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Cat Stevens ... saga

 
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Phil1
Rwa des Belches


Inscrit le: 02 Avr 2005
Messages: 31981
Localisation: Bruxelles

MessagePost� le: Ven Ao� 10, 2007 5:00 pm    Sujet du message: Cat Stevens ... saga Répondre en citant

Pas de ma plume ... mais � part �a ... Jipy appr�ciera la chose, jesp�re ... Wink

La saga de Cat Stevens
T roubadour des ann�es 70, Cat Stevens a connu un destin v�ritablement hors du commun. Il fut d'abord une idole des teenagers, avant de s'imposer comme un auteur-compositeur-interpr�te unanimement reconnu et admir�.
Il est aussi le seul artiste qui ait mis un terme volontaire et a priori d�finitif � sa carri�re pour des raisons d�ordre spirituel. En 1979, il d�cidait en effet de se convertir � la religion musulmane, de prendre le nom de Yusuf Islam et de couper les ponts avec le showbiz.
Aujourd'hui, 26 ans plus tard, il a semble-t-il r�ussi � faire la paix entre son pass� et son pr�sent. Beaucoup de ses chansons �tant empreintes de spiritualit�, il a fini par �prouver un fort besoin de recommencer � communiquer sur le sujet. C'est ce qui explique la sortie du CD "MAJIKAT", enregistr� lors de son ultime tourn�e mondiale de 1976.
"Dans les ann�es 70, explique-t-il, il y a eu un mouvement incroyable qui tendait v�ritablement vers un monde d'�veil. Mes chansons ont saisi cela, je crois. Elles doivent continuer � exister pour �veiller les gens � certains de leurs probl�mes int�rieurs. Et peut-�tre ouvrir cette petite porte qui pourrait changer leur vie."


La saga en int�grale


Cat Stevens, de son vrai nom Stephen Demetri Georgiou, est n� � Singlitter, un faubourg de Londres, le 21 juillet 1947. Sa m�re est su�doise et son p�re est grec. Il tient un restaurant sur Shaftesbury Avenue.
C�est l�, � quelques pas du West End, le haut lieu de la vie culturelle londonienne, que le jeune homme prend go�t � la musique et qu�il d�veloppe son int�r�t pour le folk. Il donne ses premiers concerts d�s 1965, d'abord dans un pub, The Black Horse, puis � l'Hammersmith College o� il �tudie les Beaux-Arts. Il joue alors seul, accompagn� d�une simple guitare acoustique.
Sa brillante technique instrumentale et la po�sie de ses textes attirent l�attention du producteur ind�pendant Mike Hurst. Ce dernier s�appr�te � quitter l�Angleterre pour �migrer aux Etats-Unis. Lorsqu�il entend Cat Stevens, il tente le coup de poker de sa vie et investit le montant de son billet d�avion dans la r�alisation d�une maquette.
Le 7 septembre 1966, Cat Stevens enregistre �I love my dog� et d�s le lendemain, le disque est pr�sent� chez Decca.

Le 30 septembre 1966, �I love my dog� est le premier titre � para�tre sur le tout nouveau label Deram, une sous-marque de Decca destin�e aux musiques progressives. Le disque entre dans le hit-parade anglais le 20 octobre et se classe � la 28�me place.
D�s lors, Cat Stevens a le statut de pop-star. Il fait la une du "Melody Maker", du "New Musical Express" et des magazines pour teenagers.
Avec une telle pr�sence m�diatique, la sortie de son deuxi�me 45-tours est tr�s attendue : ce sera �Matthew and son�, le 3 janvier 1967.

�Matthew and son� se classe n�2 dans le hit-parade britannique. A cette �poque, les disques pop qui proposent un texte intelligent et une musique int�ressante sont plut�t rares.
Alors que Cat Stevens n�a pas encore vingt ans, on le demande de toutes parts. On en vient m�me � lui proposer son propre show � la t�l�vision britannique.
S�il refuse, c�est pour mieux se consacrer � sa passion de la composition, une passion qui lui a d�j� permis d�amasser beaucoup de mat�riel.
Tr�s rapidement, en mars 1967, il publie un premier album, �MATTHEW AND SON�, et un troisi�me 45-tours, �I�m gonna get me a gun�.
Ce titre, qui exprime une vision de la vie tr�s biscornue, �tait destin� au d�part � une com�die musicale que Cat Stevens voulait �crire sur "Billy The Kid".

