Phil1
Rwa des Belches
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 Post� le: Mar Ao� 07, 2007 3:47 pm Sujet du message: Bon Jovi ... saga |
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Pas de moi ... mais bonne lecture quand m�me ... 
Bon Jovi bounce() 31/10/02
La saga de Bon Jovi
L es cinq musiciens qui, un beau jour du printemps 83, se r�unissent pour former le groupe Bon Jovi, sont tous originaires du New Jersey, comme Bruce Springsteen, Whitney Houston, Frank Sinatra et Sylvester Stallone. Pour Jon Bon Jovi, le New Jersey n'est pas seulement un endroit, c'est une attitude qui vous marque � vie. "Sinatra par exemple", dit-il, "tout son personnage refl�te cette attitude, m�me dans ses films."
Depuis leurs d�buts, les musiciens de Bon Jovi ont vendu plus de 94 millions d�albums. Ils ont donn� deux mille concerts dans 47 pays, devant un total de plus de 31 millions de spectateurs. L�album qui est sorti le 25 septembre dernier, "BOUNCE", est leur huiti�me album studio. Le premier single qui en est extrait, "Everyday", est aussi la chanson du dernier film avec Matt Damon, "La m�moire dans la peau".
La saga en int�grale :
A la t�te du groupe qui porte son nom, il y a le chanteur John Francis Bongiovi, qui choisit de simplifier l'orthographe de son patronyme qui devient Bon Jovi. Il est n� le 2 mars 1962 � Sayreville, dans le New Jersey, bien s�r. Tr�s vite, Jon d�laisse les �tudes pour la musique. Il chante dans une kyrielle de groupes : The Rest, The Wild Ones, Johnny & The Lechers, The Raze et Atlantic City Expressway.
En m�me temps, il travaille comme homme � tout faire � New York, pour les fameux studios "Power Station", dont le propri�taire n'est autre que son cousin, Tony Bongiovi. C'est l�, au cours de l'�t� 82, qu'il enregistre un titre de sa composition, "Runaway", qui est remarqu� par une radio locale et qui para�t sur une compilation regroupant plusieurs artistes new-yorkais qui n'ont pas encore de maison de disques.
Instantan�ment, "Runaway" suscite un engouement inattendu et devient un succ�s sur plusieurs radios �tudiantes de Detroit, Denver, Tampa, New York et Minneapolis. C'est � ce moment que Jon Bon Jovi d�cide de monter un groupe pour ce qui ne doit �tre au d�part qu'une courte tourn�e des clubs.
Outre un ami de longue date qui est encore �tudiant, le clavier David Bryan Rashbaum, Jon Bon Jovi recrute pour monter son groupe : Hector Torres, le batteur de Francke & The Knockouts que l'on surnomme Tico, et deux musiciens du groupe Message, le guitariste Richie Sambora et le bassiste Alec John Such.
Les concerts, pr�vus pour durer seulement quelques jours, se multiplient et vont durer des semaines et des mois. La camaraderie et l'esprit d'�quipe qui r�gnent dans le groupe les incitent � continuer ensemble. En juillet 83, ils signent un premier contrat avec Polygram.
Apr�s un concert en premi�re partie de ZZ Top au Madison Square Garden de New York, alors qu'ils n'ont pas encore enregistr� de disque, Bon Jovi participent au "Station Wagon Tour" avec Eddie Money sur la C�te Est, se forgeant tout doucement leur image de "groupe le plus acharn� de toute l'Am�rique".
Leur premier album, intitul� tout simplement "BON JOVI", parait en janvier 84 et ne tarde pas � �tre certifi� disque d'or. Il a �t� coproduit par Tony Bongiovi et par Lance Quinn, le producteur d'Aerosmith, d'Ozzy Osbourne, des Talking Heads et d'Aldo Nova, entre autres. Deux singles en sont tir�s : "Runaway", qui entre dans le Top 40 du Billboard, et "She don't know me".
Ils tournent alors en premi�re partie de Scorpions et de Whitesnake, avec qui ils vont jusqu'au Japon dans le cadre du "Super Rock Tour". Au cours de l'hiver, ils sont en Europe avec Kiss. Le magazine "Kerrang !", la bible anglaise du hard-rock, fait de Bon Jovi son "groupe de l'ann�e".
