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jprock
Invit�
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 Post� le: Sam Juil 15, 2006 1:41 pm Sujet du message: Billy Joel ... saga |
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Pas de ma plume....( comme dirait Phil...), mais pour vous aider � vous int�resser � ce grand Monsieur..
La Saga de Billy Joel en int�grale
Cr�ateur de titres immortels comme �Just the way you are�, �My life� et "Uptown girl", Billy Joel, le "Piano man" new-yorkais, est un des grands musiciens am�ricains contemporains. Il est aussi l'un des plus populaires puisque qu'il arrive en sixi�me position dans le classement des artistes ayant vendu le plus de disques aux Etats-Unis. Dans le monde, ses ventes d�passent les cent millions d'albums.
Il y a un peu plus de dix ans, apr�s vingt ann�es de succ�s qui lui ont valu six Grammy Awards, Billy Joel d�cidait d'abandonner sa carri�re de chanteur pop pour se tourner vers la musique classique. Il voulait imiter son h�ros George Gershwin, ce compositeur qui a su passer de la musique populaire � l'op�ra, de la com�die musicale au classique, avant de retourner � la chanson.
Mais il est finalement revenu sur cette d�cision et il est remont� sur sc�ne pour le plus grand bonheur de tous ses admirateurs. Son nouveau double CD, "12 GARDENS LIVE", a �t� enregistr� fin janvier 2006 � New York, au Madison Square Garden.
Le vrai nom de Billy Joel, c'est William Martin Joel. Il est n� � New York, dans le Bronx, le 9 mai 1949. Il passe son enfance sur Long Island, � Hicksville, et comme son p�re souhaite qu�il devienne concertiste, il prend des cours de piano classique d�s l��ge de quatre ans.
Mais tr�s vite, attir� par le succ�s d�Elvis Presley, l�apprenti pianiste est pris par le d�mon du rock & roll. En 1964, alors qu�il n�a pas encore quinze ans, Billy Joel abandonne le classique et rejoint son premier groupe de rock, The Echoes.
Ses parents viennent de divorcer et son p�re, d�origine allemande, est reparti dans son pays. Billy, qui joue d�j� dans les bars de nuit, subvient aux besoins de la famille. Il est aussi boxeur amateur pendant trois ans, dans la cat�gorie poids Welter. Son palmar�s, vingt-deux victoires sur vingt-huit combats, est loin d��tre ridicule. C�est de cette �poque que date son nez cass�.
En 1968, Billy Joel rejoint un groupe tr�s populaire de Long Island, The Hassles, avec qui il enregistre deux albums parus sur United Artists. L�exp�rience ne dure pas et Billy forme le duo Attila avec l�aide de Jon Small, le batteur des Hassles.
Sur leur unique album paru en 1970, on peut lire cette phrase : �Attila est le groupe le plus remarquable depuis que les Huns ont mis l'Europe � sac �.
Et d'apr�s Billy, c�est la stricte v�rit�.
"A la fin des ann�es 60, je faisais partie d�un duo baptis� Attila. On jouait du hard rock. Notre ambition �tait de d�truire la plan�te � coups de d�cibels. Nos chansons s�appelaient 'Godzilla', 'la Marche des Huns', 'Invasion c�r�brale'. Alors, quand j�entends les gens dire : 'Ah oui, c�est ce type cool qui jouait du piano dans les bars'. J�ai jou� du hard un bon moment. Mais on n�a pas fait plus d�une douzaine de concerts parce qu�on jouait tellement fort que personne ne parvenait � rester dans la salle. Les gens �taient litt�ralement sonn�s. Ils disaient : 'C�est g�nial mais c�est insupportable'."
Apr�s l��chec d�Attila, Billy Joel d�cide de travailler seul. En 1972, il enregistre son premier album, �COLD SPRING HARBOR�, pour le petit label Family Productions. Billy participe alors au festival de Mar Y Sol � Porto Rico o� il est remarqu� par les agents de la maison de disques CBS. Mais, pour des raisons contractuelles, il ne peut pas donner suite aux propositions qui lui sont faites � ce moment. Tr�s d��u, il s�exile en Californie o� il travaille comme pianiste d�ambiance sous le pseudonyme de Bill Martin.