�I�m gonna get me a gun� est encore un succ�s. Tout sourit � Cat Stevens qui semble promis � une longue carri�re. Ses talents d�auteur-compositeur sont reconnus : les Tremeloes enregistrent �Here comes my baby� et P. P. Arnold, sa petite amie am�ricaine, reprend �The first cut is the deepest�.
Cat Stevens tourne avec Englebert Humperdinck et Jimi Hendrix. Mais la vie de pop star est difficile et la concurrence f�roce : adul� un jour, on peut �tre oubli� le lendemain.
Le quatri�me 45-tours de Cat Stevens, �A bad night�, ne se classe que N�20 et le cinqui�me, �Kitty�, est un �chec retentissant. Son deuxi�me album, �NEW MASTERS�, para�t en f�vrier 1968. Mais Cat Stevens appara�t d�j� comme une star sur le d�clin.

D�une certaine mani�re, Cat Stevens n�est pas m�content de cette remise en cause de sa situation. Il aspire � davantage de reconnaissance pour ses qualit�s artistiques et d�sire donner une empreinte plus classique � ses compositions.
Dans un milieu o� l'artiste n'est qu'une marionnette qui ne fait que ce que d�cide le manager, il n'est pas heureux. Il a besoin de changement, mais il encore est coinc� par son image.
Trop de travail l'a �puis�, mentalement et physiquement. Il boit beaucoup et il fait, dit-il, "tout ce qu'il ne faut pas faire." Sa carri�re est brutalement interrompue par la maladie : il contracte la tuberculose et se retrouve hospitalis� � Midhurst, dans le Surrey. Il lui faudra un an et demi de soins intensifs et de convalescence pour se tirer de ce mauvais pas.

C�est un nouveau Cat Stevens qui r�appara�t en juillet 1970 avec l'album �MONA BONE JAKON�, dont il a lui-m�me dessin� la pochette et qui para�t sur le label Island de Chris Blackwell.
Durant sa convalescence forc�e, Cat Stevens a compos� beaucoup de chansons, de quoi remplir plusieurs albums. Il a �galement lu "Le sentier cach�, m�thode pour la d�couverte spirituelle de soi-m�me", le livre de l'�crivain voyageur converti au bouddhisme Paul Brunton.
Cat Stevens croit en Dieu, il se laisse pousser la barbe et m�dite. Mais il est plein de paradoxes : il veut adopter une vie plus spirituelle, mais aussi gagner beaucoup d'argent.
Pendant cette p�riode, il a �galement fait plusieurs rencontres qui lui ont permis de concr�tiser sa nouvelle approche musicale et, en tout premier lieu, celle du top-model am�ricain Patti D�Arbanville qui lui a inspir� une de ses plus belles ballades et un de ses plus grands succ�s, �Lady D�Arbanville�.
Sur ce titre, c'est Peter Gabriel qui joue la partie de fl�te.

Cat Stevens a fait une autre rencontre importante � cette �poque : celle de Paul Samwell-Smith, l'ancien bassiste des Yardbirds. C'est lui qui produira tous ses albums jusqu�en 1975, soit six au total.
Il lui pr�sentera aussi des musiciens qui lui conviendront parfaitement, notamment le guitariste Alun Davies, qui sera un atout essentiel de son succ�s.
Entre juillet 70 et octobre 71, c'est-�-dire en quinze mois, Cat Stevens publie trois albums qui contiennent les plus grands classiques de son r�pertoire.
En ao�t 1970, il offre le titre �Wild world�, � Jimmy Cliff. La version de Jimmy Cliff se classe N�8 en Angleterre. C�est �galement ce titre, mais chant� par son auteur, qui vaudra � Cat Stevens sa premi�re apparition dans le hit-parade am�ricain, o� sa carri�re va v�ritablement exploser.
�Wild world� est N�11 et l�album dont est extrait la chanson, �TEA FOR THE TILLERMAN�, N�8 en f�vrier 1971.