En mai 85, c'est toujours Lance Quinn qui produit (mais seul cette fois-ci) le deuxi�me album de Bon Jovi, "7800 DEGREES FAHRENHEIT". Les trois singles qui en sont extraits, "Only lonely", "In and out of love" et "Hardest part is the night", entrent tous dans le Top 100.
Jon Bon Jovi et Richie Sambora se sont trouv�s apparemment sans probl�me et constituent la force cr�atrice du groupe.
"Le plus souvent, Richie et moi nous prenons nos guitares, nous nous asseyons et nous discutons � b�tons rompus : de ce que nous avons lu dans les journaux, vu aux actualit�s � la t�l�, entendu comme disque ou de n'importe quelle id�e. Et je commence � gratouiller quelques notes que Richie va reprendre et qui vont devenir un th�me. A la fin de l'apr�s-midi, on fait une petite pause, on mange un morceau, et apr�s �a, on a une chanson. C'est une v�ritable collaboration. On fait tout ensemble, aussi bien la musique que les paroles. Sans avoir besoin d'avoir recours � quoi que ce soit d'autre. Simplement deux guitares, deux gars et un magn�tophone".
Pour s�duire, Bon Jovi mise sur les concerts. Pendant un peu plus de deux ans, le groupe va sillonner les routes du Japon, d'Europe, du Canada et des Etats-Unis, donnant pr�s de 450 concerts. Fin 85, ils s'arr�tent, non pas pour souffler, mais pour pr�parer leur troisi�me album avec l'aide de Bruce Fairbairn, le producteur du groupe canadien Loverboy.
A cette �poque, Jon Bon Jovi confie au magazine "Hit-Parader" : "Il faut que notre succ�s �gale celui de 'Pyromania' ou de 'Born to run' ; sinon, nous abandonnerons."
En ao�t 86, "SLIPPERY WHEN WET", qui a �t� enregistr� en neuf semaines � Vancouver, bat les records cumul�s des deux albums de Def Leppard et de Bruce Springsteen auxquels Jon faisait r�f�rence. Il est class� N�1 aux Etats-Unis pendant huit semaines cons�cutives et donne deux singles qui vont se succ�der � la premi�re place des hits-parades : "You give love a bad name" tout d'abord, puis "Livin' on a prayer" qui sera d�clar� "chanson de l'ann�e" et "chanson la plus �cout�e de l'ann�e" par la Juke-Box Association of America.
Le troisi�me single extrait de "Slippery when wet", c'est-�-dire "Wanted dead or alive", atteint lui aussi le Top Ten et s'impose comme un des clips favoris des t�l�spectateurs de MTV.
Ce raz-de-mar�e provoqu� par "Slippery when wet" est d� au talent de Bon Jovi, mais aussi � l'habilet� d'un redoutable "songwriter" professionnel � qui ils ont fait appel pour ce disque, Desmond Child, qui cosigne plusieurs titres de l'album. Ensemble, ils ont r�ussi le tour de force de convertir au heavy-metal ceux qui, jusqu'alors, �taient plut�t r�fractaires � ce style de musique. Le charisme de Jon Bon Jovi, v�ritable sex-symbol qui rallie � sa cause plusieurs g�n�rations, a �t� un autre �l�ment d�terminant dans cette explosion.
Non content d'imposer ses compositions avec son propre groupe, Jon Bon Jovi en fait �galement profiter d'autres artistes. Avec Richie Sambora et Desmond Child, il compose et produit "We all sleep alone", un titre qui relance la carri�re de Cher. D�but 87, Jon et Richie signent "Notorious" pour Loverboy, puis plusieurs titres pour Ted Nugent et le groupe Witness.
Pendant ce temps, tout va toujours tr�s bien pour Bon Jovi : en cinq mois, "Slippery when wet" s'est vendu � cinq millions d'exemplaires. En avril 87, leurs deux premiers albums sont certifi�s disques de platine. Ils sont � ce moment sur les routes pour le "Tour without end", la "Tourn�e sans fin" qui porte bien son nom ; au cours de l'ann�e 87, ils donnent la bagatelle de 135 concerts.