C'est � Los Angeles, en 1973, que CBS retrouve Billy Joel et lui fait signer un contrat. "PIANO MAN", son premier album sur ce label, parait en novembre de la m�me ann�e. Ce disque autobiographique, qui raconte les r�centes exp�riences de Billy comme pianiste de bar, re�oit un accueil tr�s favorable des m�dias et du public. Le Cash Box le d�signe "meilleur nouveau chanteur de l'ann�e".
Le titre "Piano Man" entre dans le Top 30 et les ventes de l'album d�passent cinq cent mille exemplaires.
Toujours � Los Angeles, Billy Joel enregistre un deuxi�me album, plus pos� que le pr�c�dent, �STREETLIFE SERENADE�, qui para�t en octobre 74. Le disque est appr�ci� par le magazine Stereo Review qui en fait son "album de l'ann�e", alors que Billy Joel est pr�sent� comme le "meilleur chanteur de l'ann�e" par Music Retailer.
Malgr� tout, Billy n'est pas satisfait, car il se sent comme en exil sur la C�te Ouest. Il rejoint alors l'�curie Caribou dirig�e par James William Guercio, qui a d�j� sous contrat Chicago, les Beach Boys et Elton John, � qui on le compare souvent. Mais Billy Joel ne parvient pas � s'entendre avec les musiciens d'Elton, et finalement, il rentre chez lui, � New York.
De retour � New York, Billy Joel commence par s'entourer d'un groupe solide, o� l'on remarque le saxophoniste Richard Canata qui jouera un r�le d�terminant dans l'orchestration de ses prochains morceaux.
En mai 76, "TURNSTILES" est d�j� son troisi�me album. Billy le consid�re plut�t comme son premier v�ritable travail personnel. S'il n'est pas r�ellement un succ�s commercial, "Turnstiles" marque tout de m�me un tournant dans la carri�re du chanteur. Cette �volution se dessine � travers des titres devenus aujourd'hui des classiques, comme "New York state of mind" et "Say goodbye to Hollywood".
En septembre 1977, �THE STRANGER� est pour Billy Joel le disque de la cons�cration. Rien qu�avec les ventes r�alis�es dans la seule ville de New York, il est certifi� disque de platine. Pour l�ensemble des Etats-Unis, c�est la plus grosse vente de CBS. L�album fait m�me mieux que �Bridge over troubled water� de Simon & Garfunkel. C�est un v�ritable raz-de-mar�e populaire et seul �Saturday night fever� des Bee Gees lui barrera la premi�re place des hit-parades.
�The stranger� marque le d�but d'une longue collaboration avec le producteur Phil Ramone. On y trouve �Just the way you are�, un titre que Billy Joel avait d'abord �cart� de l�album avant de le r�int�grer sur l�insistance de Linda Ronstadt. �Just the way you are" se classe N�3 aux Etats-Unis et obtient deux Grammy Awards. C'est devenu un standard, un classique de la musique populaire am�ricaine, qui a �t� repris par une quantit� d�artistes impressionnante, parmi lesquels Barry White et Frank Sinatra. Billy Joel l'avait �crit pour sa premi�re femme, Elizabeth, qui �tait aussi son manager � l'�poque.
Le 18 novembre 1978, �52nd STREET�, le nouvel album de Billy Joel, s�installe � la premi�re place du hit-parade am�ricain pour huit semaines. Il se vend � deux millions d�exemplaires en moins d�un mois. Ce grand classique, d�o� se d�tachent �My life�, �Big shot� et �Honesty�, vaut � Billy Joel deux Grammy Awards suppl�mentaires : celui du �meilleur album� et celui de la �meilleure performance vocale pop�. Pour Billy, qui ne se consid�re pas comme un chanteur, c'est une belle r�compense.