C'est �galement � cette �poque que Cat Stevens commence � collaborer avec Barry Krost, un producteur qui travaille surtout pour le th��tre, car il envisage d'�crire des com�dies musicales.
Il a dans ses cartons un projet intitul� "Revolussia", qui raconte l'histoire des deux derniers tsars Alexandre III et Nicolas II.
Cat Stevens a d�j� �crit plusieurs chansons pour ce projet, notamment "Father and son", qui figure sur l'album "Tea for the tillerman".
Il y raconte l'histoire d'un fils qui veut participer � la R�volution, en conflit avec son p�re qui lui est tr�s heureux de travailler dans sa ferme.

La maturit� acquise par Cat Stevens lors de son �loignement forc� des m�dias lui permet de prendre sa nouvelle popularit� avec un certain recul.
Soucieux de se pr�server, il s�abstient de tout d�bordement et choisit, pour le confort de sa musique, de donner des concerts intimistes plut�t que de se produire dans de grandes salles.
Cela n�affecte pas ses ventes de disques qui vont en grandissant. En octobre 1971, l�album �TEASER AND THE FIRECAT� est N�3 en Angleterre et N�2 aux Etats-Unis.
Cat Stevens tient alors le haut du pav� : ses m�lodies essentiellement acoustiques, ses textes d�j� quelque peu �sot�riques ou tout simplement ses chansons d�amour, en font un des plus gros vendeurs de disques du d�but des ann�es 70.
Sur "Teaser and the firecat", le grand succ�s s'appelle "Morning has broken, et c�est Rick Wakeman, le clavier de Yes, qui est au piano.

Une nouvelle fois, c'est Cat Stevens qui a dessin� la pochette de l'album. Il s'est inspir� de son neveu Bobby pour imaginer Teaser, le petit bonhomme au visage rond qui est assis sur un trottoir en compagnie de son chat roux. "Teaser and the firecat" deviendra par la suite un dessin anim� avec la voix du comique anglais Spike Milligan.
Un deuxi�me extrait de l�album, �Peace train�, est n�7 aux Etats-Unis o� les 45-tours de Cat Stevens re�oivent d�sormais un meilleur accueil qu�en Europe.

Petit � petit, Cat Stevens plonge dans le mysticisme oriental. Alors que l�attrait de sa musique �tait jusqu�alors la simplicit�, son travail devient plus complexe, plus pr�tentieux, empreint d�un classicisme bon march�, toute une s�rie d��l�ments qu�il ne parvient pas � ma�triser.
Avec �CATCH BULL AT FOUR� en septembre 72, c�est une p�riode diff�rente qui commence.

Toujours r�alis� par Paul Samwell-Smith, �Catch bull at four� est un album plus r�aliste, plus dur et moins acoustique que les pr�c�dents. La production y occupe une place beaucoup plus importante.
On y rencontre une inspiration, des arrangements et des musiciens diff�rents : parmi eux, le pianiste canadien Jean Roussel et la choriste Patti Austin.
Pour autant, �Catch bull at four� ne d�route pas le public : l�album est N�1 des deux c�t�s de l�Atlantique et se vend � onze millions d�exemplaires.
Ce succ�s prend Cat Stevens un peu au d�pourvu. Il est une superstar, mais en lui, il vit des exp�riences diff�rentes, plus priv�es, plus personnelles. Il d�cide alors que son prochain album sera diff�rent.

