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Chris Rea ... saga

 
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Phil1
Rwa des Belches


Inscrit le: 02 Avr 2005
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Localisation: Bruxelles

MessagePost� le: Mer F�v 08, 2006 6:25 pm    Sujet du message: Chris Rea ... saga Répondre en citant

pas de ma plume .. Wink


La saga de Chris Rea

A pr�s avoir fr�l� la mort � la suite d'une grave maladie, Chris Rea a ressenti un besoin vital de cr�ation et il s'est lanc� dans un projet partag� entre �criture, enregistrements et peinture. Cette boulimie cr�atrice vient de d�boucher sur un album unique et atypique. Intitul� "Blue Guitars", il se pr�sente comme un livre luxueux qui contient 11 CDs regroupant 137 chansons in�dites inspir�es par le blues sous toutes ses formes. On y trouve aussi un DVD et des reproductions de 50 de ses peintures, une nouvelle passion nourrie de sa musique. Au micro de Saga, Chris Rea parle longuement de sa vie, de sa maladie, de son amour de la guitare et du blues en particulier.


LA SAGA DE CHRIS REA EN INT�GRALE


"Nul n'est proph�te en son pays". Chris Rea a pu v�rifier � ses d�pens la v�rit� de ce proverbe. Longtemps snob� et ignor�, il a d� attendre la fin des ann�es 1980 pour �tre enfin reconnu en Angleterre.
Depuis, il a vendu des millions de disques. Il s'est aussi essay� au cin�ma en tant que r�alisateur et acteur, avant de revenir � ce qu'il sait faire le mieux : la musique.
Et puis la maladie s'en est m�l�e, faisant planer une ombre inqui�tante sur la suite de sa carri�re, voire sur sa vie. Ce probl�me �loign�, il a consacr� tout son temps � un projet partag� entre �criture, enregistrements et peinture.
Cette boulimie cr�atrice, qui a d�j� donn� les albums "Dancing down the stony road" et "The blue juke-box", vient de d�boucher sur un album unique et atypique.
Intitul� "BLUE GUITARS", il se pr�sente comme un livre luxueux. Il contient onze CDs qui regroupent cent trente-sept nouvelles chansons, toutes inspir�es par le blues sous ses formes les plus vari�es. On y trouve aussi un DVD et des reproductions de cinquante de ses peintures, une nouvelle passion inspir�e par sa musique.

Christopher Anton Rea est originaire du nord-est de l�Angleterre. Il est n� � Middlesbrough, le 4 mars 1951, dans une famille catholique d�origine irlando-italo-yougoslave.
On sait peu de choses sur son enfance et son adolescence. Tout ce que Chris veut bien avouer, c�est qu�il a quatre s�urs et deux fr�res, que son p�re dirige une petite entreprise de cr�mes glac�es, Mr. Really Good Ices, et qu�� l��poque, il n�a aucune ambition musicale particuli�re.
Un beau jour, alors qu�il se destine � une carri�re de journaliste, Chris Rea entend le solo de guitare de Joe Walsh sur �Rocky mountain way�. C'est une r�v�lation. Aujourd�hui encore, son admiration pour Joe Walsh est rest�e la m�me.

"A cette �poque, Joe Walsh, c'�tait vraiment pour moi la r�f�rence. Son album 'The smoker you drink' �tait si subtil. Au d�part, c'est le son de la slide qui m'a accroch� et j'ai voulu savoir qui jouait. C'�tait Joe Walsh. Et puis j'ai demand� � un copain de quel type d'instrument il s'agissait et d�s le lendemain, j'�tais l'heureux propri�taire d'un bottleneck et d'une guitare."

Chris Rea d�couvre la guitare de Joe Walsh en 1973. Il a donc d�j� vingt-deux ans lorsqu�il envisage d�embrasser une carri�re artistique. Le moins que l�on puisse dire, c�est qu�il n�a rien d�un musicien pr�coce.

"C'est parce que je n'avais pas le d�sir de devenir une rock star. Tous mes amis, eux, n'avaient que cette id�e en t�te : entrer dans un groupe, r�ussir, faire la f�te, gagner beaucoup d'argent, voyager. Moi, �a ne m'int�ressait pas de devenir c�l�bre. Ce n'est que lorsque la musique s'est impos�e � moi que j'ai commenc� � y penser s�rieusement. Et c'est la raison pour laquelle je ne l'ai pas fait avant."