"Bon Jovi est r�ellement un groupe complet au sens premier du terme. Quand on a commenc�, il y avait beaucoup de groupes am�ricains qu'on adorait. Mais ils ne sortaient jamais des Etats-Unis. J'ai �t� tr�s �tonn�, lorsque j'ai appris que de nombreux groupes am�ricains des ann�es 70 et 80, qui passaient sans arr�t � la radio et qui remplissaient des stades aux Etats-Unis, ne se produisaient pas � l'�tranger, tout simplement parce qu'ils n'y allaient pas. Ce qui traduit un esprit assez �troit, je trouve, parce que nous, nous avons toujours �t� les premiers � sauter sur l'occasion pour partir � l'�tranger. On a eu notre premier disque d'or au Japon, pas en Am�rique. On est all�s en Afrique, en Asie, en Australie, en Am�rique Centrale, en Am�rique du Sud ; on est all�s partout o� on nous a permis d'aller, parfois m�me o� on nous l'avait interdit."
Sur sc�ne, ils sont rejoints par les musiciens de pratiquement tous les plus grands groupes pour des jam-sessions m�morables, de Journey � Van Halen, en passant par Kiss, Cheap Trick, Def Leppard, Ted Nugent, Little Steven et autres M�tley Cr�e.
Le 22 ao�t 87, � Castle Donington en Angleterre, Bon Jovi est programm� en t�te d'affiche du festival "Monsters of Rock" o� ils jouent devant 68 mille personnes. C'est le point culminant d'une ann�e qui les voit s'imposer comme le groupe de heavy-metal N�1 dans le monde. La tourn�e se poursuit en Australie et au Japon, avant de se terminer le 17 octobre � Hawa�.
Quant au bilan de l'album "Slippery when wet", il est �loquent : il s'est vendu � neuf millions d'exemplaires rien qu'aux Etats-Unis, et il est certifi� huit fois disque de platine. Bon Jovi obtient un American Music Award et un People's Choice Award dans la cat�gorie "groupe de l'ann�e". Pour No�l 87, ils donnent une version de "Back door Santa" pour l'album "A very special Christmas".
Apr�s la sortie de "Breakout", une premi�re cassette vid�o de compilation, le quatri�me album de Bon Jovi, "NEW JERSEY", est pr�sent� le 18 ao�t 88 au cours d'une conf�rence de presse retransmise par satellite dans tous les Etats-Unis. Il sort le 19 septembre dans le monde entier, y compris en Union Sovi�tique o� il parait sur le label Melodiya : c'est le premier album de rock am�ricain sorti officiellement dans ce qui s'appelle encore l'URSS.
"New Jersey" (qu'ils avaient d'abord pens� appeler "Sons of beaches") est un compromis r�ussi entre l'ouverture commerciale et la performance technique. Comme pour l'album pr�c�dent, les douze titres qui figurent sur "New Jersey" ont �t� choisis par des jeunes des environs de Vancouver � qui le groupe avait pr�sent� une vingtaine de chansons. Ce sont ces jeunes notamment qui ont impos� "Stick to your guns" et "Wild is the wind", deux titres que Jon Bon Jovi pensait garder pour plus tard.
Bon Jovi, dont Prince a dit que c'�tait "le seul groupe blanc � avoir du groove", s'est toujours �vertu� � maintenir une v�ritable ligne m�lodique dans chacun de ses hymnes �lectriques. En quatre ann�es de carri�re, ils ont atteint des sommets. Mais du haut de leur pi�destal, ils savent rester attentifs aux autres : ils ont par exemple aid� les groupes Cinderella et Skid Row � signer leurs premiers contrats d'enregistrement.
Apr�s quatre ans de travail presque ininterrompu, Bon Jovi fait alors une pause de deux ann�es, une p�riode qui se r�v�le au bout du compte plut�t productive. En 1989, le groupe appara�t sur la compilation "STAIRWAY TO HEAVEN � HIGHWAY TO HELL", un album produit par Bruce Fairbairn pour la fondation "Make a difference" qui rassemble des rockers comme Scorpions ou Skid Row, qui prennent position contre les abus de drogues et d'alcool.
Le 29 avril 89, Jon Bon Jovi �pouse son amie d'enfance, Dorothea Hurley. Puis il compose la musique du film "Young Guns II" qui sert de base � son album solo "BLAZE OF GLORY", en ao�t 90. Coproduit par Danny Kortchmar, "Blaze of glory" regorge d'invit�s prestigieux : Jeff Beck, Elton John, Little Richard, Waddy Wachtel, Aldo Nova, Benmont Tench et bien d'autres.