Cat Stevens participe alors � l�enregistrement de �Daydo�, l�album solo de son guitariste Alun Davies, o� il joue des claviers.
Puis il prend totalement en main le contr�le de sa carri�re. Il part pour la Jama�que avec de nouveaux musiciens et se retrouve dans un nouvel environnement, pour montrer qu'il ne s'est pas compl�tement vendu � l'industrie du disque, pour tenter de "briser le moule", selon ses propres termes.
Cat Stevens produit lui-m�me �FOREIGNER�, l'album qui para�t en juillet 1973, le premier o� on le voit en photo sur la pochette.
Toute la face A du disque est consacr�e � un seul long morceau : �Foreigner suite�.
"Foreigner" est le symbole de sa nouvelle orientation musicale. Il y parle bien s�r des th�mes qui lui sont chers, l�amour et la libert�, � grand renfort de piano, de cuivres, de cordes et de synth�tiseur.
Tr�s repr�sentatif de son style, cet album explique aussi comment le chanteur pourra, quelques ann�es plus tard, tout laisser tomber.

Depuis le d�but de sa carri�re en 1966, Cat Stevens a enregistr� sept albums qui ont tous �t� de gros succ�s.
Apr�s "Numbers", qui est paru en juillet 1973, le chanteur a �prouv� le besoin de faire une pause, mais il est toujours l�, et il revient tr�s vite.
�BUDDHA AND THE CHOCOLATE BOX� para�t en mars 1974. C'est l�album qui contient �Oh very young�.
Le titre g�n�rique de ce disque lui est venu par hasard, dans le hall d'un a�roport, quand il s'est rendu compte de ce qu'il avait en main : un petit bouddha dans l'une, une bo�te de chocolat dans l'autre, comme s'il �tait coinc� entre le mat�riel et le spirituel. Alors, que choisir ? Pour r�soudre le probl�me, la pochette du disque repr�sente un bouddha en chocolat.

A cette date, Cat Stevens vit au Br�sil, o� il s�est exil� pour raisons fiscales. Mais il continue de financer avec g�n�rosit� plusieurs �uvres de bienfaisance dans diff�rents pays.
Il entreprend alors une tourn�e mondiale au cours de laquelle il rencontre le l�gendaire producteur am�ricain Kim Fowley. C�est lui qui le persuade de reprendre un standard de la soul music, la chanson de Sam Cooke "Another Saturday night".
Ce n'est pas une mauvaise id�e. Paru en ao�t 74 sous la forme d�un 45-tours isol�, �Another saturday night� permet � Cat Stevens d�obtenir un honorable succ�s en Angleterre et surtout un triomphe aux Etats-Unis.

La tourn�e mondiale de Cat Stevens se poursuit. Le 22 juin 1974, il chante � Tokyo et on en tirera l'album live "SATURNIGHT". Cet album exceptionnel qui est devenu une raret� tr�s recherch�e sort uniquement au Japon et en �dition limit�e au b�n�fice de l'Unicef. C'est � cette �poque le seul album live officiel de Cat Stevens.
Pendant ce temps-l�, le foss� semble se creuser entre le chanteur et le public europ�en, qui fut pourtant son premier public. Ainsi, lors de la parution du �GREATEST HITS� de juin 75, le titre in�dit qui y figure, �Two fine people�, n�entre m�me pas dans le Top 50 britannique.
En revanche, on y retrouve avec int�r�t onze autres chansons enregistr�es entre 1970 et 1974 et qui ont marqu� sa carri�re de leur empreinte.

Depuis qu'il s'est exil� � Rio, Cat Stevens vit en solitaire. Pour beaucoup, c'est un peu comme s'il avait disparu.
Il compose quelques musiques de film, mais aucune n�atteint la qualit� et la densit� de celle qu�il �crivit en 1971 pour le superbe film de Hal Ashby, �Harold et Maude�.
En novembre 1975, il publie l'album "NUMBERS". Influenc� par la num�rologie, le disque aborde un univers magique et myst�rieux, presque superstitieux. �Numbers� ne contient pas de gros tube et le grand public se d�sint�resse progressivement de Cat Stevens.

