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MadPhil · Crazy ours Inscrit le: 02 Avr 2005 Messages: 37619

Pour ceux qui ne sont pas abonnï¿½s ï¿½ la mailing list du Spirit, voici une copie du mail transmis par Francis Gï¿½ron.
C'est trï¿½s, trï¿½s, trï¿½s long... normal... c'est signï¿½ Didier Dirix ! Wink

.......

Ben voilï¿½, ...notre ami Didier DIRIX s'est une fois de plus fendu d'une revue de l'annï¿½e 2005 au Spirit of 66 , comme lui seul sait le faire....

Comme ï¿½ chaque fois, ma modestie en prend un sacrï¿½ coup, mais Didier, il est comme ï¿½a, quand il aime bien, il le dit....

Et comme il le dit lui-mï¿½me, tous ces compliments me mettent souvent mal ï¿½ l'aise.

Mais ï¿½a ne doit pas nous priver de replonger un moment dans ces merveilleux moments que nous avons pu vivre en 2005...

De toute faï¿½on, tous ï¿½a forme un tout .... vous, lui, l'ï¿½quipe du Spirit, moi... nous sommes tous passionnï¿½s par la chose qui nous unit : LA Musique.... ceux qui ne connaissent pas de frissons en ï¿½coutant une belle mï¿½lodie ne peuvent pas nous comprendre...

Merci ï¿½ Didier de savoir si bien aligner les mots pour exprimer nos sentiments....

Bonne lecture

Francis / Spirit of 66

2005 @ SPIRIT OF 66

Que tout soit bien clair ! En dehors de la passion que jï¿½ai pour le rock and roll et du profond respect que je voue ï¿½ Francis Gï¿½ron depuis bientï¿½t dix ans, je ne suis poussï¿½ ni payï¿½ par personne (sauf par moi) pour ï¿½mettre les avis dont jï¿½inonde parfois le guestbook, en indï¿½pendance totale. Mï¿½me si lï¿½on me reproche rï¿½guliï¿½rement de squatter le site et dï¿½en faire trop, je sais que je nï¿½en fais pas encore assez pour rendre justice ï¿½ ce projet musical intense et je demande ï¿½ ceux que ï¿½a irrite de mï¿½en excuser. Par exemple, je connais assez la modestie de Francis pour savoir quï¿½il est mal ï¿½ lï¿½aise devant mes tartines de louanges. Il me suggï¿½re dï¿½ailleurs de temps en temps gentiment de ne pas en remettre mais cï¿½est plus fort que moi, lï¿½intensitï¿½ de son travail et la gestion intelligente du bahut quï¿½il mï¿½ne contre vents et marï¿½es, sans flï¿½chir depuis tant de temps, me laissent pantois et je sais que je ne suis pas le seul ï¿½ mï¿½en ï¿½merveiller. Jï¿½ai simplement la chance de pouvoir aligner les mots (cï¿½est un peu mon mï¿½tier quand mï¿½me) et je ne mï¿½en prive pas ! Parce que tout cela est vrai et que le Sixty Six est un rï¿½ve ï¿½veillï¿½ permanent pour les music loversï¿½

Passer lï¿½annï¿½e SPIRIT 2005 en revue est un exercice particuliï¿½rement risquï¿½ mais le jeu en vaut la chandelle eu ï¿½gard ï¿½ ce que je viens de dire, ne serait-ce que parce que lï¿½honorable institution vient de vivre son dixiï¿½me anniversaire ( voir photos et commentaires sur www.patfraca.com) et que ce Great Sounding Club est ï¿½ lï¿½avant-veille dï¿½une nouvelle vie et de nouveaux projets dï¿½envergure quï¿½on espï¿½re, bien sï¿½r, aussi excitants !

