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www.Klassik-rock.tk Forum de discussion sur tout ce qui touche au rock en g�n�ral et au "classic" en particulier
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Jackinzebox Oh burger!
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25848
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Post� le: Ven F�v 27, 2009 4:10 pm Sujet du message: |
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BeMusic a �crit: |
Essayons un truc du genre :
Les Cramps, �a prend pas aux tripes, �a se sent juste parfois � l'estomac !! |
Je vois que vous voulez du clip ! J'esp�re que tu aimes le cuir rouge
http://www.youtube.com/watch?v=E5mH38AhOHI |
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Jackinzebox Oh burger!
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25848
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Jackinzebox Oh burger!
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25848
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Jackinzebox Oh burger!
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25848
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AmOuRoCk kiloposteur
Inscrit le: 04 Mai 2008 Messages: 1465 Localisation: Bruxelles
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Post� le: Ven F�v 27, 2009 10:27 pm Sujet du message: |
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En tout cas, les albums des Cramps sont pas �vident � trouver, c'est chiant! |
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oli6412 kiloposteur
Inscrit le: 30 Sep 2006 Messages: 5730 Localisation: Rockaway Beach
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Post� le: Sam F�v 28, 2009 12:35 pm Sujet du message: |
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Merci Jack!
Tu sais combien les Cramps comptent pour moi aussi....
Tout a commenc� avec �a! http://www.youtube.com/watch?v=nfRY-8MDCaM
Ca me rappelle de crapuleux souvenirs et mes 15 ans de gamin de merde.... Para�t que je le suis encore d'ailleurs....
Putain, que c'est loin tout �a... _________________ No one really knows me. People think they know me.
Johnny Thunders |
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Jackinzebox Oh burger!
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25848
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Post� le: Lun Mar 02, 2009 5:14 pm Sujet du message: |
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� Oli : un seul mot : INTEMPOREL
� Benoit : oui c'est vrai, j'ai l'impression que tout n'est pas dispo en cd
Mais t'inqui�tes, j'en ai plein d'autres |
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oli6412 kiloposteur
Inscrit le: 30 Sep 2006 Messages: 5730 Localisation: Rockaway Beach
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Post� le: Lun Mar 02, 2009 7:06 pm Sujet du message: |
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_________________ No one really knows me. People think they know me.
Johnny Thunders |
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AmOuRoCk kiloposteur
Inscrit le: 04 Mai 2008 Messages: 1465 Localisation: Bruxelles
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Post� le: Lun Mar 02, 2009 7:27 pm Sujet du message: |
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Jackinzebox Oh burger!
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25848
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Post� le: Mer Mar 04, 2009 3:28 pm Sujet du message: |
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Un bel article avec cette photo dans le Mojo
Un mois d�j� |
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AmOuRoCk kiloposteur
Inscrit le: 04 Mai 2008 Messages: 1465 Localisation: Bruxelles
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Post� le: Mer Mar 04, 2009 7:52 pm Sujet du message: |
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� ma grande surprise, j'ai trouv� cet album au P�le M�le
Une bonne journ�e que celle-ci |
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Jackinzebox Oh burger!
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25848
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Post� le: Jeu Mar 05, 2009 11:25 am Sujet du message: |
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Ultra Twist, ( rien � voir avec Chubby Cucker )
Let's Get Fucked Up ( oh oui faisons donc �a ! )
Sado County Auto Show ( eh ouais, c'est des pervers )
Naked Girl Falling Down The Stairs ( r�f�rence � Marcel Duchamp )
Route 66 (Get Your Kicks On) ( en hommage aux Nicotine il para�t )
Que des trucs bien l�-dessus |
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Jackinzebox Oh burger!
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25848
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Post� le: Jeu Mar 12, 2009 6:22 pm Sujet du message: |
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Un bouquin EN FRANCAIS qui est sorti quasiment en m�me temps que Lux faisait ses paquets.
Alain Feydri, que je connais pas, mais dont je vais chercher le livre partout |
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Jackinzebox Oh burger!