Cat Stevens tourne en Australie avec le "Bamboozle Tour". Il est en butte � des probl�mes d'ego. Au fur et � mesure, il devient plus autoritaire et difficile � vivre. Artiste, il est aussi un technicien qui ne pardonne aucune erreur. En revanche, musicalement, tout le monde continue � se r�galer sur sc�ne.
C'est en 1976 que Cat Stevens entreprend sa derni�re grande tourn�e mondiale, baptis�e "Majikat". C'est son dernier sursaut d'�nergie pour le showbiz.
La sc�ne est install�e sous une sorte de tente semi-circulaire, des projections synchronis�es apparaissent sur un �cran et toute la premi�re partie du spectacle est consacr�e � des num�ros de magie.

Cat Stevens publie �IZITSO� en mai 1977. C'est un disque marqu� par la musique br�silienne, mais on n'y trouve pas vraiment d'unit�. Le disque part un peu dans tous les sens, � l'image des nombreux invit�s qu'on y rencontre, notamment Chick Corea aux claviers.
�Izitso� permet � Cat Stevens de retrouver les hits-parades une derni�re fois avec �(Remember the days of the) Old school yard�, un titre enregistr� avec la participation de la chanteuse Elkie Brooks.

Les jours de gloire semblent appartenir au pass�. Il faut dire que, de plus en plus, Cat Stevens se tourne vers les �tudes th�ologiques. Il avoue m�me, dans une interview au magazine "Rolling Stone", que la musique repr�sente � ses yeux un art mineur qui le d�tourne de l�essentiel : son exp�rience religieuse. Pour cette raison, il d�cide de ne pas effectuer de promotion pour la sortie de l�album "Izitso".
Ironie du sort, si Cat Stevens ne veut plus parler de sa musique, c�est sa musique qui fait parler de lui : en avril 1977, Rod Stewart est N�1 en Angleterre avec sa reprise de �The first cut is the deepest�.
L'original, que l'on �coute maintenant, est un extrait de l'album "New masters", qui �tait paru fin 1967.

Lorsque Cat Stevens accepte � nouveau des interviews, des concerts et des t�l�visions, c�est pour mettre en avant ses nouvelles options religieuses. Il aborde relativement peu le sujet musical et n��voque son nouvel album, �BACK TO EARTH�, que du bout des l�vres.
�Back to Earth� date de novembre 1978. Cat Stevens l'a enregistr� uniquement pour respecter ses engagements contractuels. Il y retrouve le producteur Paul Samwell-Smith et le guitariste Alun Davies, deux �l�ments cl�s de son succ�s.
Il se retire alors de la sc�ne musicale et se convertit � l�Islam en f�vrier 1979 sous le nom de Yusuf Islam. A Londres, le 7 septembre de cette m�me ann�e, il �pouse une jeune fille turque, Fouzia Ali, � la mosqu�e de Regent�s Park.

L'�v�nement qui a conditionn� la nouvelle vie de Cat Stevens s'est produit en 1975. En vacances � Malibu Beach, il part nager au large et au bout d'un moment, il s'aper�oit qu'il n'arrive plus � revenir. Il est seul et s'adresse � Dieu en lui disant : "Si tu me sauves, je travaillerai pour toi." Miraculeusement, il parvient � rejoindre la terre et consid�re cet instant comme une v�ritable renaissance.
L'ann�e suivante, lors de la tourn�e "Majikat", son fr�re lui offre un exemplaire du Coran. En y lisant le nom de Dieu, il y ressent beaucoup d'affinit�s, alors qu'il ne s'�tait jusque-l� jamais int�ress� � l'islam. C'est une r�v�lation. Il prend conscience de ses faiblesses, parvient � se d�tacher de son ego et, petit � petit, il s'�loigne du monde de la musique.
Finalement, il d�cide de se convertir � l'islam pour nouer un lien avec Dieu � la suite de la promesse faite en 1975.