Son apprentissage musical, vou� principalement � la guitare, Chris Rea le fait d�abord dans le circuit des clubs avec Cattermole, Rea & Taylor, un trio folk dans le style de Crosby, Stills & Nash.
En 1973, Chris devient le chanteur du groupe Magdalene en remplacement de David Coverdale qui vient de rejoindre Deep Purple. Il commence � �crire ses premi�res chansons et en 1974, il enregistre sous son nom un premier single, �So much love�, qui ne rencontre aucun succ�s. Entre-temps, Magdalene est devenu The Beautiful Losers.
En 1975, les Beautiful Losers se voient d�cerner le titre de �meilleur nouveau groupe� par le Melody Maker, mais ils ne parviennent pas � mettre � profit ce coup de projecteur et Chris Rea pr�f�re s�en aller.
D�pit�, il abandonne la musique de groupe pour un travail en solo. En 1977, il parvient � resigner avec la maison de disques qui avait sorti son premier single deux ans auparavant, Magnet Records.

Le premier album de Chris Rea, �WHATEVER HAPPENED TO BENNY SANTINI ?�, para�t en avril 1978. Il a �t� r�alis� par Gus Dudgeon, le producteur l�gendaire d�Elton John.
Le titre peut intriguer : c�est vrai, qui peut bien �tre ce Benny Santini ? Ce n�est pas une personnalit� m�connue, mais tout simplement le pseudonyme sous lequel Magnet avait envisag� de lancer Chris Rea.

"Au d�part, il y a simplement un commentaire sarcastique que j'avais fait lors d'une r�union avec ma maison de disques. Ce jour-l�, tout les tracassait : mon image, mon �tat, mon nom, enfin tout. Et j'ai lanc� cette blague : 'Il me faudrait un nom juif-italien, du genre Benjamin Santini'. C'�tait pour rire, mais � ma grande horreur, ils se sont mis � discuter tr�s s�rieusement du sujet. Et c'est pour cela que j'ai choisi ce titre."

L�album �Whatever happened to Benny Santini ?� contient la premi�re grande r�ussite de Chris Rea, �Fool (if you think it�s over)�, une chanson qu�il a �crite en pensant � l�une de ses s�urs.
C�est un petit succ�s en Angleterre, mais un v�ritable tube aux Etats-Unis, o� il se classe N�12. Ce titre conna�tra une seconde carri�re gr�ce � Elkie Brooks qui le reprendra au d�but de 1982.

Aux Etats-Unis, gr�ce au succ�s de "Fool (if you think it's over)", Chris Rea est nomin� pour le Grammy du �meilleur nouveau talent� de l�ann�e 78, aux c�t�s d�artistes comme Elvis Costello, Toto et les Cars.
Il tourne beaucoup et compose sa premi�re musique de film pour �Black Joy�. En f�vrier 79, il travaille de nouveau avec le producteur Gus Dudgeon pour son deuxi�me album, �DELTICS�.
Mais cette fois, les choses se passent mal. Chris n'est pas du tout content de la direction musicale que lui impose sa maison de disques, trop "vari�t�s" � son go�t. Il a les mains li�es et le disque traduit son d�sint�r�t pour un projet qui n'est pas le sien.

"L'enregistrement s'est mal pass� parce que Gus et moi, nous avions d�j� d�cid� de ne plus travailler ensemble. Mais nous �tions li�s par contrat et donc nous l'avons fait, contraints et forc�s. Pour ma part, je voulais travailler autrement, aller dans une direction diff�rente, et ce fut une grande frustration. D'ailleurs l'album s'est mal vendu. J'en garde un mauvais souvenir."

Surmontant l'�chec de "Deltics", Chris Rea est bien d�cid� � imposer sa musique. Profitant de l�exp�rience acquise, il produit lui-m�me son troisi�me album, �TENNIS�, qui sort en mars 1980.
�Tennis� est un disque o� il prend des risques, mais il y manque un titre commercial qui aurait pu l�entra�ner vers un succ�s plus cons�quent.