Quï¿½il me soit permis dï¿½abord de souhaiter, pour 2006, le maximum de bonheur ï¿½ tous celles et ceux qui dï¿½une maniï¿½re ou dï¿½une autre, ont contribuï¿½ au parcours exemplaire dï¿½une entreprise unique en son genre. La famille Gï¿½ron, of course, sans laquelle rien ne serait possible, les membres de lï¿½ASBL Look At Music, lï¿½association ï¿½ Progï¿½Rï¿½siste (dont on reparlera plus loin), les autoritï¿½s culturelles de la Ville de Verviers, Marc Ysaye et ses collaborateurs, Dr Boogie, Dominique Coune, le site Patfraca.com et son boss Patrick, Joï¿½l Costy le binï¿½mï¿½ toujours disponible, Jean-Luc Cruwells et ses magnifiques skyblogs ainsi que Andrï¿½ Sironval, l'homme aux chroniques adorables et, bien entendu, le public, ce merveilleux public composï¿½ dï¿½une multitude de spectateurs sans cesse renouvelï¿½e, curieuse et sympathique parmi laquelle on trouve invariablement les indï¿½fectibles connaisseurs passionnï¿½s qui ont marquï¿½ le plancher de leurs battements de pieds endiablï¿½s et soulevï¿½ des hectolitres de divin breuvage en faisant crï¿½piter des billions de dï¿½cibels de cris de joie et dï¿½applaudissements frï¿½nï¿½tiques dans cet endroit magiqueï¿½

Cï¿½est bien cela qui est extraordinaire au Spirit of 66, cï¿½est quï¿½il existe pour chaque genre musical un carrï¿½ de passionnï¿½s, fans convaincus, indï¿½crottables et ï¿½ternellement prï¿½sents malgrï¿½ les frasques du climat, les grippes ou les rhumes voire, parfois mï¿½me, le portefeuille ï¿½ secï¿½ Il serait impossible de citer ces vrais fidï¿½les au risque dï¿½en oublier mais tous se connaissent et se reconnaissent au fil des concerts et des annï¿½es. Il y a comme un feeling naturel et invisible qui les relie entre eux au moindre clin dï¿½ï¿½il.

Je nï¿½oublierai ï¿½videmment pas dans ces crï¿½dits tous les artistes rï¿½putï¿½s ou amateurs (ï¿½clairï¿½s) qui ont rendu lï¿½endroit tour ï¿½ tour explosif, lumineux, drï¿½le, ï¿½mouvant, gï¿½nï¿½reux voire exceptionnel, par leur charme, leur talent, leur audace, leur aura ou tout simplement la convivialitï¿½ instinctive que cet antre mythique leur a permis dï¿½exprimer ï¿½ la perfection. On lï¿½a tellement rï¿½pï¿½tï¿½ : le Spirit est le seul endroit oï¿½ lï¿½on peut toucher de vï¿½ritables stars, approcher ces lï¿½gendes vivantes et converser avec elles comme au coin du feu. Certes il y a toujours bien lï¿½une ou lï¿½autre ï¿½ diva ï¿½ qui fait des chichis ou prend la pose mais ce ne sont vraiment que deux ou trois exceptions qui confirment la rï¿½gle (non, je ne citerai pas de nomsï¿½). On peut aussi y faire des dï¿½couvertes passionnantes et rencontrer un tas de groupes moins connus, accrocheurs et culottï¿½s qui ont du talent ï¿½ revendre.

Cela dit lï¿½annï¿½e aura ï¿½galement ï¿½tï¿½ marquï¿½e par les dï¿½centralisations audacieuses, rï¿½pï¿½tï¿½es et rï¿½ussies au Grand Thï¿½ï¿½tre de Verviers, au Forum de Liï¿½ge ou au Kursaal de Dolhain-Limbourg. Voir le ï¿½ petit ï¿½ Spirit of 66 aligner en primeur pour la Belgique le Trio Steve, John Hackett et Roger King, Musical Box, The Machine ou Marillion, ï¿½a en jette, non ?

Autre fait admirable : le premier festival de la guitare co-produit en mars par Francis Gï¿½ron et Jacques Stotzem sous le patronage de la Ville de Verviers. Cette nouvelle initiative trï¿½s rï¿½ussie ï¿½ tous points de vue renforce dï¿½cidï¿½ment lï¿½image crï¿½ative et ambitieuse du Sixty Six.