"Pour moi, chanter c�est s��poumoner le plus juste possible. Je me consid�re avant tout comme un pianiste. Et d�ailleurs, j�aime bien mieux jouer que chanter. Mais je me sens pourtant plus � l�aise qu�autrefois parce que ma voix est devenue plus grave avec l��ge. Je suis maintenant baryton alors que j��tais t�nor. J�ai donc perdu quelques notes dans les aigus, mais j�ai gagn� dans les graves. Un vrai chanteur, c�est quelqu�un dont on peut entendre les cicatrices. C�est extraordinaire une voix forte, lorsque tu as la sensation que son propri�taire a �t� tabass�, qu�il a pris des coups et que tout son savoir, toute son exp�rience s�exprime par sa gorge. �a n�arrive qu�avec la quarantaine et c�est ce qui est arriv� � ma voix. J�ai l�impression qu�elle a pris de l��paisseur, de la profondeur et de la substance."
Plus que jamais, Billy Joel se place dans la lign�e d'Elton John, avec une musique tr�s soign�e o� dominent le piano et la voix. A son propos, on parle de pop teint�e de rock ou de rock color� de pop, selon les disques. Seules les mauvaises langues qualifient Billy Joel de "crooner pop". Mais pour lui, c'est d�j� trop. Il d�cide alors, selon ses propres termes, "de briser � coups de pav� l'image que les gens se sont faite de [lui]", une id�e qu'il traduit sur la pochette de "GLASS HOUSES", en mars 1980.
Dans les hit-parades, "Glass Houses" se classe N�1, tout comme le single "It's still rock and roll to me". Malgr� des ventes qui d�passent cinq millions d'exemplaires, certains critiques font la fine bouche, � commencer par Dave Marsh, qui �crit dans le magazine Rolling Stone : "Avec 'Glass Houses', Billy Joel a voulu d�montrer qu'il �tait un rocker dans l'�me. C'est une erreur malheureuse car, bien qu'il soit tout � fait capable de faire du rock, il est bien meilleur dans d'autres exercices." Cette critique, Billy Joel ne l'accepte pas, car il la trouve totalement injustifi�e.
"C�est le genre de remarque qui me surprend � chaque fois : 'Tu t�es trahi, tu as chang� de style'. Mais je ne me suis jamais r�p�t�. Aucun de mes albums ne ressemble au pr�c�dent. Cela vient du fait que tout le monde dans le groupe, et moi inclus, nous avons �t� un jour musiciens de bar. Il fallait jouer tous les tubes du moment, de 'Wooly Bully' aux Rascals, de James Brown aux Beatles. Les gens demandaient une chanson, tu devais la jouer. C�est de l� que vient notre besoin de diversit�. Et l�une des raisons pour lesquelles nous changeons constamment, c�est que nous sommes capables de jouer toutes les musiques."
En septembre 1981, Billy Joel revient � un style plus traditionnel sur �SONGS IN THE ATTIC". C'est un enregistrement public o� il a voulu moderniser des compositions ant�rieures � �The stranger�, des titres qu'il avait �crits avant que son talent ne soit r�v�l� au grand public. Il est � cette �poque le plus gros vendeur de chez CBS.
Billy Joel se lance alors dans l��criture de ce qu�il consid�re comme son projet le plus ambitieux. Mais entre deux s�ances d�enregistrement � Long Island, il est victime d�un grave accident de moto. Il souffre de nombreuses fractures qui n�cessitent autant d�interventions chirurgicales p�nibles, ce qui retarde la sortie de l'album �THE NYLON CURTAIN� jusqu�en octobre 82.
�The Nylon curtain� est un disque grave, qui contraste par rapport � la production habituelle du chanteur. Billy Joel y �voque les pr�occupations socio-politiques de toute une g�n�ration. Ses chansons parlent de culpabilit�, de ch�mage, de tensions dans les rapports humains et du syndrome du Vi�t-Nam.
Nous avions laiss� Billy Joel, fin 1982, avec un album au contenu plut�t s�rieux et grave, "The Nylon Curtain". Fid�le � son principe qui veut que chacun de ses albums soit unique, diff�rent, Billy revient � la chanson d'amour sur "AN INNOCENT MAN", en ao�t 1983. C'est un disque qui �voque � la fois les Fifties et le d�but des Sixties, un album impr�gn� de la musique des Drifters, des Four Seasons, d'Otis Redding et de James Brown.