Chris Rea passe l'essentiel des ann�es 80 et 81 sur la route, mais il prend quand m�me le temps d��pouser son amie de longue date, Joan Lesley. C�t� musique, il est l'invit� surprise du troisi�me album solo de Bill Wyman.

"Bill Wyman est l'une des nombreuses personnes qui m'ont aid�. Pourtant il ne l'a fait ni consciemment, ni par charit�. Apr�s mon premier album et � cause de la production de Gus Dudgeon, beaucoup se posaient des questions sur ma musique. Est-ce que ce n'est pas un peu mou ? Est-ce que ce n'est pas trop impersonnel ? Et puis il y a eu tous ces gens qui venaient � mes concerts et qui semblaient les appr�cier : il y avait des membres de Queen, des Pretenders, des Rolling Stones. Et leur pr�sence a �t� comme une b�n�diction : elle signifiait que le v�ritable Chris Rea �tait fr�quentable. C'est pour cette raison que je dois beaucoup � tous ces musiciens."

En 1985, Chris Rea retrouvera Bill Wyman � l�occasion du projet �WILLIE & THE POOR BOYS�, un disque r�alis� au profit de la recherche sur la scl�rose en plaques. C�est lui qui chante sur �Baby please don�t go�, la reprise du standard de Big Joe Williams qui fut un succ�s pour Them.

Apr�s la parenth�se "Willie & The Poor Boys" qui nous a fait faire un petit bond en avant, nous retrouvons l�ordre chronologique de la carri�re de Chris Rea. Apr�s un quatri�me album baptis� simplement de son nom, Chris franchit un nouveau palier en mai 83 avec �WATER SIGN�. C'est un disque qu�il a co-produit avec Dave Richards et qu�il a enregistr� pratiquement seul.

Le single �I can hear your heart beat� est alors sans conteste sa plus grande r�ussite depuis ses d�buts. Une fois de plus, on se laisse prendre par ce qui constitue l'un des atouts majeurs de Chris : une voix rude et profonde que l'on croirait forg�e par l'alcool et la cigarette.

"Mes chanteurs favoris �taient le bluesman Joe Williams et, tu me crois ou tu ne me crois pas, Gene Kelly. Je me suis vraiment acharn� � d�velopper et � travailler ma voix pour qu'elle ressemble � celle de Gene Kelly. Je vais t'en donner un petit exemple... La voix n'est rien de plus qu'un instrument. La mienne n'a rien � voir avec les cigarettes ou l'alcool."

Apr�s l'�chec de �WIRED TO THE MOON�, son sixi�me album, Chris Rea prend la bonne d�cision. Plut�t que de continuer � faire tout lui-m�me (ou presque), il s�entoure d�un vrai groupe, compos� de professionnels aguerris, des talents exceptionnels mais discrets qui, � l�instar du clavier Max Middleton, n�ont jamais �t� attir�s par le vedettariat.
Le r�sultat de ce travail de groupe, l'album �SHAMROCK DIARIES�, sort en mars 1985. C�est un gros succ�s, qui lui donne notamment l�occasion de se r�concilier avec un public rock qui l�avait trop vite associ� � la grande vari�t� anglo-saxonne.
Gr�ce au succ�s du titre �Stainsby girls�, l'album �Shamrock diaries� est disque d�or en Angleterre, en Hollande et en Belgique, et disque de platine en Allemagne.

En avril 1986, le nouveau groupe de Chris Rea donne sa pleine mesure sur le tr�s jazzy �ON THE BEACH�. Sous une pochette on ne peut plus estivale, "On the beach" est un titre improbable pour un succ�s d�hiver.
C�est pourtant le cas, du moins pour l�Europe continentale qui retient ce morceau pour tenter d�oublier les rigueurs de la mauvaise saison 86 /87.
"On the beach", le titre qui permet � Chris Rea de convaincre m�me ses d�tracteurs les plus acharn�s, n'en constitue pas moins un incroyable paradoxe.

"On se dit : 'On the beach', c'est tr�s fort. Eh bien non. �a ne s'est pas vendu. C'est un des albums que j'ai le moins vendus. Et puis tout le monde est persuad� du contraire. C'est d'ailleurs le meilleur exemple possible pour celui qui voudrait faire un documentaire sur le ph�nom�ne des tubes, un cas d'�cole. Voil� une chanson connue dans le monde entier, 'On the beach' de Chris Rea, et c'est l'une de celles que son auteur a le moins vendues."