Je nï¿½oublierai pas, bien entendu, la Fiesta Citï¿½ de Septembre (gagnï¿½e de haute lutte au-delï¿½ de toute espï¿½rance) avec son podium Place du Martyr et le festival Off de toute grande qualitï¿½ au Seize qui impriment dï¿½cidï¿½ment une omniprï¿½sence musicale bienvenue dans la Citï¿½ Lainiï¿½re.

La vie du Spirit ï¿½tant en osmose parfaite avec celle de Progï¿½Rï¿½siste (ou le contraire dï¿½ailleurs), nous a permis ï¿½galement de fï¿½ter le dixiï¿½me anniversaire de cette institution devenue quasi vï¿½nï¿½rable elle aussi (26 mai) et une Convention ï¿½ la hauteur de lï¿½ï¿½vï¿½nement (24 et 25 septembre). On ne le dira jamais assez Verviers reprï¿½sente une rï¿½elle plaque tournante internationale de la musique progressive soutenue ï¿½ bout de bras et de passion par une bande de gars gï¿½niauxï¿½ (bonne annï¿½e les potes !).

Mais, mï¿½me si tout a lï¿½air de baigner dans le Temple du Rock, on notera toutefois avec regret le flop du PEP 66 qui risque probablement de ne pas connaï¿½tre sa troisiï¿½me ï¿½ditionï¿½

Mais lï¿½ oï¿½ cela fait trï¿½s mal cï¿½est en pensant ï¿½ ceux qui nous ont dï¿½finitivement quittï¿½s. Sans glisser dans la nï¿½cro, je ne peux mï¿½empï¿½cher de songer, entre autres, ï¿½ Delphine de Nineties Buddies, et au leader de Brothers in Arms fauchï¿½s en pleine jeunesse. Il nous reste dï¿½eux dans les yeux et les oreilles, des images lumineuses et des sons brillants trottant ï¿½ travers nos mï¿½moires qui ne disparaï¿½tront jamais tout ï¿½ faitï¿½

Difficile de redï¿½marrer aprï¿½s cela mais le show continue.

Pour changer un peu des comptes-rendus annuels habituels, je vous propose quelques ï¿½ statistix sixty six ï¿½ en vrac toutes vï¿½rifiables sur le site bien entendu.

En dehors des concerts extï¿½rieurs que vous rajouterez aisï¿½ment, pas moins de 214 groupes se sont produits dans lï¿½enceinte mï¿½me du Spirit of 66. Cela reprï¿½sente au total plus de 600 musiciens.

Dans le livre des records on notera ï¿½videmment les trois sold out de Barclay James Harvest (du jamais vuï¿½). Vï¿½ritable phï¿½nomï¿½ne de rï¿½surgence inattendue, mï¿½est avis quï¿½on en reparlera encore et que ce record risque de ne pas ï¿½tre battu avant longtemps.

A lï¿½inverse il faut souligner la cinquiï¿½me annulation ï¿½ fantaisiste ï¿½ de Royal Hunt qui ne mï¿½rite vraiment pas son ï¿½tiquette de ï¿½ professionnel ï¿½. Je ne sais pas sï¿½ils ont encore des fans, ces gugusses lï¿½, mais en ce qui me concerne, je nï¿½en fais plus partie.

Les recordmen des passages au Spirit (depuis sa crï¿½ation) qui ont encore renforcï¿½ leur compteur cette annï¿½e sont indubitablement Fred Lani et High Voltage mis ï¿½ lï¿½honneur lors du dixiï¿½me anniversaire. Il nï¿½y a plus moyen de compter le nombre de leurs passages, vu les configurations diverses dans lesquelles ils se produisent. A mon avis cela doit tourner autour de la bonne quinzaine de fois et cï¿½est pas fini !!!