Le premier single qui en est tir�, "Tell her about it", est N�1 aux Etats-Unis en septembre 83. Billy Joel nous explique comment il a eu l'id�e de cette chanson.
"Il me manquait encore une chanson pour finir l�album. L�id�e g�n�rale du disque, c��tait de rendre hommage � une musique que j�adorais, celle de la fin des ann�es 50, d�but 60. Et � l��poque il y avait ces groupes f�minins comme les Supremes, les Chiffons ou les Crystals. Leurs chansons �taient toutes b�ties de la m�me fa�on, une fille qui s�adresse � d�autres filles en disant : 'Prends-le dans tes bras, embrasse-le', etc. Et je me suis dit que j�allais retourner la situation, faire la m�me chose avec des gar�ons. �a donnerait : 'Ecoute mon gars' au lieu de 'Ecoute ma fille'."
�Uptown girl�, un autre extrait de l�album �An innocent man�, est N�1 en Angleterre en novembre 83. Pour l�ann�e qui s�ach�ve, c�est la deuxi�me vente de singles outre-Manche, juste derri�re le �Karma Chameleon� de Culture Club.
�Uptown girl�, (la fille des beaux quartiers), c�est aussi et surtout une d�claration d�amour de Billy Joel � sa fianc�e, le top-model Christie Brinkley. Leur mariage sera c�l�br� le 23 mars 1985 sur un yacht ancr� au milieu du port de New York.
En juin 1986, apr�s la naissance de sa fille Alexa Ray, mais surtout apr�s une absence de presque trois ann�es, Billy Joel amorce son retour. Il donne une de ses nouvelles compositions, �Modern woman�, pour la bande originale du film "Ruthless people", (en fran�ais �Y a-t-il quelqu�un pour tuer ma femme?�).
On retrouve ce titre en ao�t 1986 sur �THE BRIDGE�, un album qui montre un Billy Joel �classique� qui s�est offert des collaborations prestigieuses : Steve Winwood, Cyndi Lauper et surtout Ray Charles, son idole, avec lequel il interpr�te en duo �Baby Grand�.
En juillet 1987, Billy Joel passe ce qui s'appelle encore le rideau de fer et donne trois concerts m�morables � Leningrad. On en retrouvera l'ambiance sur le double album �CONCERT� qui para�tra deux mois plus tard.
Billy Joel, survolt�, y avait interpr�t� symboliquement �Back in the USSR� des Beatles. Puis il s'�tait jet� dans la foule dans un style digne des meilleurs chanteurs �punk� ou �grunge�.
"Moi, je voulais �tablir un contact maximum avec ces gens. Or les ordres de la s�curit� �taient de maintenir autant que possible la s�paration entre l�artiste et le public. Ils font la m�me chose aux Etats-Unis et �a m�agace au plus haut point parce que, ce qui fait la valeur d�un spectacle, c�est l�intensit� de la communion entre l�artiste et son public. Quand je les vois � l��uvre, en train de maintenir les gens �loign�s de la sc�ne, �a me rend cingl�. Et l�, le personnel de la s�curit� �tait en train de les tenir � distance, de les bloquer afin qu�ils ne puissent pas atteindre le pied de l�estrade. C��tait plus que je ne pouvais en supporter. Je me suis surpris � penser : 'Je vais vous montrer'. J�ai saut� la premi�re rang�e de si�ges et je me suis jet� dans la foule. Voil� ce qui est arriv�. C��tait un acte subversif. Mais le rock & roll n�est-il pas suppos� �tre subversif ?"
Apr�s une nouvelle absence de deux ans, si l'on excepte sa participation � la bande originale du dessin anim� de Walt Disney "Oliver & Company", Billy Joel revient avec le single "We didn't start the fire" en octobre 89.