Tout le monde s'accorde � reconna�tre que Chris Rea a du talent, mais il est toujours � la recherche d�un grand succ�s chez lui, en Angleterre, un succ�s qui lui permettrait de s�affirmer et de s�imposer d�finitivement.
Mais ce n'est pas pour tout de suite. Au cours de l'�t� 1987, il d�croche bien un nouveau tube avec une version r�enregistr�e de "Josephine", mais uniquement en France, le pays pour lequel ce single a �t� sp�cialement con�u.
Cette chanson, dont la version originale figure sur l'album "Shamrock diaries", est d�di�e � la fille a�n�e de Chris, n�e le 16 septembre 1983.

Cela fait maintenant dix ans et huit albums que Chris Rea se consacre enti�rement � la musique. En septembre 1987, il revient � un rock plus carr� sur �DANCING WITH STRANGERS�.
En Angleterre, c'est l�album de la reconnaissance d�finitive. Enregistr� en Allemagne et en France, aux studios Miraval, il se classe N�2 des ventes, seulement barr� pour la premi�re place par le �Bad� de Michael Jackson.
Pour Chris, N�1 ou N�2, cela n'a gu�re d'importance, car il fait partie de ceux qui donnent la priorit� � la musique et non � la r�ussite commerciale.

"Pour moi, le monde de la musique a toujours �t� partag� en deux cat�gories. Il y a ceux qui parlent guitare, qui �tudient le style, qui comparent les fa�ons de jouer, bref dont la pr�occupation essentielle est la musique. Et seulement la musique. Et puis il y a les autres, ceux qui veulent devenir riches et c�l�bres, et pour qui la musique n'est que le moyen d'y parvenir. Je ne suis pas de ceux-l�. J'appartiens � la premi�re cat�gorie. Je ne sais pas ce qu'il faut faire pour �tre riche et c�l�bre. Je crois que c'est un art en soi, qui n'a rien � voir avec la musique. Madonna, par exemple, j'aime beaucoup le personnage, mais je ne crois pas qu'elle fasse le m�me m�tier que moi."

En octobre 1988, Chris Rea propose �NEW LIGHT THRU� OLD WINDOWS". C'est un �Best of� qui va bien au-del� de la simple compilation, puisqu'il y propose douze titres importants de sa carri�re, mais qu'il a r�enregistr�s, avec de nouveaux arrangements et de nouvelles sonorit�s.
En octobre 89, �THE ROAD TO HELL�, son onzi�me album, montre Chris Rea bien install� dans ses habitudes. Il a retrouv� le studio Miraval, le producteur Jon Kelly et son groupe habituel qu�il a baptis� The Fireflies.
Le single �The road to hell (part 2)� grimpe jusqu�� la neuvi�me place du hit-parade britannique. Quant � l�album, il est N�1 avec des ventes qui d�passent le million d�exemplaires.

Sur le m�me mod�le que "The Road to Hell", Chris Rea publie �AUBERGE� en f�vrier 1991. Sous une pochette r�alis�e par le peintre Alan Fearnley, il propose onze nouvelles chansons qui le propulsent pour la deuxi�me fois cons�cutive en t�te des hits-parades de son pays.
Avec beaucoup de philosophie, Chris Rea savoure cette r�ussite : il sait qu'il ne pourra pas toujours se maintenir au sommet et que le plus important, c'est de durer.

"Tu sais, une carri�re est faite de succ�s et de rat�s. Toutes mes idoles ont connu �a : Joe Walsh n'a eu qu'un seul tube. Joni Mitchell, Van Morrison, Eric Clapton, Mark Knopfler, la chance va et vient mais ils sont toujours l�. Mon id�e, c'est qu'il faut continuer � faire ce que tu as � faire, et c'est tout. Que tu aies un hit ou non indique simplement le degr� d'efficacit� de ta maison de disques. Je l'ai toujours dit : si tu obtiens un hit, c'est gr�ce � ta maison de disques. Il n'y a aucun doute pour moi. Tu peux faire une mauvaise chanson et une bonne maison de disques en fera un tube. Tu peux faire une bonne chanson et une mauvaise maison de disques s'arrangera pour que personne ne l'entende."