A remarquer ï¿½galement que le tiers des artistes ayant dï¿½filï¿½ sur la scï¿½ne verviï¿½toise sont belges et qui plus est, la moitiï¿½ dï¿½entre eux viennent des environs. Cela montre aussi lï¿½intï¿½rï¿½t indubitable portï¿½ par Francis Gï¿½ron ï¿½ la promotion des artistes locaux. Tout le monde ne peut pas en dire autantï¿½

186 jours calendriers ont ï¿½tï¿½ rï¿½servï¿½s ï¿½ des concerts organisï¿½s par le Spirit, soit exactement un jour sur deux, tout au long de lï¿½annï¿½e. Cï¿½est une cadence infernale que, je pense, aucune salle de taille moyenne en Belgique nï¿½est capable de tenir dans des conditions de qualitï¿½ technique et de cocooning-expertise comme celles quï¿½on trouve lï¿½-bas.

Lï¿½ï¿½norme difficultï¿½ est ï¿½videmment dï¿½extraire de cette foison de performances lï¿½un ou lï¿½autre ï¿½lï¿½ment notoire puisque tous les concerts sont par nature, du moins connu aux plus connus : gigantophï¿½nomï¿½nomacrogï¿½nialissimes !

Nï¿½anmoins, au risque de me faire ï¿½charper, je choisirai toutefois, subjectivement , je le reconnais ï¿½ lï¿½avance, dix gros coups de coeur marquants. Je ne doute pas que les lecteurs habituï¿½s ï¿½ mes sï¿½vices rï¿½dactionnels en profiteront pour ajouter leur avis juste et lï¿½gitime en me tirant comme un lapinï¿½ Jï¿½ai donc intï¿½rï¿½t ï¿½ me barrer fissa avant la fin !

Tout ce que je vais dire lï¿½ sï¿½ajoute forcï¿½ment au reste exprimï¿½ plus hautï¿½ sans hiï¿½rarchie particuliï¿½re.

Au risque dï¿½ï¿½tonner, je commencerai dï¿½abord par un concert que je nï¿½ai pas vu. Remarquez donc mon effort maximal de tolï¿½rance. De tous les commentaires recueillis au long des soirï¿½es parmi les connaisseurs, en dehors de BJH dont jï¿½ai dï¿½jï¿½ parlï¿½, il est un avis unanime qui sort du lot avec une unanimitï¿½ impressionnante, cï¿½est la qualitï¿½ du show de Ten Years After. Cï¿½est vraiment une constante dans les discussions dï¿½aprï¿½s match que nous avons toujours avec les derniers attardï¿½s et cela revient sans cesse : ï¿½ ce concert fut prodigieux tï¿½aurais dï¿½ ï¿½tre lï¿½ ! ï¿½ Bien fait pour ma pomme, surtout que lï¿½imbuvable A. L. nï¿½y ï¿½tait pas...

Toujours aussi objectif (car je ne suis pas ï¿½ proprement parler ï¿½ britrock ï¿½ et que ce nï¿½est pas ma musique instinctive), les trois passages de Mike Sanchez, surtout le dernier, mï¿½ont rï¿½ellement impressionnï¿½. Voilï¿½ un gars qui peut tout faire en big band ou en solo, malade ou en forme, avec une main ou les deux , la tï¿½te, les pieds ou les coudes, assis ou debout, ï¿½ la guitare ou aux claviers et qui met du cï¿½ur ï¿½ lï¿½ouvrage. Ce gars donne du bonheur et a de lï¿½ï¿½nergie ï¿½ revendre. Cï¿½est la synthï¿½se parfaite du rythm and blues, du rock et du latino funï¿½hï¿½ritier de L(o)uis Prima, Richie Valence ou Trini Lopez.

Tous les bluesmen belges qui ont dï¿½filï¿½ cette annï¿½e ont proprement cassï¿½ la baraque, en particulier lors des soirï¿½es Belgian Blues Guitar Heroes (11 mars) et lors de la soirï¿½e du dixiï¿½me anniversaire (1/6). Leur mise ï¿½ niveau avec High Voltage (ï¿½poustouflants ce soir-lï¿½, les hardeux) relï¿½ve du pur talent et mï¿½me dï¿½un certain gï¿½nie.