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25848
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Post� le: Jeu Mar 12, 2009 6:23 pm Sujet du message: |
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Un bel hommage sign� Kaganski dans le Volume ( Inrocks ) de mars #8 |
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Jackinzebox Oh burger!
Inscrit le: 04 Avr 2005 Messages: 25848
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Post� le: Jeu Mar 12, 2009 6:32 pm Sujet du message: |
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Pas de ma plume, comme dirait le Philou, mais un bon papier sur un concert en 2003 � Colmar
"Psicotic Music' Hall
Vendredi 5 septembre 2003, Le Grillen, Colmar.
Gal�ne [galen] n.f. MINER. Sulfure naturel de plomb, le principal minerai de ce m�tal. Est-ce qu'on souffre de saturnisme � force d'�couter du rockabilly sur un vieux poste � gal�ne ? Ca il faut le demander aux Cramps, qui pourraient changer leur nom en Saturnins si c'�tait le cas. The Saturnins, avec le lettrage d�goulinant comme sur les affiches de ces vieux films d'�pouvante des 50 s qu'ils ch�rissent tant, �a le ferait aussi. En tout cas d�s qu'il s'agit de substances toxiques ils sont preneurs, et pas qu'un peu, fid�les � leur ligne de mauvaise conduite depuis le milieu des ann�es 70. S�r qu'ils ont import� des salades de Tchernobyl et des carottes de Patagonie � New York, tant qu'ils ont l'ivresse ils sont pr�ts � tout. Et � tout retourner ce soir � Colmar pour un concert plus ou moins secret en guise d'amuse-gueule de bois de leur tourn�e europ�enne.
Mentors malgr� eux du psychobilly, ou comment ils insufflent inlassablement l'�nergie non calcul�e du punk aux vieux standards du rock'n'roll fait dans le garage lorsque ceux-ci sont aussi empoussi�r�s que Mathusalem du haut de ses 969 ann�es. Et � eux d'inventer le concept de l'homme-tapir : quitte � se d�barrasser de la poussi�re autant se la fourrer dans le nez, eux qui n'ont jamais perdu � la courte paille.
H� les gars et la garce, sniffer du jus de papaye � la paille, �a fait quoi ? Vous pouvez leur demander, ils ont forc�ment essay�. C'est dans cet esprit que le noyau dur du groupe Lux Interior-Poison Ivy monte sur sc�ne depuis l'aube des temps. Les pr�sentations d'abord. Lui c'est Lux Interior au chant et aux contorsions, moul� dans du vinyle noir, il porte gants et maquillage. C'est l'homme en noir. Elle c'est Poison Ivy � la guitare charg�e des riffs qui tuent, jupe de latex et bottes rouges, bas r�sille, guitare Gretsch rouge, tignasse amazonienne rousse. C'est la femme en rouge. A eux deux, en rouge et noir, ils se fondent dans la masse en fumant de la marie-jeanne. A cela ajoutez un sosie de Dick Rivers � la basse et un batteur anonyme, vous obtenez la mouture 2003 des Cramps. Servez tr�s chaud arros� de tabasco.
A peine mont�s sur sc�ne, les pitreries commencent. Lux d�capsule une bouteille de bi�re avec les dents, m�tallis�es comme celles de Joey Starr. On le soup�onne d'avoir truqu� son effet, son dentier n'aurait pas r�sist�, Jackie Sardou peut en t�moigner du paradis des �dent�s. Poison Ivy la tigresse a le coin de la l�vre qui fr�tille, pr�te � rugir. Elle aurait fait chavirer les plus coriaces des hommes en noir, les vrais, les morts, de Vince Taylor � Johnny Cash. Ca doit �tre sympa de se retourner dans sa tombe. Pendant ce temps ce filou de Lux a d�j� aval� son micro dans un style tr�s iggypopesque. Quelle �pop�e, sans cape et sans �p�e.