En octobre 1992, sur �GOD�S GREAT BANANA SKIN�, la guitare indolente de Chris Rea continue � �voquer ses ma�tres du Sud des Etats-Unis : J.J.Cale, Ry Cooder, Lowell George et Joe Walsh.
Parall�lement, il continue � travailler pour le cin�ma. Il signe la musique du film �Soft top, hard shoulder�, dont le titre g�n�rique vient conclure son dernier disque.
En novembre 93, Chris Rea est au g�n�rique de l�album �DUETS� d�Elton John, avec qui il chante "If you were me". Toujours tr�s prolifique, il continue � publier un album par an, en plus des nombreux in�dits qui pars�ment ses maxi CD's.
En octobre 1993, il propose �ESPRESSO LOGIC�. L'album avait �t� annonc� par le single �Julia�, une chanson d�di�e � sa seconde fille, Julia Christina, n�e le 18 mars 1989.

Fin 1994, "THE BEST OF CHRIS REA� est une compilation de ses seize plus grands succ�s, la plupart dans leurs versions remani�es de l'album "New light thru' old windows".
Chris est alors tr�s occup� par l'�criture et la r�alisation de son premier film, "La passione". Il sort en novembre 1996, en m�me temps que l'album qui porte le m�me titre.
Le film est en partie autobiographique. Il se passe dans l�Angleterre du d�but des ann�es 60 et raconte l�histoire d�un petit gar�on d�origine italienne, le fils d�un modeste marchand de glaces qui gravit les marches de la r�ussite sociale avec l�obsession de r�aliser son r�ve de jeunesse : poss�der une Ferrari et aller vivre en Italie.
L�album �LA PASSIONE� constitue la bande originale du film. Chris a choisi de nous plonger dans l�ambiance musicale de cette �poque o� les crooners r�gnaient sur le hit-parade britannique. Avec ses violons omnipr�sents, ses orchestrations charg�es et la participation de la diva Shirley Bassey, on est loin du rock et de la pop.
Les fans sont d�rout�s et ils boudent � la fois l'album et le film. Mais Chris Rea prend tout cela avec beaucoup de philosophie.

"It's life, c'est la vie. Parfois �a marche, parfois �a ne marche pas. Mais cet �chec m'a �t� tr�s b�n�fique. C'�tait la premi�re fois que je me lan�ais dans l'aventure du cin�ma et cela m'a donn� l'occasion de d�couvrir les emb�ches li�es � ce m�tier. Maintenant je sais comment cela fonctionne et je vais donc continuer � �crire pour le cin�ma en tirant le maximum de profit de cette exp�rience. Plus de connaissances �gale moins de d�boires en perspective."


Chris Rea n'est pas du genre � se laisser rebuter par un �chec. D�s le mois d'ao�t 1997, il retrouve les plateaux de tournage, mais cette fois comme acteur. Dans le film de Michael Winner, "Parting shots", il tient le r�le principal, celui d'un photographe atteint d'une maladie incurable qui d�cide de se d�barrasser de ses ennemis en utilisant la mani�re forte.
En janvier 98, c'est Chris Rea le musicien qui fait � nouveau l'actualit� avec la parution de son nouvel album, "THE BLUE CAF�". C'est un disque dans la lign�e de "Road to Hell" et d'"Auberge", destin� � le r�concilier avec son public. Et l� encore, le cin�ma n'est pas loin.

"'The Blue Caf�' est au d�part le titre d'une s�rie que j'ai �crite pour la t�l�. Dans le script, chaque semaine, un type diff�rent entre au 'Blue Caf�' et raconte une histoire, ou son histoire, au barman. C'est de l� que sont n�es les chansons qui composent l'album. C'est donc chaque fois une personne diff�rente qui parle et qui �voque, l'une la perte d'un �tre cher, l'autre son d�saccord avec un tiers, comme dans 'Square Peg, round hole'. Ou bien ce sont deux personnes qui tentent de se r�concilier apr�s une dispute. 'The Blue Caf�', �a m'a sembl� un bon titre."