L�album qui suit, �STORM FRONT�, confirme la fin de sa collaboration avec le producteur Phil Ramone. C�est Billy Joel lui-m�me qui est aux commandes, �paul� par Mick Jones, le leader de Foreigner, que l'on retrouve � la guitare sur deux titres. �We didn�t start the fire� et �Storm Front� sont N�1 aux Etats-Unis au moment o� Billy Joel est honor� par un Grammy Legend Award qui r�compense l'ensemble de sa carri�re. C'est un d�nouement heureux pour un album dont l�accouchement n'a pas �t� facile.
"J�ai commenc� � �crire l�album 'Storm front' d�but 88. Je sortais d�une ann�e et demie sur la route, la tourn�e 'The bridge' qui avait commenc� en 86 pour s�achever fin 87, et c��tait imm�diatement apr�s. Le r�sultat ne m�enchantait gu�re. Les id�es �taient l�, en germe tout au moins, mais il �tait sans doute trop t�t pour se remettre � l��criture. J�ai pr�f�r� laisser tomber. Je me suis alors consacr� � ma famille et j�ai r�appris � me comporter en �tre humain, parce que lorsque tu es trop longtemps sur la route, ton humanit� t�abandonne. Tu deviens, comment dire, une sorte de machine : bagages, a�roport, interview, merci, au revoir, comment je vais au concert, un vrai robot. Ensuite, je me suis remis � l��criture et c��tait bien meilleur."
Apr�s le �Storm Front Tour� qui consacre sa r�ussite sur sc�ne, Billy Joel se fait oublier et coule a priori des jours heureux en famille, en tout cas loin du show-business. En ao�t 1992, son nom r�appara�t sur deux bandes originales de film. D'abord "A LEAGUE OF THEIR OWN", puis �HONEYMOON IN VEGAS�, o� il reprend "All shook up", le standard d'Elvis Presley.
C'est finalement en ao�t 1993, c'est-�-dire quatre ans apr�s "Storm front", que Billy Joel publie un nouvel album, "RIVER OF DREAMS". Il a �t� produit par le guitariste Danny Kortchmar, que l'on conna�t notamment pour ses collaborations avec James Taylor et Don Henley.
"River of dreams" entre directement � la premi�re place dans le hit-parade am�ricain, ce qui prouve que la longue retraite de Billy Joel n'a nullement entam� sa popularit�. Les textes de ses chansons, qui abordent le plus souvent des sujets d'actualit� d'un point de vue critique, montrent ici des pr�occupations plus philosophiques. La pochette de l'album est la reproduction d'une peinture qui a �t� r�alis�e par sa femme, Christie Brinkley, dont il divorcera en ao�t 1994.
Fin 1994, apr�s son divorce et apr�s avoir �t� honor� par un "Billboard Century Award", Billy Joel annonce son intention de quitter le monde du rock et de la pop. Il pense alors qu'il n'est plus capable d'�crire une bonne chanson. Il affirme en tout cas qu'il n'en a plus l'envie, qu'il a perdu la flamme qui l'animait, et qu'il envisage de se tourner vers une autre forme de musique, le classique, qui a �t� sa premi�re passion.
C'est alors sur la route que l'on peut retrouver Billy Joel. De 1994 � 1997, il se d�pense sans compter aux quatre coins de la plan�te. Il donne concert sur concert, parfois seul, parfois en duo avec son ami Elton John. En ao�t 1997, devant une affluence record de 750 mille personnes, il participe au show exceptionnel donn� par Garth Brooks � Central Park. Mais il l'a fermement d�cid� : il raccrochera d�finitivement apr�s une ultime tourn�e d�but 1998.
Billy Joel ayant annonc� sa retraite de chanteur pop-rock, il ne reste plus qu'� faire le bilan de sa carri�re. C'est ce que fait sa maison de disques en compl�tant les deux premiers volumes de son "GREATEST HITS" parus en 85 par un troisi�me volume qui couvre la p�riode 85-93. Ces trois disques sont regroup�s dans un coffret qui para�t en octobre 97, "THE COMPLETE HITS COLLECTION 1973 � 1997".