Apr�s avoir publi� son album solo "Blaze of glory" en 1990, Jon Bon Jovi monte son propre label, Jamb Co Records. Il produit un album pour Aldo Nova et coproduit "Pretty blue world" du v�t�ran Billy Falcon. Et il continue d'�crire pour les autres : "Sometimes it's a bitch" pour Stevie Nicks et "So close" pour Hall & Oates.
Jon profite aussi de cette p�riode pour faire le m�nage dans l'entourage du groupe : il renvoie son manager, Doc McGhee, qui vient d'�tre impliqu� dans un trafic de drogue et condamn� par la justice am�ricaine. Il remercie �galement ses avocats, reprend le contr�le total des op�rations et entame un processus de reconstruction. Il veut, dit-il, "revenir � la situation de cinq types qui jouent dans une cave".
Bon Jovi au repos, Tico Torres peut se consacrer enti�rement � ses autres passions : la peinture et la sculpture. Depuis quelques ann�es, il expose r�guli�rement et les critiques sont souvent �logieuses � son �gard.
Pour le bassiste, Alec John Such, il faut parler d'�loignement forc�, car il a �t� victime d'un accident de moto qui l'a immobilis� pendant une assez longue p�riode. David Bryan, lui, a eu le temps de composer la musique d'un film de science-fiction, "The Netherworld", avant de tomber malade, victime d'un parasite attrap� en Am�rique du Sud.
Richie Sambora, le guitariste, enregistre une version du classique de Jimi Hendrix, "The wind cries Mary", pour la bande originale du film "The adventures of Ford Fairlane", puis il produit un premier album solo tr�s int�ressant, "STRANGER IN THIS TOWN", en septembre 91. Il l'a enregistr� avec ses deux comp�res de Bon Jovi, David Bryan et Tico Torres, et on y remarque la participation d'Eric Clapton sur un titre.
En janvier 92, Jon Bon Jovi interpr�te "Levon" sur la compilation "TWO ROOMS : CELEBRATING THE SONGS OF ELTON JOHN & BERNIE TAUPIN". En juin, il participe � l'album "Love's alright" d'Eddie Murphy.
Le v�ritable retour de Bon Jovi, le groupe, s'effectue en novembre 92 avec "KEEP THE FAITH", un album qui se caract�rise par l'apparition de nouveaux rythmes et d'une certaine prise de conscience sociale.
"Je suis conscient de cette �volution. Si on r��coute 'Runaway', c'�tait l'�poque o� j'avais tout juste vingt ans ; 'You give love a bad name', j'avais vingt-cinq ans, je m'amusais et j'�tais insouciant. Sur 'Keep the faith', on remarque une r�elle prise de conscience sociale ; je pense qu'on a �galement m�ris en tant qu'auteurs. On a tent� d'imposer un certain optimisme face � l'adversit� et face � un monde pessimiste. Je crois que c'est plut�t pas mal".
A son tour, Richie Sambora r�pond � la m�me question, concernant l'�volution du groupe.
"Je crois que cette �volution est naturelle, comme vient de le dire Jon. A vingt ans, nous avions �videmment une exp�rience de la vie beaucoup plus limit�e. Maintenant, nous avons m�ri, nous avons des enfants et gr�ce � tout ce que nous avons v�cu, gr�ce �galement � notre long�vit� dans le monde de la musique, il y a d'autres sujets que nous pouvons aborder, et de fa�on diff�rente. Le succ�s peut �tre enrichissant si on garde les yeux ouverts. Heureusement, je crois que nous avons bien appris notre m�tier. Mais il a �volu�, c'est s�r".
Pour la premi�re fois dans la carri�re du groupe, les fans n'accrochent pas imm�diatement. "Keep the faith", que l'on peut qualifier d'album exp�rimental ou de transition, produit tout de m�me un tube, "Bed of roses", qui connait un succ�s international.
En mars 93, Richie Sambora participe � l'album "TRIBUTE TO MUDDY WATERS", qui a �t� produit par Paul Rodgers. En octobre 94, la compilation "CROSS ROAD � THE BEST OF BON JOVI", marque le dixi�me anniversaire du groupe ; c'est �videmment un succ�s mondial et l'album est certifi� multi-platine sans aucun probl�me. On y trouve deux in�dits, dont "Always", qui est distingu� par l'ASCAP (l'�quivalent am�ricain de la Sacem) comme l'un des morceaux les plus jou�s en 94.