1998 voit encore la parution d'un nouveau "BEST OF CHRIS REA". Il est r�serv� exclusivement au march� fran�ais et il contient un in�dit, "Lies become the truth".
Auteur-compositeur tr�s en verve, Chris Rea parvient � r�aliser un disque chaque ann�e, ou presque. Apr�s "The Blue Caf�", il publie en 1999 "THE ROAD TO HELL, PART 2", la suite de la chanson mythique qui lui avait valu son premier N�1 dix ans plus t�t.
Chris nous explique pourquoi et comment il a choisi de revisiter le th�me de sa "Route vers l'Enfer".

"En fait, l'histoire se passe dix ans plus tard et � chaque chanson correspond une chanson de l'album 'The Road to Hell, Part 1'. La grande diff�rence, c'est que dans cette suite, le personnage principal est heureux dans sa voiture. Il n'est plus inquiet, il aime sa voiture, il aime les embouteillages, il aime �tre assis dans l'intimit� de sa voiture au milieu des embouteillages � �couter la radio. L'id�e de 'Road to Hell, Part 2' m'est venue d'un ami. Il m'a racont� qu'un jour, il �tait arriv� � la maison avec vingt minutes d'avance sur son horaire habituel et qu'il �tait rest� assis dans sa voiture devant chez lui pour �couter la fin de l'�mission de radio qu'il avait l'habitude de suivre durant son trajet. Sa famille le voyait par la fen�tre et avait pens� qu'il �tait devenu fou. A �couter cette histoire, je me suis dit que le monde avait chang� : la voiture, ce n'�tait plus la GTI des ann�es 80. C'�tait devenu un cocon intime et douillet o� les gens aimaient de plus en plus s'abriter. Et c'est de l� qu'est parti le disque."

En octobre 2000, Chris Rea publie "KING OF THE BEACH", mais la tourn�e pr�vue pour la promotion de ce nouvel album doit �tre annul�e, car Chris est gravement malade.
Op�r� en urgence, il aborde ensuite une longue et p�nible convalescence. C'est alors qu'il se rend compte qu'il n'a pas encore enregistr� son ultime album, celui sur lequel on pourrait vraiment le juger, et c'est ce qui va l'aider � surmonter cette �preuve.

"C'est une histoire plut�t dr�le, mise a part bien s�r la trag�die de la maladie. Quand ils m'ont fait la piq�re pour m'anesth�sier, j'ai commenc� tout doucement � sombrer dans l'inconscience, et une des derni�res choses que j'ai entendues, c'est une infirmi�re qui disait : 'C'est lui qui a �crit cette chanson, 'On the beach'. Et l�, j'ai pens� : 'Non, non, non, non, ce n'est pas le souvenir que je veux laisser'. Je n'ai rien contre 'On the beach', mais cette fille ne sait rien de la slide guitar, du blues, de mon amour profond pour le blues. Alors je me suis dit : 'Je vais m'en sortir, il faut que je m'en sorte, parce qu'il me reste encore quelque chose � faire'. Et c'est ce disque".

Pendant sa convalescence, Chris se plonge dans la pr�paration de son nouveau disque. Il s'appelle "DANCING DOWN THE STONY ROAD" et para�t en septembre 2002. C'est un album essentiellement autobiographique, qui revient aux sources du blues et du gospel.

"C'est effectivement autobiographique. Tout vient de cette terrible maladie qui m'a frapp� il y a un an et demi. J'ai d� subir une op�ration qui a dur� quinze heures, et on ne m'avait donn� qu'une chance sur trois de m'en sortir. Pendant la p�riode de dix-huit semaines qui a suivi, � l'h�pital et en maison de convalescence, j'ai eu le temps de gamberger. Et quand j'ai commenc� � aller mieux, ce que j'ai voulu, c'est faire ce que j'aime, pas me bagarrer avec des maisons de disques, des producteurs et des remixeurs. Faire simplement ce que j'ai toujours aim�. C'est le gospel et le blues qui m'ont amen� � faire ce m�tier. Ceux qui m'aiment le savent, ils me connaissent comme un chanteur-guitariste qui joue du jazz, du gospel et du blues. C'est la couleur que j'ai voulu donner � ce disque."

Pour Chris Rea, "Dancing down the stony road" est plus une mise au point qu'un testament.