En f�vrier 1980, Cat Stevens fait une derni�re apparition sur le double album �ALPHA-OMEGA�, un oratorio rock d�inspiration mystique compos� et co-produit par David Gordon, qui n'est autre que son fr�re a�n�, de son vrai nom David Raymond Georgiou. Il y chante le titre "Child for a day".
Le 6 juin 1981, Cat Stevens vend aux ench�res son piano, sa guitare et tout son mat�riel musical au profit de diverses �uvres de charit�. Il coupe ainsi les derniers ponts qui le rattachaient � sa vie ant�rieure.
Depuis cette �poque, il m�ne une vie religieuse fondamentaliste et int�griste, et donne des cours dans les trois �coles coraniques qu'il a fond�es � Londres dans le quartier de Brent. C'est l� qu'il vit encore aujourd'hui avec sa femme et ses cinq enfants.
Il s'occupe �galement d'une �uvre de bienfaisance, Small Kindness. Cette �uvre caritative reconnue par l'ONU propose une aide humanitaire directe et des programmes d'�ducations pour des orphelins et des familles n�cessiteuses notamment en Bosnie, au Kosovo et en Irak.

Apr�s sa conversion, Yusuf Islam / Cat Stevens refuse toute interview et la presse �crit ce qu'elle veut, parfois des choses tr�s �loign�es de la v�rit�, comme par exemple qu'il aurait financ� des mouvements terroristes. Rappelons simplement qu'il avait condamn� tout � fait fermement et officiellement les attentats du 11 septembre 2001 � New York.
Depuis 1994, il a publi� dix albums sur son label Mountain of Light, tous marqu�s par sa foi religieuse. Le 5 septembre 1995, apr�s 18 ann�es de silence, Yusuf Islam participe � une s�ance de d�dicace de son nouvel album, "THE LIFE OF THE LAST PROPHET", un disque essentiellement parl�.
En 1997, pour la premi�re fois en vingt ans, il remonte sur sc�ne � Sarajevo lors d'un concert c�l�brant la culture bosniaque. En 2003, il participe au concert anti-sida organis� par Nelson Mandela au Cap, o� il chante "Wild world" en duo avec Peter Gabriel et le Soweto Choir.
On l'a revu plus r�cemment � Djakarta apr�s le tsunami meurtrier de d�cembre 2004 o� il a cr�� la chanson "Indian ocean".
Parall�lement, il a re�u en 2003 un "Word social award" pour son travail humanitaire, puis en novembre dernier, le "Man of Peace award", que l'on appelle �galement le "Nobel des Nobel", car il est d�cern� par d'anciens laur�ats du Prix Nobel de la Paix.
Il a �t� choisi pour ce prix "pour son engagement � promouvoir la paix, la r�conciliation des peuples et la condamnation du terrorisme."

Depuis 1979, les deux labels qui ont abrit� Cat Stevens publient r�guli�rement des compilations de leur artiste.
Chez Deram, il faut signaler �VERY YOUNG & EARLY SONGS�, �VIEW FROM THE TOP� et �THE FIRST CUT IS THE DEEPEST�.
Chez Island, on trouvera �MORNING HAS BROKEN�, �FOOTSTEPS IN THE DARK�, �THE VERY BEST OF CAT STEVENS�, "REMEMBER CAT STEVENS : THE ULTIMATE COLLECTION", et un coffret de quatre CDs qui est paru en octobre 2001, simplement intitul� "CAT STEVENS".
En 1983, Chris Blackwell s��tait jur� de faire revenir Cat Stevens � la musique profane. Il n'y est toujours pas parvenu.

Yusuf Islam travaille actuellement sur un nouvel album o� il racontera son parcours spirituel. Mais aujourd'hui, l'actualit�, c'est la sortie du CD "MAJIKAT", o� l'on peut retrouver Cat Stevens lors de la partie am�ricaine de sa tourn�e mondiale de 1976.
C'�tait � l'�poque une production ambitieuse qui alliait un spectacle de magie, une projection de films synchronis�s avec la musique et des d�cors innovants. "Majikat" est un reflet de l'ultime tourn�e de Cat Stevens avant qu'il n'abandonne l'industrie musicale pour devenir Yusuf Islam. Il existe �galement un DVD consacr� � cette tourn�e : il porte le m�me titre et il �tait d�j� sorti en juillet 2004.