Mesdames et messieurs, approchez, approchez ! Le Garcimore de l'underground new-yorkais va nous faire un nouveau tour de magie. Lux prend une cigarette dans le public, "je n'aime pas les filtres" dit-il en recrachant le filtre ind�sirable puis il avale le m�got incandescent pour le ressortir toujours allum�. Du classique bien s�r mais inattendu ici. Voil� une chose que peu arrivent encore � faire sur les planches : surprendre leur public. Et la mayonnaise prend, m�me si elle est faite d'�ufs pourris et d'huile rance. On en redemande m�me.
Et il est polyvalent le gar�on, apr�s les tours de passe-passe, les blagues. Lux : "est-ce que quelqu'un prend des drogues ?". Le public : "personne !". Lux : "moi non plus ... enfin pas trop". Le grand modeste. Tout �a pour introduire le triptyque charg� en psychotropes puissants (New Kind Of Kick/Let's Get Fucked Up/Dopefiend Boogie), � croire que les �picuriens Queens Of The Stone Age ont �crit le titre Feel Good Hit Of The Summer pour leur rendre hommage � travers une �num�ration �logieuse de drogues pas tr�s douces, c'est le supermarch� discount de la dope : "nicotine, valium, vicodin, marijuana, ecstasy and alcohol, co-co-co-co-co-cocaine".
Suit une imitation fid�le de Lou Reed dans sa grande p�riode alcools durs et drogues fortes o� il mimait une injection � la seringue apr�s s'�tre fait un garrot avec son fil de micro pendant son morceau flash blanc Heroin, le mime-historien Lux nous rejoue la sc�ne, des frissons de velours nous parcourent l'�chine.
On nage dans un crat�re o� viennent se t�lescoper des m�t�orites teint�es du rockabilly ant�diluvien des Sonics (ils sont habitu�s � reprendre leur chronique d'une toxine nomm�e Strychnine) et du Rocky Horror Picture Show c�l�br� ici en grande pompe trou�e, il manque juste le lancer rituel de riz et d'eau dans la salle. Et si les talons aiguilles ont �t� d�capit�s, on sait qui a piqu� les aiguilles.
Tiens voil� Lux � quatre pattes en train d'aboyer apr�s avoir � nouveau gob� son micro, clin d'�il canin au I Wanna Be Your Dog des Stooges, auraient-ils pour autant oubli� leur Can Your Pussy Do The Dog ? Notre cabot ne doit plus trop savoir dans le peau de qui il se trouve, "my name is not Lux Interior, my name is Ossama Ben Reagan" lance-t-il en pr�sentant TV Set, sans la barbe et sans Parkinson.
Notre Guy Lux d'int�rieur et sa bande nous jouent une s�rie Z sans budget, � la crois�e de Ed Wood et de Russ Meyer o� tout le monde conna�trait son r�le, au son d'un dr�le de drogue n'roll bien pur. Avec tout l'univers grand-guignolesque en carton-p�te qui va avec, chose que Marilyn Manson ma�trise � merveille, plus finaud sur le coup que les Strokes et leurs jeans �lim�s � 300 dollars pi�ce. L'�cole des fans est ferm�e les gars.
A force de se tirer sur le macaroni comme Iggy, le fute de Lux entre en phase terminale de rupture, ce qui ne l'emp�che pas de nous jouer un peu d'harmonica (hormonica blind� de testost�rone ?) sur Psychotic Reaction et de grimper sur un empilement instable d'amplis pour achever son ultime num�ro de cirque en m�me temps que son pied de micro qui ressemble de plus en plus � un spaghetti mou. "Ma�tre Corbeau, sur un arbre perch�, tenait en son bec un micro". Vous connaissez la suite. Sauf que Lux quitte la sc�ne le pantalon lac�r�, les valseuses au vent, dans un dernier souffle tragi-comique digne d'un Bernard Menez gothique � la recherche de sa jolie poup�e vaudoue. "Le Corbeau honteux et confus, jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y reprendrait plus".
Nicolas WEIBEL
Nicolas, je ne te connais pas, mais tu as tout compris |
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