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Phil1
Rwa des Belches
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Messages: 31981
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 Post� le: Ven Mar 10, 2006 4:28 pm Sujet du message: Bob Seger ... saga |
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Pas de moi mais bonne lecture quand m�me .. 
La saga en int�grale
Robert Clark Seger est n� � Detroit, dans le Michigan, le 6 mai 1945. D�s sa prime enfance, Bob est initi� � la musique par son p�re, Stewart, un infirmier qui travaille chez Ford et qui, � ses moments perdus, dirige son propre groupe, le Stewart Seger Orchestra.
A la maison, il y a un piano, mais aussi une guitare, un ukul�l�, un banjo, un saxophone et une clarinette sur laquelle le jeune gar�on prend ses premi�res le�ons, mais sans attrait particulier pour l�instrument.
Bob Seger a dix ans lorsque son p�re quitte le domicile familial pour aller tenter sa chance en Californie. Avec sa m�re Charlotte et son grand fr�re George, il quitte alors une banlieue bourgeoise pour un quartier plus modeste de Ann Harbor o� il va passer toute sa jeunesse.
De son p�re, Bob a conserv� le virus de la musique. Tr�s vite, il abandonne la clarinette pour le piano et la guitare, et il fait ses premi�res armes au sein des Decibels, un trio qui anime les f�tes du lyc�e.
Sa scolarit� termin�e, Bob Seger rejoint les Town Cryers, puis, en 1964, les Omens o� il tient les claviers. Les Omens jouent leur propre mat�riel et c�est avec Doug Brown, qui est � l��poque le leader et le chanteur du groupe, que Bob �crit ses premi�res chansons.
D�but 66, pour leur coup d�essai, les Omens s�amusent � enregistrer une parodie du N�1 am�ricain de Barry Sadler, �The ballad of the green berets�, qu�ils intittulent �Thank you yellow beret�. La guerre du Vietnam fait rage, et nos plaisantins ont pris bien soin de publier leur 45-tours sous un pseudonyme, The Beach Bums.
A ce moment, les Omens sont pris en main par un promoteur local, Eddie �Punch� Andrews. En fait, c�est Bob Seger qui int�resse �Punch� ; il a devin� son �norme potentiel et d�cide de r�organiser le groupe autour de lui.
Les Omens deviennent Bob Seger & The Last Heard, Bob passant � la guitare solo et au chant. Ils publient un premier 45-tours, �East Side story�, sur le label Cameo/Parkway qui, pour l�anecdote, appartient � Allen Klein, le futur homme d�affaires des Beatles.
Bob Seger & The Last Heard publient quatre autres singles, dont �Heavy music�, un rock dur et violent o� l�on sent l�influence de James Brown. Il para�t sur Hideout Records, le label cr�� par �Punch� Andrews.
�Punch� s�occupe aussi des int�r�ts d�un autre groupe de Detroit, les Mushrooms, dans lequel joue le jeune Glenn Frey. Bob Seger �crit et produit leur single �Such a lovely child�. C�est la naissance d�une amiti� qui d�bouchera sur une collaboration entre les Eagles et Bob Seger que nous �voquerons dans quelques instants.
De succ�s locaux en succ�s locaux, la cote de Bob ne cesse de grimper. Il met � profit le d�part de Doug Brown, l�ancien leader des Omens rel�gu� au second plan, pour former le Bob Seger System qui signe chez Capitol en 1968.
D�s f�vrier 69, le Bob Seger System obtient un hit national avec le titre g�n�rique de son premier album, �RAMBLIN� GAMBLIN� MAN�, un parfait exemple de rhythm & blues blanc qui atteint la 18�me place des charts.
On pense � ce moment que le Bob Seger System est au d�but d'une belle carri�re, d�autant que la sc�ne rock de Detroit conna�t une p�riode euphorique avec les MC5, les Stooges d�Iggy Pop et les Amboy Dukes de Ted Nugent.
Mais l��chec commercial des deux albums suivants, �NOAH� en octobre 69, et �MONGREL� une ann�e plus tard, conduit � la dissolution pr�matur�e du groupe.
�Mongrel� propose tout de m�me �Lucifer�, une composition dans la veine de Creedence qui est un mini-succ�s dans les discoth�ques. Il contient aussi une reprise de �River deep, mountain high� qu'il vaut mieux oublier, par charit� pour Bob Seger.