DISCOGRAPHIE S�LECTIVE :


- "MATTHEW AND SON" (album � 1966)
- "NEW MASTERS" (album � 1967)
- "THE WORLD OF CAT STEVENS" (compilation � 1970)
- "MONA BONE JAKON" (album � 1970)
- "TEA FOR THE TILLERMAN" (album � 1970)
- "VERY YOUNG AND EARLY SONGS" (compilation � 1971)
- "TEASER AND THE FIRECAT" (album � 1971)
- "HAROLD AND MAUDE" (BO � 1972)
- "CATCH BULL AT FOUR" (album � 1972)
- "FOREIGNER" (album � 1973)
- "BUDDHA AND THE CHOCOLATE BOX" (album � 1974)
- "SATURNIGHT" (live album � 1974)
- "THE VIEW FROM THE TOP" (compilation � 1975)
- "GREATEST HITS" (compilation � 1975)
- "NUMBERS" (album � 1975)
- "IZITSO" (album � 1977)
- "CAT'S CRADLE" (compilation � 1977)
- "BACK TO EARTH" (album � 1978)
- "20 SUPER HITS BY CAT STEVENS" (compilation � 1980)
- "THE FIRST CUT IS THE DEEPEST" (compilation � 1981)
- "MORNING HAS BROKEN (GREATEST HITS, VOL. 2)" (compilation � 1981)
- "FOOTSTEPS IN THE DARK" (compilation � 1984)
- "CLASSICS" (compilation � 1987)
- "EARLY TAPES" (compilation � 1988)
- "FIRST CUTS" (compilation � 1989)
- "THE VERY BEST OF CAT STEVENS" (compilation � 1990)
- "REMEMBER CAT STEVENS : THE ULTIMATE COLLECTION" (compilation � 1999)
- "CAT STEVENS" (coffret � 2001)
- "MAJIKAT" (DVD � 2004)
- "MAJIKAT" (live album � 2005)
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jprock
Invit�





MessagePost� le: Ven Ao� 10, 2007 5:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Thanks Philou..! Wink
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Marc
kiloposteur


Inscrit le: 03 Avr 2005
Messages: 5220
Localisation: Badlands

MessagePost� le: Sam Ao� 11, 2007 9:38 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ca fait un peu double emploi avec le topic de JiPy.
On pourrait pas les fusionner?

Ca y est, revoil� mon "naturel" de modo qui reprend le dessus! Laughing
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MadPhil
Crazy ours


Inscrit le: 02 Avr 2005
Messages: 37619

MessagePost� le: Sam Ao� 11, 2007 1:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a d�j� tellement de doublons ici... un de plus , un de moins...

J'aurais aussi voulu plus d'ordre et de classement pour les topics "s�rieux" mais il faut bien se dire que ce n'est pas un site mais un forum.
L'id�al serait �videmment une combinaison "site - forum" comme du temps de Laurent Rieppi mais �a demande du temps et des comp�tences.
Mais il est � remarquer qu'un site comme Music in Belgium, qui est tr�s bien fait, complet, vari�, bien g�r� et tr�s visit�, a un forum qui ne marche pas du tout.

Participer � un forum et visiter un site sont donc des choses bien diff�rentes.
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Marc
kiloposteur


Inscrit le: 03 Avr 2005
Messages: 5220
Localisation: Badlands

MessagePost� le: Sam Ao� 11, 2007 1:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, c'est vrai le forum de MiB ne marche pas du tout et pourtant c'est un tr�s chouette site. A tel point que j'en ai fait ma page d'accueil.
Quant � l'ordre... bon c'est vrai qu'ici, le bordel est un peu de mise mais �a ne rend pas toujours les choses des plus faciles... Confused
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Simon
I'm a dick, a dick, a dictator!


Inscrit le: 04 Avr 2005
Messages: 25268
Localisation: Bruxelles

MessagePost� le: Sam Ao� 11, 2007 9:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne pense pas qu'il soit vraiment n� dans le faubourg londonien de Singlitter... Wink
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