Le sold out de Steve Lukather (14 novembre) et la performance ï¿½norme de Tony Spinner trois jours plus tï¿½t restent guitaristiquement des sommets phï¿½nomï¿½naux.

Toujours en marge de mes sentiers battus, jï¿½ai planï¿½, vibrï¿½, transpirï¿½, expirï¿½, et littï¿½ralement failli exploser lors du passage de Brian Augerï¿½s Oblivion Express (9 novembre) que je nï¿½oublierai jamais, dï¿½ailleurs ï¿½a ne risque pas puisquï¿½il reviennent en juin de cette annï¿½e.

Un grand coup de chapeau ï¿½ ce que je considï¿½re comme les rï¿½vï¿½lations de lï¿½annï¿½e : Andy McKee, Isato Nakagawa, Admiral Freebee, Smooth and The Bully Boys, Curiosity, Wigwam et Quireboys (si chers ï¿½ mon tendre Gï¿½gï¿½).

Oserais-je oublier Jacques Stotzem et son interprï¿½tation acoustique admirable (parce gï¿½nialement primale) de Purple Haze !? Et puis tout le reste, le festival de la guitare, sa discographie magnifique, ses amis Haumont et Cie, tous des gens bien, comme lui !

Allez je me lance, il faut que je souligne les concerts fabuleux de Popa Chubby, sold out ï¿½ trois places prï¿½s, Elliot Murphy, incroyable, inoxydable, increvable, Amï¿½Dog pï¿½tant le feu et Crucified Barbara (belles ï¿½ croquer), Dr Feelgood exceptionnel, Skinny Molly, Dave Hlubek et Mike Estes au sommet de leur art, Mostly Autumn et Thunder, dignes reprï¿½sentants de la vieille Albion dï¿½poussiï¿½rï¿½e. Mention spï¿½ciale ï¿½ Chicago Blues Ambassadors et au N-Y Ska Jazz Ensemble mal payï¿½s de leurs efforts par un public trop limitï¿½.

Faut pas que jï¿½omette les bassistes spï¿½cifiques grandioses qui se sont succï¿½dï¿½ Place du Martyr comme Benoï¿½t Verstraeten, Michel Hatzigeorgiou, lï¿½ami Renï¿½ Stock bien sï¿½r (dans tous les bons coups), TM Stevens, Charlie Harrisson et Alain Caron, plus tous les autres que jï¿½oublie, ï¿½videmment.

Comme il ne me reste plus quï¿½un pagraphe, jï¿½ai gardï¿½, pour la fin, ceux que je considï¿½re vraiment comme mes chouchous, mes idoles, mes stars ï¿½ternelles que jamais je ne renierai. Ceux ï¿½ qui je dois tout, ï¿½ mon ï¿½ge respectable. A qui jï¿½ai pu serrer la louche et mï¿½me boire un pot avec (ouhï¿½ le style !). Eux qui ont enchantï¿½ mes nuits dï¿½ado perturbï¿½, fait fleurir mes grands sentiments, permis de dï¿½couvrir les immenses espaces amï¿½ricains et les bayous profonds aujourdï¿½hui si mal en point, ceux-lï¿½ mï¿½me qui ont rendu mon ï¿½me plus belle et mes aspirations plus pures (je sais il y a encore du boulotï¿½) et donnï¿½ lï¿½envie de plonger dans la plus sublime musique du monde quï¿½est le country-swamp-folk-blues. Jï¿½ai nommï¿½ pour la viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie : POCO (10 mai) et TONY JOE WHITE (sold out, 8 juillet) !!! Dire quï¿½ils sont passï¿½s par Verviers grï¿½ce au Pï¿½re Noï¿½l Gï¿½ron, jï¿½y crois pas, jï¿½ai dï¿½ rï¿½ver tout celaï¿½

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