D�sormais en solo, Bob Seger publie �BRAND NEW MORNING� en novembre 71, un album acoustique qui ne rencontre pas plus d��cho que ses tentatives pr�c�dentes.
D�courag�, il abandonne la musique pour reprendre ses �tudes, mais la passion est la plus forte et bien vite, on le surprend � faire le b�uf avec le duo Teegarden & Van Winkle.
�J�ai toujours �t� dans la musique�, d�clarera-t-il en 1975. �J�aime tellement �a que je ne me vois pas faire autre chose. Le jour o� plus personne ne viendra m��couter, je choisirai s�rement d��tre disc-jockey�.
Avec l�aide de �Punch� Andrews qui est devenu son manager, son producteur et son ami, Bob Seger monte son propre label, Palladium Records, distribu� par Reprise.
C'est donc sur son label qu'il publie �SMOKIN� O.P.�S� en juillet 72. O.P.�s signifie �Other Persons� ; c'est une expression du Middle West utilis�e pour d�signer les �trangers.
Les �trangers en question, ce sont les auteurs des chansons qu�interpr�te ici Bob Seger, puisqu�il s�agit essentiellement d�un album de reprises.
Au g�n�rique de �Smokin� O.P.�s�, on trouve �If I were a carpenter� de Tim Hardin, �Love the one you�re with� de Stephen Stills, ou encore �Bo Diddley� de Bo Diddley.
Bob Seger propose en plus deux compositions personnelles, �Someday� et �Heavy music�, son succ�s de 1967 avec le groupe Last Heard. Mais ce qu�il faut surtout retenir de cet album, c�est que Bob a quasiment abandonn� la guitare solo pour se concentrer sur le chant; et sa voix �raill�e et puissante fait merveille.
En f�vrier 73, �BACK IN �72� est enregistr� en grande partie � Muscle Shoals, en Alabama, avec notamment la participation de J.J. Cale sur la reprise du �Midnight rider� de Greg Allman.
Les critiques sont tr�s bonnes, mais le public n'est pas encore au rendez-vous. Sauf bien s�r chez lui, dans son fief du Michigan, o� il est d�j� une institution. Ce sont en fait les deux albums suivants qui vont pr�parer l��closion de Bob Seger.
Pour �SEVEN�, en avril 74, Bob Seger assemble un nouveau groupe qu�il baptise �The Silver Bullet Band�, litt�ralement : l�orchestre de la balle d�argent.
Il se compose d�Andrew Abbott � la guitare, Rick Manasa aux claviers, Chris Campbell � la basse et Charlie Martin � la batterie.
Leur pr�sence est encore discr�te puisqu�il ne jouent que sur une moiti� de l�album, la seconde partie ayant �t� r�alis�e avec l�aide de musiciens de Nashville, notamment Charlie McCoy.
Le Silver Bullet Band accompagne Bob Seger sur �Get out of Denver�, un hit mineur qui confirme un talent de compositeur en pleine �volution.
Bob Seger retrouve ensuite Muscle Shoals, sa section rythmique et ses cuivres, pour l�enregistrement de son huiti�me album. Il le baptise �BEAUTIFUL LOSER�, le perdant magnifique, un qualificatif qu�il pourrait s�appliquer, mais qu�il a choisi en r�f�rence au livre �ponyme de Leonard Cohen dont il est un fervent admirateur.
�Beautiful loser� est refus� par Reprise qui ne le trouve pas assez commercial et c�est Capitol qui r�cup�re ainsi Bob Seger pour la seconde fois.
La ballade �Jody girl�, �Katmandu�, et la reprise incendiaire de �Nutbush City limits� assurent le succ�s - encore relatif - du disque.
En tout cas, �Beautiful loser� se vend plus que les sept premiers albums de Bob Seger r�unis.
Apr�s le remplacement du clavier Rick Manasa par Robyn Robbins et l�arriv�e du formidable saxophoniste Alto Reed, le Silver Bullet Band devient le groupe permanent de Bob Seger, un groupe exceptionnel, proche du E. Street Band de Bruce Springsteen auquel on le comparera souvent.
C�est donc avec le Silver Bullet Band que Bob Seger enregistre le double �LIVE BULLET�, les 4 et 5 septembre 1975, au Cobo Hall de Detroit devant 24 mille compatriotes tout acquis � sa cause.
C�est un v�ritable br�lot, quatre faces de rock pur, l'�gal des meilleurs albums publics jamais r�alis�s. Mais surtout, pour Bob Seger, c�est enfin le d�but de la cons�cration apr�s dix ann�es de frustrations et de d�convenues.