C'est � ce moment que le bassiste, Alec John Such, d�cide de s'en aller. A l'heure actuelle, c'est le seul changement de personnel intervenu dans Bon Jovi depuis ses d�buts. Le 17 d�cembre 94, Richie Sambora �pouse l'actrice Heather Locklear : le couple a une petite fille, Ava Elizabeth, qui est n�e le 4 octobre 97.
En 1995, Bon Jovi repart de plus belle avec un nouvel album de mat�riel original, "THESE DAYS", qui a �t� enregistr� avec un nouveau bassiste, le v�t�ran Hugh McDonald, un musicien de sessions tr�s demand�.
La tourn�e internationale qui accompagne "These days" est imposante ; elle culmine � Londres en juin 95 avec trois concerts � guichets ferm�s au stade de Wembley. D�but juillet, Bon Jovi est � Paris en premi�re partie des deux concerts de la tourn�e "Voodoo Lounge" des Rolling Stones.
De retour chez eux, dans le New Jersey, ils d�cident tr�s sagement de s'octroyer une nouvelle p�riode de repos. Le 7 septembre 96, Tico Torres, le batteur, �pouse le top-model d'origine tch�que Eva Herzigova. Leur mariage n'a pas dur� et ils vivent aujourd'hui s�par�s.
En 1996, Jon Bon Jovi fait une apparition dans le film "Moonlight and Valentino", avant d'enchainer avec les tournages de "Little city", "Homegrown", "Long time, nothing new" et "The leading man". Il fait aussi son entr�e officielle dans le monde de la mode en posant pour Versace.
De retour dans la musique, il publie un second album solo, "DESTINATION ANYWHERE", qui parait au cours de l'�t� 97, un travail assez diff�rent de ce qu'il fait habituellement avec le groupe.
"Lorsque j'ai enregistr� mon album solo 'Destination anywhere', je vivais � Londres o� j'�tais en train de tourner un film. J'y ai donc subi d'autres influences. Tout �tait diff�rent : les radios que j'�coutais, les livres et les magazines que je lisais, les pi�ces de th��tre que j'ai vues dans le West End, sans parler des gens que j'ai rencontr�s. �a n'aurait pas convenu aux autres ; ils n'avaient aucun lien avec tout �a. Lorsque je leur ai parl� de 'Midnight in Chelsea', ils ont cru que c'�tait un quartier de Manhattan. De plus, ce n'�tait pas les m�mes techniques de production : j'ai travaill� avec Dave Stewart et avec Steve Lironi, deux anglais qui appartiennent � une �cole tout � fait diff�rente. Mais �a fait partie d'une culture et de la libert� artistique d'essayer de nouvelles choses."
Dave Stewart (de Eurythmics) a produit trois titres de cet album, dont le single "Midnight in Chelsea". Pour accompagner la promotion de "Destination anywhere", un moyen m�trage est tourn� avec des acteurs aussi prestigieux que Demi Moore, Kevin Bacon et Whoopi Goldberg : les quatre clips de l'album ont �t� extraits de ce film.
Apr�s Jon Bon Jovi, c'est au tour de Richie Sambora de publier un second album solo, "UNDISCOVERED SOUL". D�but 99, le groupe se retrouve pour enregistrer le titre "Real life", un extrait de la bande originale du film de Ron Howard, "Ed TV".
Sorti officiellement le 30 mai 2000, "CRUSH" est le premier album de Bon Jovi en cinq ans, le septi�me album studio depuis leurs d�buts. Il a �t� enti�rement r�alis� dans les studios Sanctuary 2, chez eux, dans le New Jersey. Jon Bon Jovi pr�sente "Crush", comme un disque qui reste fid�le � l'image du groupe, mais avec un son r�solument 21�me si�cle.
Le premier single qui en est extrait, "It's my life", s'impose tr�s vite comme un des plus gros succ�s radio de Bon Jovi, ce qui r�jouit Jon. "Pour un groupe qui a notre histoire", d�clare-t-il alors, "avoir encore des hits-singles est une b�n�diction".
Le 20 ao�t 2000, en pleine tourn�e mondiale, Bon Jovi se produit au stade de Wembley � Londres pour un concert exceptionnel que l'on peut qualifier d'�v�nement historique : ils sont en effet les vedettes de l'ultime concert qui s'y est d�roul�. Ils s'y �taient d�j� produits en 1995 et avaient alors accueilli Bob Geldof pour une reprise de "I don't like mondays". On peut en retrouver l'�cho sur leur premier album public, "ONE WILD NIGHT � LIVE 1985-2001", qui para�t en mai 2001.
