americains. "Radio Days" est un hommage a cette ere legendaire. Ses heros sont une famille d'origine modeste dont chaque membre poursuit un reve distinct, alimente par l'ecoute reguliere de la radio.

Un hommage autobiographique aux beaux jours de la radio dans les annï¿½es 30. Woody Allen raconte son enfance bercï¿½e par la radio avec un scï¿½nario riche en dï¿½tails et une mise en scï¿½ne parfaite. La voie-off qui accompagne tout le film ainsi que les superbes dï¿½cors donnent un ton touchant et nostalgique ï¿½ "Radio Days" qui ferait presque passer le film pour un conte. Un hommage touchant ï¿½ une ï¿½poque rï¿½volue. ****

Jackinzebox · Oh burger! Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25831

Magnifique Cool

Patfol · myriaposteur Inscrit le: 27 Juil 2005 Messages: 14396

Jackinzebox · Oh burger! Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25831

Hello Renï¿½ Wink

Sur les films, on est souvent d'accord t'as remarquï¿½ Cool

Patfol · myriaposteur Inscrit le: 27 Juil 2005 Messages: 14396

hï¿½,hï¿½,hï¿½...Ben oui, je ne suis pas si grognon qu'il y paraï¿½t... Laughing

jprock · Invitï¿½

Hier soir j' ai vu Manhattan

Synopsis
Isaac Davis est un auteur de sketches comiques new-yorkais de 42 ans que son ï¿½pouse Jil vient de quitter. Celle-ci vit maintenant avec une autre femme, Connie, et ï¿½crit un livre sur son ancienne vie conjugale.
Isaac, quant ï¿½ lui, entretient avec une collï¿½gienne de 17 ans, Tracy, une liaison dont il lui rappelle le caractï¿½re ï¿½phï¿½mï¿½re. Il l'abandonne bientï¿½t pour se mettre en mï¿½nage avec Mary Wilke, la maï¿½tresse de Yale Pollack, son meilleur ami.

Woody Allen a utilisï¿½ la musique du compositeur interprï¿½te amï¿½ricain George Gershwin pour la bande son de Manhattan. Il s'est ï¿½galement rappelï¿½ que l'artiste avait eu une douleur ï¿½ l'oreille gauche avant de mourir, symptï¿½me avant coureur d'une tumeur au cerveau. Lorsque le rï¿½alisateur s'est mis ï¿½ ressentir cette mï¿½me douleur durant le tournage de Manhattan, Woody Allen, connu pour ï¿½tre quelque peu hypocondriaque, a tenu a se soumettre ï¿½ une sï¿½rie d'examens qui n'ont jamais rï¿½vï¿½lï¿½ quoi que ce soit de prï¿½occupant.
Vï¿½ritable ode ï¿½ sa ville, il ï¿½tait inconcevable pour Woody Allen de tourner la moindre portion de Manhattan en studio. Le film a entiï¿½rement ï¿½tï¿½ tournï¿½ en dï¿½cors naturels, intï¿½rieurs compris et en noir et blanc. la photographie est superbe et la ville est un personnage ï¿½ part entiï¿½re.
Le film Manhattan se termine sur une vue d'une enseigne au nï¿½on, Elaine's. C'est une rï¿½fï¿½rence personnelle au monde du cï¿½lï¿½bre cinï¿½aste new yorkais, Elaine's ï¿½tant l'un de ses endroits de prï¿½dilection, qu'il frï¿½quentait ï¿½ l'ï¿½poque depuis des annï¿½es.
Un chef d' oeuvre. *****

jprock · Invitï¿½

Harry dans tous ses ï¿½tats

Synopsis
Harry a son psy: "Des annees ont passe... J'ai toujours un psy... et six psys et trois femmes plus tard, je n'ai toujours rien regle dans ma vie amoureuse." Harry, c'est un auteur celebre en panne d'inspiration. Il est invite par son ancienne universite, dont il fut jadis vire, pour un hommage. Il est brouille avec tout le monde, ses femmes, ses maitresses, ses psys et ne trouve pour l'accompagner a la ceremonie que Cookie, une pute black, Richard, son ami cardiaque et Hilly, son jeune fils, qu'il a enlevï¿½ a la sortie de l'ecole.

On retrouve dans Deconstructing Harry les thï¿½mes chers ï¿½ Woody Allen : les rapports qu'entretient l'homme avec la femme, la crise existentielle ( on pense ï¿½ Annie Hall ), la psychanalyse, le sexe...
Film trï¿½s curieux. Certaines scï¿½nes sont vraiment droles, mais l'ensemble est vraiment assez dï¿½concertant, que ce soit au niveau des situations ou des personnages. Sinon, c'est plutot bien jouï¿½, avec une plï¿½iade d'acteurs tous excellents.Trï¿½s inspirï¿½ des ï¿½ Fraises sauvages ï¿½ de Bergman (son metteur en scï¿½ne prï¿½fï¿½rï¿½), Woody Allen rï¿½alise un film nettement plus noir, plus foisonnant et plus drï¿½le que lï¿½original. En utilisant sciemment une approche cubiste (voir Rubikï¿½s cube) il mï¿½le allï¿½grement fantasmes rï¿½els et imaginaires dans un pur dï¿½lire auto flagellatoire qui lï¿½innocente totalement ï¿½ ses yeux. Un film typiquement allenien . On accroche ou pas... ***

jprock · Invitï¿½

Aujourd'hui j' ai vu : Crimes et dï¿½lits

L'histoire :

Le hasard rï¿½unit Judah Rosenthal, ophtalmologue rï¿½putï¿½ et savant couvert d'honneurs et Cliff Stern, documentariste intï¿½gre et malchanceux. Ils font le bilan, le temps d'une soirï¿½e, de leurs crimes et dï¿½lits respectifs...

Jamais les personnages Allenien nï¿½ont autant souffert que dans ce film puissant et magnifique. Sublime rï¿½flexion sur la religion, lï¿½amourï¿½ la vie.
Le film qui a engendrï¿½ Match Point. Entre polar, drame et comï¿½die, Allen mï¿½lange diffï¿½rents genres et diffï¿½rents thï¿½mes avec une aisance incroyable pour livrer un film ï¿½ intrigues drï¿½le et subtil. Un Allen injustement mï¿½connu.
***

AmOuRoCk · Postï¿½ le: Lun Mar 09, 2009 1:09 am Sujet du message:

C'est celui-lï¿½ que j'ai reï¿½u jipy Very Happy