�Live bullet�, qui para�t en avril 76, est tr�s vite certifi� disque d�or et reste class� dans les hits-parades pendant une ann�e enti�re. Mais il le doit encore en grande partie aux seules ventes du Middle West.
La reconnaissance nationale, Bob Seger l�obtient en novembre 76 avec �NIGHT MOVES, qui est certifi� disque de platine le jour m�me de sa sortie et que la critique consid�re comme l�un des meilleurs albums de son �poque.
Le titre g�n�rique est N�4, alors que la ballade �Mainstreet� et �Rock and roll never forgets� se classent dans le Top 40.
Bob Seger semble maintenant assur� d�une place au panth�on du rock, une place qu�il m�ritait bien avant qu�on la lui donne.
Dans le courant de l�ann�e 77, le batteur Charlie Martin est victime d�un accident de voiture qui le laisse paralys�. Il est remplac� par Richard Teegarden qui avait fait partie du groupe de Bob Seger � l��poque de �Smokin� O.P.�s�.
�STRANGER IN TOWN� para�t en mai 78. On y retrouve une fois de plus la section rythmique de Muscle Shoals et on y remarque la pr�sence des deux Eagles Glenn Frey et Don Felder � la guitare.
Bob Seger reprend la formule gagnante de l�album pr�c�dent en alternant ballades poignantes et rocks � l��nergie d�vastatrice. C'est sur ce disque que l'on trouve �Old time rock and roll�, que Johnny Hallyday adaptera en fran�ais pour en faire �Le bon temps du rock & roll�.
Dans son �Best of� de 1994, Bob Seger fera ce commentaire � propos de �Old time rock and roll� : �Cette chanson m�avait �t� adress�e par la section rythmique de Muscle Shoals ; c��tait une simple d�mo avec un autre chanteur. J�ai r��crit les couplets, mais j�ai demand� � ne pas �tre cr�dit� comme le co-auteur du texte. Ce fut une erreur, car 'Old time rock and roll' est aujourd�hui le second titre le plus diffus� de tous les temps sur les juke-boxes am�ricains, juste derri�re 'Crazy' de Patsy Cline."
En effet, en 1992, Bob a re�u un "Legend of the Jukebox Award" pour officialiser ce record.
Outre �Old time rock 'n' roll�, "Stranger in town" renferme trois autres tubes : "Still the same", �Hollywood nights� et �We�ve got tonight�.
En 1978, sur son album "Stranger in town", Bob Seger accueillait les deux Eagles Glenn Frey et Don Felder. En octobre 79, il collabore � l�album des Eagles, �The last run� o� il co-signe leur N�1, �Heartache tonight�.
Et le va-et-vient continue : en mars 80, Don Henley, Glenn Frey et Timothy B. Schmit font les ch�urs sur �Fire lake�, le titre vedette du nouvel album de Bob Seger, �AGAINST THE WIND�.
Le Silver Bullet Band a perdu son clavier, Robyn Robbins, qui est remplac� par des invit�s prestigieux comme Bill Payne (de Little Feat) ou Dr. John.
Mais sur le fond, la musique reste la m�me. �Against the wind� se classe N�1 des albums et offre � Bob Seger son premier Grammy Award.
Pour la tourn�e qui suit, Bob Seger fait appel � Craig Frost, l�ancien clavier de Grand Funk Railroad, et c�est avec lui qu�est enregistr� le double album public �NINE TONIGHT�.
Pour ce qu�il faut consid�rer comme un �Live Bullet� num�ro 2, ce sont les publics du Cobo Hall de Detroit et du Boston Garden qui ont �t� mis � contribution. Bob leur d�die le disque, ainsi qu�� tous les spectateurs devant qui il a jou� un jour, parce qu�ils restent, dit-il, "sa meilleure raison de monter sur sc�ne�.
En 1982, Bob Seger compose �That girl� et �Nobody�s business� pour les premiers albums solo respectifs de Glenn Frey et Don Henley.
En d�cembre, il publie �THE DISTANCE� et obtient un nouveau succ�s avec �Shame on the moon�, une ballade sign�e Rodney Crowell.