Mais Billy revient sur sa d�claration o� il affirmait vouloir abandonner d�finitivement la musique pop-rock. Il ne peut pas r�sister � l'envie de c�l�brer sur sc�ne l'av�nement de l'an 2000 et il choisit de passer le r�veillon du 31 d�cembre 1999 avec son public au Madison Square Garden de New York. On peut revivre cette soir�e exceptionnelle gr�ce au double CD "2000 YEARS � THE MILLENNIUM CONCERT", qui sort en mai 2000.
En 2001, Billy Joel propose "FANTASIES & DELUSIONS", un album de morceaux classiques qu'il a compos�s, mais qui sont jou�s par un pianiste anglo-cor�en, Richard Joo. "Fantasies & Delusions" est N�1 des charts classiques aux Etats-Unis. Depuis, Billy Joel utilise r�guli�rement ces compositions comme interm�des pendant ses concerts.
En octobre 2002, "MOVIN' OUT" est le reflet du spectacle que la chor�graphe Twyla Tharp a mont� � Broadway � partir des chansons de Billy Joel. Outre ses disques et ses concerts, la carri�re de Billy est jalonn�e de nombreux �pisodes juridiques parfois tumultueux, en commen�ant par la cession abusive de ses droits � Family Productions, en 1972, qui avait retard� sa signature avec CBS.
Profond�ment m�fiant � l'�gard du "music business", Billy Joel s'est battu pour la baisse du prix des places de concerts et s'est �lev� contre les trafics de billetterie. Il s'est aussi souvent engag� en faveur de causes philanthropiques.
En 2004, il se marie pour la troisi�me fois. A 54 ans, Il �pouse une jeune femme de 23 ans, Katie Lee, une critique gastronomique qui est aussi animatrice de t�l�vision.
Billy Joel est un des artistes pop-rock les plus populaires, les plus respect�s et les plus honor�s. Aux six Grammy Awards r�colt�s tout au long de sa carri�re, il faut ajouter plusieurs distinctions qui lui ont �t� d�cern�es en 1999 : l'American Music Award of Merit pour la vente de 100 millions d'albums dans le monde ; un Diamond Award pour la vente aux Etats-Unis de 10 millions de la compilation "Greatest Hits, volume 1 & volume 2" ; et enfin son entr�e au Rock 'n' Roll Hall of Fame, o� il a �t� accueilli par Ray Charles.
Contrairement � celui de beaucoup d'autres vedettes, le travail de Billy Joel a suivi une courbe constamment ascendante. Depuis ses d�buts, il a progress� r�guli�rement, passant des pr�occupations purement personnelles de ses premiers albums, � une palette de styles et de sujets beaucoup plus riche et vari�e. En novembre 2005, Billy Joel propose "MY LIVES", un coffret qui regroupe quatre CD's et un DVD. Le DVD reprend un show donn� � Francfort en Allemagne lors du "River of Dreams Tour" en 1994. Les quatre CD's retracent son �volution musicale � travers ses plus grands succ�s, mais aussi de nombreux in�dits ou raret�s.
Le 7 janvier 2006, Billy Joel entame une nouvelle tourn�e, la premi�re depuis sept ans. A la fin du mois, il se produit � New York, au Madison Square Garden o� il donne douze concerts de suite � guichets ferm�s. Il bat le record �tabli en 2000 par Bruce Springsteen qui avait rempli cette m�me salle dix soirs de suite.
Comme Billy Joel n'a rien compos� depuis longtemps, le programme est sans surprise. Il encha�ne ses plus grands succ�s, comme en t�moigne le double CD qui a �t� enregistr� � cette occasion : "12 GARDENS LIVE". Aux trente titres annonc�s sur la pochette, il faut en ajouter deux autres qui sont cach�s : "A room of our own" et "It's still rock & roll to me".
La partie europ�enne de cette nouvelle tourn�e de Billy Joel compte quinze concerts. Ils ont lieu en Allemagne, en Autriche, aux Pays-Bas, en Italie et en Grande-Bretagne. Malheureusement, aucune �tape n'est pr�vue en France, ni en Belgique. |
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Jackinzebox
Oh burger!