"Heureusement, il nous reste encore assez d'inspiration pour continuer � �crire de nouvelles chansons. "One wild night" nous a paru n�cessaire pour notre public le plus jeune, celui qui nous a d�couverts avec 'Crush'. On a �t� tr�s surpris quand certains nous ont demand� si c'�tait notre premier album et on a voulu leur expliquer d'o� on vient. Plut�t que de faire un album public qui serait un 'Greatest hits live', on a voulu leur montrer diff�rentes �tapes de notre parcours. C'est pour �a qu'on y trouve 'I don't like mondays'. En r�gle g�n�rale, on ne reprend pas les chansons des autres, mais l�, �tre � Wembley et avoir sur sc�ne Bob Geldof � une semaine � peine du dixi�me anniversaire du 'Live Aid', c'�tait pour nous quelque chose de magique. On y a �galement mis des titres enregistr�s dans les bars � nos d�buts, en 85, 86. Ce sont des moments qui rappellent des ambiances particuli�res et qui expliquent pourquoi notre public nous est rest� fid�le si longtemps. C'est aussi une fa�on de dire aux jeunes que nous avons un pass�, une longue histoire"
En d�cembre 2000, David Bryan publie "Lunar eclipse", un disque presque totalement instrumental qui montre ses talents de pianiste et de compositeur. Il s'agit en fait d'un album qui �tait d�j� paru en 1994 sous le titre "On a full moon", auquel on a ajout� deux nouveaux morceaux.
Pendant ce temps, Jon Bon Jovi continue sa carri�re d'acteur : on peut le voir dans le film de guerre "U-571", au c�t� d'Harvey Keitel et il participe � la derni�re saison de la s�rie "Ally McBeal". Il est �galement au g�n�rique de "Pay it forward" ("Un monde meilleur"), et joue le r�le principal dans "Vampires : Los Muertos".
Apr�s les attentats du 11 septembre 2001, Jon Bon Jovi et Richie Sambora participent au T�l�thon "A tribute to heroes", puis le groupe est r�uni le 20 octobre pour le "Concert for New York".
Arrive alors septembre 2002 et le huiti�me album studio de Bon Jovi, "BOUNCE", que Jon nous pr�sente bri�vement.
"Pour moi, un album doit �tre un concentr� d'une p�riode de la vie. En ce qui me concerne, une ann�e s'est �coul�e depuis la fin de la derni�re tourn�e. Que s'est-il pass� pendant ce temps ? Eh bien, pas mal de choses, et notamment les �v�nements du 11 septembre. Alors, dans le disque, il y a de gentilles chansons romantiques, des titres rock plus marrants et d'autres plus classiques, plus �piques, o� l'on raconte une histoire. Voil� ce qui constitue 'Bounce'. C'est un album avec un d�but, un milieu et une fin. Je tenais � ce que ce soit comme un film ou un livre, comme si j'embarquais quelqu'un pour un voyage, le voyage de ce qui s'est pass� dans ma vie l'ann�e �coul�e. Il y a donc eu le 11 septembre, qui est un chapitre important, pour ne pas dire terrifiant, mais il n'y a pas eu que �a. Or, je ne voulais pas que l'album soit trop sentimental, trop patriotique, mais je voulais tout de m�me t�moigner de ce que moi, le groupe et le pays, avons v�cu".
D'apr�s Bon Jovi, le titre de leur nouvel album, "Bounce", c'est-�-dire le rebond, a une double signification : c'est d'abord une r�f�rence � la capacit� pour la ville de New York et le monde � rebondir apr�s les attaques terroristes du 11 septembre, et c'est aussi une allusion � la long�vit� et aux ressources du groupe. Mais comme tient � le souligner Jon Bon Jovi, "Bounce" se veut avant tout un album optimiste.
"Sur ce disque, il y a trois chansons qui ont �t� inspir�es par le 11 septembre. Le titre g�n�rique, 'Bounce' ; 'Undivided', �videmment, et le single, 'Everyday'. Nous avons d�cid� de donner une perspective optimiste � notre travail, parce que l'album sort �galement en Europe et dans le reste du monde. De toute fa�on, Bon Jovi a toujours construit ses chansons d'un point de vue optimiste, depuis 'Livin' on a prayer', 'Keep the faith', 'It's my life', jusqu'� 'Everyday' et les autres titres de ce nouvel album". |
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