Le verso de la pochette de l'album "The Distance" montre le Silver Bullet Band r�duit � trois musiciens : Chris Campbell, Alto Reed et Craig Frost. En revanche, comme pour compenser, les invit�s sont nombreux et ils font tous partie du cercle des amis : Roy Bittan (du E. Street Band), Russ Kunkel, Waddy Wachtel, Danny Korchtmar, ainsi que les incontournables Glenn Frey et Don Felder.
Bob Seger dispara�t alors pendant trois longues ann�es. Il ne sort pas d�album, n�entreprend aucune tourn�e, ne donne aucune interview, mais d�croche pourtant deux petits succ�s gr�ce � des bandes originales de films.
En septembre 83, Tom Cruise mime �Old time rock and roll� dans le film �Risky business� ; cela suffit pour que la chanson, qui date de 1979, retrouve une bonne place dans les charts.
En janvier 85, sur la bande originale du film �Teachers� (en fran�ais : �A bas les profs!�), on trouve un in�dit de Bob Seger, "Understanding", qui grimpe jusqu'� la 11�me place du hit-parade am�ricain.
Un nouvel album de Bob Seger, LIKE A ROCK�, voit enfin le jour en avril 86. Le trou de trois ann�es qui s�pare �The distance� de �Like a rock� a des raisons � la fois sentimentales et professionnelles.
Sentimentales, car Bob a eu beaucoup de mal � surmonter l��chec de son mariage apr�s onze ann�es de vie commune ; professionnelles, car il a d�cid�, par pur challenge, de produire lui-m�me son album, et pour cela, il a d� apprendre le m�tier de A � Z.
Contrairement aux albums pr�c�dents, �Like a rock� ne donne pas de tube et cela, malgr� la pr�sence de Jackson Browne et de Rick Vito, le futur guitariste de Fleetwood Mac.
Les singles qui en sont extraits, �American storm�, �It�s you�, �Miami� ou �Like a rock�, ont un comportement honorable dans les charts, mais sans plus.
Alors que l'on parle d�j� de d�clin � son propos, Bob Seger, le battant, n�a pas dit son dernier mot : en ao�t 87, il est pour la premi�re fois N�1 des singles avec �Shakedown�, un extrait de la bande originale du film �Le flic de Beverly Hills 2�.
�Shakedown� est une composition d�Harold Faltermeyer et de Keith Forsey qui �tait destin�e au d�part � Glenn Frey. Bien qu�il n�appr�cie gu�re le texte de la chanson, Glenn s�appr�te � l�enregistrer lorsqu�il est victime d�une laryngite.
Dans l�urgence, il se tourne vers son ami Irvin Azoff qui est aussi l�ancien manager des Eagles. Celui-ci pense imm�diatement � Bob Seger qui accepte finalement d�enregistrer �Shakedown� s�il peut en r��crire les paroles.
On conna�t le r�sultat. Le soir o� la chanson atteint la premi�re place des classements, Glenn Frey, qui, rappelons'le, est n� pr�s de Detroit, appelle Bob Seger pour le f�liciter.
Et il ajoute : �Au moins, l�argent restera dans le Michigan !�
Fin 87, Bob Seger retrouve le Silver Bullet Band pour enregistrer �Little drummer boy�, un classique de No�l qu�il donne � l�association caritative Special Olympics International et qui figure sur l�album �A very special Christmas�.
En 1989, Bob fait une apparition surprise sur �Let it roll�, l�album qui marque le retour de Little Feat. Il reprend aussi �Blue monday� de Fats Domino pour la bande originale du film �Road house�, une version enregistr�e avec Steve Lukather, le guitariste de Toto.
Pour d�couvrir un nouvel album, il faudra encore patienter deux ann�es, jusqu�en septembre 91 exactement. Le disque qui marque le retour tant attendu de Bob Seger s'appelle "THE FIRE INSIDE". Il a �t� enregistr� sur une p�riode de deux ans entre Los Angeles et Nashville.
Les invit�s sont nombreux et ce sont pour la plupart des habitu�s, mais il y a aussi quelques nouveaux comme Joe Walsh, Bruce Hornsby, la violoniste Lisa Germano et le guitariste Dean Parks.
Et une fois de plus, c�est le Silver Bullet Band qui assure la coh�sion de l�ensemble. Sur �The fire inside�, Bob Seger reprend deux chansons de Tom Waits, mais c�est l�une de ses propres compositions, �The real love�, qui lui apporte un nouveau succ�s.
En novembre 1994, apr�s plus de 25 ans de carri�re, Bob Seger publie son premier �best of�. C�est une collection de 14 titres qui va de �Turn the page� en 72 � �The fire inside� en 91, et dont le titre, �GREATEST HITS�, peut sembler quelque peu usurp�.