Inscrit le: 04 Avr 2005
Messages: 25848
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| Post� le: Mar Juil 25, 2006 10:27 am Sujet du message: |
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Allez, tous avec moi !
"UPTOWN GIRL !!
SHE'S BEEN LIVING IN HER UPTOWN WORLD
I BET SHE'S NEVER HAD A BACKSTREET GUY
I BET HER MOMMA NEVER TOLD HER WHY
I'M GONNA TRY FOR AN UPTOWN GIRL
SHE'S BEEN LIVIN IN HER WHITE BREAD WORLD
AS LONG AS ANYONE WITH HOT BLOOD CAN
AND NOW SHE'S LOOKING FOR A DOWNTOWN MAN
THAT'S WHAT I AM 
Le meilleur passage maintenant, faut le gueuler �a hein !
AND WHEN SHE KNOWS WHAT
SHE WANTS FROM HER TI - I - IMES
AND WHEN SHE WAKES UP
AND MAKES UP HER MI - I - IND !!!
Moi j'aime bien celle-l�, des souvenirs assez cools |
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Simon
I'm a dick, a dick, a dictator!
Inscrit le: 04 Avr 2005
Messages: 25268
Localisation: Bruxelles
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| Post� le: Mar Juil 25, 2006 10:35 am Sujet du message: |
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Humph. J'aime pas Billy Joel!  |
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Henri
Six rats
Inscrit le: 12 Juin 2005
Messages: 19601
Localisation: Jette
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| Post� le: Mar Juil 25, 2006 10:55 am Sujet du message: |
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C'est pas ma tasse de th� non plus, mais faut quand m�me reconna�tre que c'est un artiste de qualit�, performer, songwriter, difficilement attaquable sur des crit�res objectifs... (si ce n'est qu'il me semble avoir lu qu'il �tait un peu soupe-au-lait... )
_________________
After all is said and done,
gotta move while it's still fun,
Let me walk before they make me run... |
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Jackinzebox
Oh burger!
Inscrit le: 04 Avr 2005
Messages: 25848
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| Post� le: Mar Juil 25, 2006 2:13 pm Sujet du message: |
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D'accord avec toi Henri, je n'ai m�me pas un seul disque de ce brave Billy.
Mais certaines de ses chansons restent bien dans l'oreille, j'ai eu �a avec "Drive All Night ( to get to you )" de Cindy Lauper.
J'aimais tellement cette chanson que j'ai achet� l'album, sympa l'album, mais "Drive All Night" c'est grandiose, d�chirant, magnifique, et tout �a...
Avec sa petite voix de poup�e cass�e, comment qu'elle beuglait �a la p'tite Cindy...Inoubliable...
"Uptown Girl" de Billy Jo�l c'est li� � une chouette p�riode de ma vie, le morceau est efficace, catchy, c'est de la pop efficace dans ce qu'elle a de plus
"radio-diffusable", ce n'est pas un d�faut, c'est une chance.
Tout a l'air de s'encha�ner sans douleur, les "Oh Oh oh Oh ooh" des backing vocals, la reprise un peu plus haut quand il chante : "And when she knows what she wants from her times", c'�tait punchy quand m�me �a, un vrai tube pas honteux, classieux m�me aurait dit le Serge |
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LeDoc
myriaposteur
Inscrit le: 02 Avr 2005
Messages: 18464
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| Post� le: Mar Ao� 01, 2006 5:48 pm Sujet du message: |
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il est mort bilou jewel ?
j'ai encore un disque en dessous de la pile.
the stranger, tout �a�
je pr�sume que pour Jack, Uptown Girl est sa p�riode Grease.
c'est guilleret, l�ger, � On a tous �t� Travolta un vendredi soir
(lors des r�pets, on ne s'est pas qualifi� pour la fi�vre du lendemain) |
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derui
kiloposteur
Inscrit le: 07 Avr 2005
Messages: 6087
Localisation: eupen
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| Post� le: Mar Ao� 01, 2006 7:40 pm Sujet du message: |
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| Simon a �crit: | | Humph. J'aime pas Billy Joel! |
idem pour moi. |
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