"Ce que je souhaiterais, m�me maintenant que je suis tir� d'affaires, c'est que les gens se disent : 'Je connais Chris Rea, c'est un guitariste qui joue du jazz, du blues et du gospel'. Parce que la plupart continuent de penser, � cause de ma longue carri�re, que j'ai eu de gros succ�s avec des tas de remixes et choses du genre. Ce qui est important pour moi, c'est de ne pas �tre incompris. Je veux montrer que, quelque part entre B.B. King et tous ces bluesmen, il y a Chris Rea, dans la m�me cat�gorie".

Enregistr� dans le sud de la France, aux studios Miraval, o� Chris Rea a souvent travaill� dans le pass�, "Dancing down the stony road" para�t sur le label que le chanteur vient de cr�er, Jazzee Blue. Plus que jamais, Chris Rea entend bien mener sa carri�re comme il l'entend.
Sur le m�me principe, il publie "THE BLUE JUKE-BOX" en mars 2004.

Le blues et la guitare sont deux cl�s dans la carri�re de Chris Rea. Il faut maintenant y ajouter la peinture, mais une peinture directement inspir�e par la musique. L'addition de ces trois �l�ments vient de donner "BLUE GUITARS", le dernier pari insens� de Chris Rea.
"Blue Guitars" est un objet �tonnant qui ressemble � un beau livre. Quand on l'ouvre, on s'aper�oit qu'il renferme onze CDs et un DVD. En feuilletant ses pages, on d�couvre les reproductions de cinquante toiles peintes par Chris, toutes inspir�es par la guitare et par la musique.
"Blue Guitars" propose cent trente-sept nouvelles chansons d�di�es au blues sous toutes ses formes, depuis les origines jusqu'� ses d�clinaisons les plus modernes, en passant par la Louisiane, le Texas et Chicago.
Physiquement affaibli par la maladie, Chris Rea a annonc� que la tourn�e europ�enne qu'il a programm�e pour cette ann�e sera la derni�re. Si sa sant� le lui permet, cette tourn�e devrait commencer � Bruxelles le 22 f�vrier et passer par le Casino de Paris le 21 mars.


DISCOGRAPHIE :



"So much love" / "Born to lose" (single � 1974)
- "WHATEVER HAPPENED TO BENNY SANTINI ?" (album � 1978)
- "DELTICS" (album � 1979)
- "TENNIS" (album � 1980)
- "CHRIS REA" (album � 1982)
- "WATER SIGN" (album � 1983)
- "WIRED TO THE MOON" (album � 1984)
- "SHAMROCK DIARIES" (album � 1985)
- "ON THE BEACH" (album � 1986)
- "Driving home for Christmas" (single � 1986)
- "DANCING WITH STRANGERS" (album � 1987)
- "Josephine" (version fran�aise)(single � 1987)
- "NEW LIGHT THRU' OLD WINDOWS" (compilation � 1988)
- "THE ROAD TO HELL" (album � 1989)
- "AUBERGE" (album � 1991)
- "Winter song" (single � 1991)
- "GOD'S GREAT BANANA SKIN" (album � 1992)
- "ESPRESSO LOGIC" (album � 1993)
- "THE BEST OF CHRIS REA" (compilation � 1994)
- "LA PASSIONE" (BO � 1996)
- "THE BLUE CAF�" (album � 1998)
- "THE BEST OF CHRIS REA" (compilation + in�dit "Lies becomes the truth" � 1998)
- "THE ROAD TO HELL, PART 2" (album � 1999)
- "KING OF THE BEACH" (album � 2000)
- "THE VERY BEST OF CHRIS REA" (compilation � 2001)
- "DANCING DOWN THE STONY ROAD" (album � 2002)
- "THE BLUE JUKE-BOX" (album � 2004)
- "BLUE GUITARS" (livre-album � 2005)
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Jackinzebox
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MessagePost� le: Jeu F�v 09, 2006 4:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En plus il n'est vraiment pas cher le coffret "Blue Guitars", je crois bien que je vais me le payer...
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jprock
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MessagePost� le: Jeu F�v 09, 2006 7:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jackinzebox a �crit:
En plus il n'est vraiment pas cher le coffret "Blue Guitars", je crois bien que je vais me le payer...

Moi qui le poss�de, je te le conseille Jack. Wink
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