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Phil1 · Postï¿½ le: Lun Oct 20, 2008 11:48 pm Sujet du message:

Ben pitï¿½t que le second concert ï¿½tait moins bon, hein ... va savoir ..

Pas de bol pour jolivoleuse alors .. Cool

Jovilover · Postï¿½ le: Mar Oct 21, 2008 1:14 pm Sujet du message:

Jovilover · Postï¿½ le: Mar Oct 21, 2008 4:50 pm Sujet du message:

JP, chouettes tes photos.. je pense que tu ï¿½tais mieux placï¿½ que moi pfff Laughing

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I'll never grow up and I'll never grow old
Blame it on the love of Rock & Roll

Phil1 · Postï¿½ le: Mar Oct 21, 2008 5:24 pm Sujet du message:

Toi, ï¿½ mon avis, t'as pas trop bien pigï¿½ le truc ... Laughing

Jovilover · Postï¿½ le: Mar Oct 21, 2008 6:24 pm Sujet du message:

jprock · Invitï¿½

jprock · Invitï¿½

L'avis de Thierry Coljon :

Ce sera sans doute la mï¿½me chose ce lundi soir, ï¿½ Forest-National : un vrai triomphe pour Leonard Cohen qui eut droit, dimanche, pour le premier de ses deux concerts bruxellois sold-out, ï¿½ plusieurs standing ovations.

A 74 ans, le chanteur quï¿½bï¿½cois a rï¿½pï¿½tï¿½ son concert brugeois de juillet mais avec une pï¿½che encore plus impressionnante. Lï¿½homme court sur scï¿½ne, met le genou ï¿½ terre plus dï¿½une fois et surtout, durant trois heures montre en main, livre un message empli d ï¿½amour, dï¿½espoir et dï¿½ï¿½nergie positive. On ne va pas ici refaire la critique dï¿½un concert ï¿½ lï¿½identique de celui de lï¿½ï¿½tï¿½ (notre texte est toujours consultable sur Frontstage) mais simplement rappeler quelle intemporalitï¿½ musicale nous avons vï¿½cue dimanche. Leonard Cohen, cï¿½est bien sï¿½r un grand poï¿½te et un mï¿½lodiste hors pair, cï¿½est aussi un homme au charme fou, ï¿½ la classe incroyable, avec son feutre quï¿½il ne cesse dï¿½enlever pour saluer le public ou ses musiciens. Enjouï¿½, Leonard remercie sincï¿½rement, du fond du cï¿½ur et avec ï¿½motion, lï¿½accueil chaleureux du public. De sa voix grave il nous chavire.

Quand on pense quï¿½au dï¿½part, cï¿½est pour des raisons financiï¿½res que Cohen a entrepris cette vaste tournï¿½e mondiale (sa secrï¿½taire particuliï¿½re plutï¿½t indï¿½licate lï¿½a laissï¿½e sur la paille pendant quï¿½il vivait sa spiritualitï¿½ dans un temple zen prï¿½s de Los Angeles), on se dit que la crise peut parfois avoir du bon. Car finalement, le succï¿½s inattendu de Cohen (cï¿½est la premiï¿½re fois quï¿½il ï¿½ fait ï¿½ Forest) nï¿½est autre que celui dï¿½une valeur sï¿½re en ces temps de tempï¿½te boursiï¿½re sur les certitudes. Lï¿½homme rassure, et ses chansons sont un refuge pour tout ce qui touche ï¿½ lï¿½ï¿½ternel. Il aura suffi quï¿½il disparaisse des scï¿½nes durant une quinzaine dï¿½annï¿½es, tout en livrant des disques qui nï¿½ont pas rencontrï¿½ de rï¿½el succï¿½s, pour quï¿½il passe sans prï¿½venir des Beaux-Arts ou de la salle reine Elisabeth dï¿½Anvers ï¿½ deux Forest-National. Sans nouveautï¿½s (son nouvel album se fait attendre !). On appelle ï¿½a le gï¿½nie mystï¿½rieux de la longï¿½vitï¿½.
THIERRY COLJON

jprock · Invitï¿½

L'avis de la libre Belgique :

Eternel Leonard Cohen
Vingt cinq ans qu'on attendait ce moment. Vingt cinq ans depuis la dï¿½couverte dans un grenier du 45t The Partisan. Enfin, ce dimanche 19 octobre 2008, nous avons eu le bonheur d'assister ï¿½ un concert de Leonard Cohen.

Dans l'inconfortable salle bondï¿½e et surchauffï¿½e de Forest National ï¿½ Bruxelles, le chanteur canadien - accompagnï¿½ de 6 musiciens, Javier Mas, Bob Metzger, Roscoe Beck, Dino Soldo, Neil Larsen et Rafael Gayol, et de 3 choristes, l'habituelle Sharon Robinson et les deux trï¿½s jolies Webb Sisters (il sait toujours aussi bien s'entourer) - nous a offert ses plus belles chansons.

Faisant son entrï¿½e en courant comme un gamin de 10 ans, Leonard Cohen (74 ans depuis ce 21 septembre), coiffï¿½ d'un chapeau de feutre, salue la foule, sourit et dï¿½bute son tour de chant.

Dance Me to the End of Love, Bird on the Wire, Who by Fire, Sisters of Mercy, The Gypsy's Wife, Anthem... Les titres se succï¿½dent et les applaudissements nourris ï¿½touffent le dï¿½but de chaque morceau.

Fin de la premiï¿½re partie. Aprï¿½s une pause d'une demi-heure, le groupe revient et entame Tower of Song. Leonard Cohen joue quelques notes sur son synthï¿½ et le public l'acclame. Lui, modestement, rï¿½pond en franï¿½ais : "Merci, c'est gentil."

Un genou souvent au sol, les deux mains sur le micro, les yeux fermï¿½s, le poï¿½te-chanteur, de sa voix belle et grave, envoï¿½te la salle. Seul ï¿½ la guitare, il interprï¿½te Avalanche. Sur les deux ï¿½crans gï¿½ants qui surplombent la scï¿½ne, un gros plan de son visage nous montre ses yeux gris bleu, un regard intense et perï¿½ant.

Grand moment de la soirï¿½e, aprï¿½s une interprï¿½tation magistrale du Partisan, le public ,debout, lui fait une longue ovation. Difficile de dï¿½crire cet instant, mais ce fut tout simplement "magique".

Nous ne sommes pas encore au bout de nos ï¿½motions. Suzanne, So Long Marianne, Hallelujah, Take this Waltz complï¿½tent cette seconde partie pleine de nostalgie et de sensibilitï¿½.

En rappel, notamment, une spendide version de If it Be Your Will par les Webb Sisters.

Comme pour son entrï¿½e, Leonard Cohen quitte la scï¿½ne en sautillant, l'air joyeux, ne se prenant pas au sï¿½rieux.

Au final, nous avons assistï¿½ ï¿½ un rï¿½cital inoubliable qui traverse quarante ans d'une carriï¿½re exemplaire d'un grand monsieur, gï¿½nï¿½reux en chansons et en remerciements sincï¿½res.

La toute grande classe...

Jovilover · Postï¿½ le: Sam Oct 25, 2008 10:27 am Sujet du message:

Sympa merci Cool

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jprock · Invitï¿½