En effet, on y trouve les grands classiques comme �Still the same�, �Night moves� et �Old time rock and roll�, mais les deux plus gros succ�s de Bob Seger en terme de hit-parade en sont absents : �Shame on the moon� (N�2 en 83) et �Shakedown� (son unique N�1, en 87).
Bob �carte l�objection en ces termes : �Ce titre ne porte pas la signature de Bob Seger et du Silver Bullet band. Et ils ne jouent pas dessus�.
S'il ne reprend pas les deux plus gros tubes de Bob Seger consacr�s par les hits-parades, ce �Greatest hits� propose en revanche deux in�dits : �C�est la vie�, qui est la reprise du �You never can tell� de Chuck Berry, et �In your time�, une composition originale que Bob Seger a �crite pour son jeune fils Cole, �g� de dix-sept mois.
Cole - et la paternit� en g�n�ral - sont d�ailleurs au centre des pr�occupations de Bob puisque tout l�album est illustr� de photos de son fils et des membres du Silver Bullet Band avec leurs propres enfants.
Le 10 juillet 93, Bob Seger avait �pous� la maman de Cole, Nita, � Bloomfield Hills, dans son Michigan natal.
Octobre 95 apporte un nouvel album de Bob Seger. Il s�intitule �IT�S A MYSTERY�, et suivant une formule bien rod�e, il propose onze in�dits et une reprise, cette fois encore un titre de Tom Waits.
Bob a travaill� avec une �quipe plus resserr�e, essentiellement le Silver Bullet Band augment� d�sormais du guitariste Tim Mitchell.
La majorit� des chansons portent un regard sur notre �poque qui, sans �tre arrogant, n�en est pas moins narquois.
�Vraiment, je d�teste �tre cynique et je n�aime pas le cynisme chez les autres�, commente Bob Seger, �mais bon sang, comment faire lorsque tu vois le verdict de l�affaire Simpson !"
En 1998, Bob Seger signe "Chances are", un titre qu'il interpr�te en duo avec Martina McBride. C'est un extrait de la bande originale de "Hope floats" un film avec Sandra Bullock dont le titre fran�ais est : "Ainsi va la vie.".
Puis, comme il l'a d�j� fait dans le pass�, Bob se fait discret. Un nouvel album est pr�vu pour juillet 2001, on donne m�me son titre, "FACE THE PROMISE", mais rien ne vient.
En 2003, "Against the wind" se vend toujours : il est certifi� quintuple album de platine. C'est peut-�tre suffisant pour Bob Seger, mais pas pour ses fans qui le poussent � d�voiler du mat�riel in�dit lorsqu'ils apprennent qu'il s'appr�te � publier un "GREATEST HITS 2".
Finalement, ils sont arriv�s � leurs fins, puisqu'on y trouve deux in�dits que le chanteur gardait pour un prochain album. Il leur reste � se montrer aussi persuasifs pour que Bob remonte sur sc�ne.
Le "Greatest Hits 2" de Bob Seger propose 16 titres, et en bonus, la vid�o de "Turn the page". Outre les deux in�dits "Satisfied" et "Tomorrow", on y trouvera aussi ses deux plus gros tubes, Shame on the moon" et "Shakedown", qui avaient �t� volontairement �cart�s de son premier "best of".
DISCOGRAPHIE :
- "RAMBLIN' GAMBLIN' MAN" (album � 1969)
- "NOAH" (album � 1969)
- "MONGREL" (album � 1970)
- "BRAND NEW MORNING" (album � 1971)
- "SMOKIN' O.P.'S" (album � 1972)
- "BACK IN '72" (album � 1973)
- "SEVEN" (album � 1974)
- "BEAUTIFUL LOSER" (album � 1975)
- "LIVE BULLET" (live album � 1976)
- "NIGHT MOVES" (album � 1976)
- "STRANGER IN TOWN" (album � 1978)
- "AGAINST THE WIND" (album � 1980)
- "NINE TONIGHT" (live album � 1981)
- "THE DISTANCE" (album � 1982)
- "LIKE A ROCK" (album � 1986)
- "THE FIRE INSIDE" (album � 1991)
- "GREATEST HITS" (compilation � 1994)
- "IT'S A MYSTERY" (album � 1995)
- "GREATEST HITS 2" (compilation � 2003) |
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