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Phil1
Rwa des Belches
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 Post� le: Jeu Jan 12, 2006 8:23 pm Sujet du message: Robert Plant ... saga |
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Pas de ma plume mais bonne lecture � vous 
La saga de Robert Plant
D e 1968 � 1980, Robert Plant a �t� la voix unique de Led Zeppelin, un des groupes de r�f�rence des ann�es 70. Depuis leur s�paration, apr�s la mort de John Bonham, il s'est lanc� dans une carri�re solo, ce qui ne l'a pas emp�ch� de toujours r�pondre pr�sent lorsque ses anciens partenaires sont venus le solliciter.
Robert Plant vient de publier "MIGHTY REARRANGER", son huiti�me album solo, et beaucoup le pr�sentent d�j� comme son grand retour. Mais l'int�ress� est un peu plus nuanc�.
La saga en int�grale
"Je pense que 'Dreamland' a �t� un album important pour moi. C'est la seule fois dans ma carri�re � � part quelques vieux standards du blues � o� j'ai chant� des chansons d'autres auteurs. Malheureusement, il faut faire avec la critique et les journalistes ont tendance � croire que si tu fais un album de reprises, c'est que tu n'as plus d'id�es. Ce qui est faux. J'avais simplement envie de chanter 'Song to the siren' et d'autres choses de ce genre. Aujourd'hui, c'est Robert Plant qui revient avec son �tonnant groupe Strange Sensation. Mais ce n'est pas vraiment un retour. On a simplement �crit quelques chansons, c'est tout."
Accompagn� par le groupe Strange Sensation, d�j� pr�sent sur "Dreamland" en 2002, Robert Plant propose une musique sinc�re et authentique, � la fois rock et cosmopolite, une musique tr�s vari�e marqu�e par des rythmes et des sonorit�s d'Afrique du Nord.
"La diversit� est tr�s stimulante. �a donne un assemblage tr�s authentique. Il y a une v�rit� dans l'expression du groupe. Personne, aucun musicien du groupe ni moi-m�me n'avons essay� d'avoir un autre but que la v�rit�. On a trouv� une coh�sion et un esprit o� le superflu est devenu inutile. On n'essaie pas de ressembler � je ne sais quels musiciens alternatifs. Nous avons notre propre recette en nous et �a a donn� des mariages remarquables. On a s�journ� dans le nord du Mali. J'ai pass� quelque temps dans l'Atlas, pr�s du Sahara et du Maroc, et j'ai attrap� le virus du voyage, cette sensation romantique, cette muse qui me rend visite et qui fait maintenant partie de moi. Et j'en suis tr�s heureux. J'aurais pu finir dans les cabarets, chanter des ballades quatre soirs de suite � l'Albert Hall si je n'avais pas fait toutes ces rencontres. Au lieu de �a, il y a cette collision entre le rock occidental et ces rythmes maliens, touareg, sans qu'aucun �l�ment n'y perde. C'est simplement une rencontre. On n'a pas cherch� � faire un album de rock progressif cosmopolite ou � rendre un hommage � la musique touareg sub-saharienne. On aborde de nouveaux horizons. On ne fait pas dans le culturel et on n'essaie pas d'�dulcorer. On ne se pr�pare pas pour le Royal Albert Hall et on n'attend pas non plus le moment o� Ali Farka Tour� viendra jammer avec nous. �a n'a rien � voir. C'est plut�t une sorte de liaison impure."
Robert Anthony Plant est n� le 20 ao�t 1948 � West Bromwich, dans le Staffordshire. A 16 ans, il quitte l'�cole et le domicile familial pour devenir musicien professionnel. Il auditionne partout, aussi bien pour des groupes mod que psych�d�liques. De Dion � Alexis Korner en passant par Scott Walker, il touche � tous les styles et se forge de nombreuses amiti�s.
Il fait ses v�ritables d�buts dans un groupe de Birmingham, Listen, avec qui il enregistre une reprise des Young Rascals, "You better run", qui para�t chez CBS en novembre 1966.
L'ann�e suivante, toujours chez CBS, Robert Plant enregistre sous son nom deux 45-tours qui sont des �checs : "Our song" et "Long time coming".
Fin 1967, avec le batteur John Bonham, il fonde le groupe Band of Joy, dont on retrouvera plusieurs titres sur une compilation parue en 1978 chez Polydor.
En 1968, alors que John Bonham est parti accompagner Tim Rose en tourn�e, Robert Plant enregistre avec Alexis Korner, un des pionniers du blues anglais. On peut l'entendre notamment sur "Operator", o� il chante et joue de l'harmonica.
Parall�lement, Robert Plant chante avec Obstweedle, un groupe qui s'inspire du Buffalo Springfield.
C'est � cette �poque que Jimmy Page vient le voir � Birmingham. Apr�s la s�paration des Yardbirds en juillet 68, Jimmy a h�rit� du nom du groupe et se voit dans l�obligation d�honorer plusieurs contrats pass�s en Scandinavie.
Pour ce faire, il recrute le bassiste John Paul Jones, ainsi que les deux quasi inconnus que sont encore le batteur John Bonham et le chanteur Robert Plant.
Jimmy Page nous explique comment s'est mise en place l'histoire de ce groupe qui est d'abord pr�sent� comme les New Yardbirds.
"Je savais tr�s pr�cis�ment ce que je voulais faire et comment le faire. Mon seul vrai probl�me, c��tait de trouver les bonnes personnes, celles avec lesquelles je pourrais concr�tiser mes id�es. Ces id�es, c��tait tout simplement celles que j�avais commenc� � exprimer et � d�velopper au sein des Yardbirds. Pour le chanteur, j�avais pens� soit � Steve Marriott soit � Terry Reid. Steve Marriott n��tait pas disponible. Quant � Terry Reid, qui �tait en fait mon premier choix, c�est lui qui m�a indiqu� Robert Plant. Robert travaillait dans le nord du pays et je ne pense pas qu�il �tait d�j� venu chanter � Londres parce que franchement, je n�avais jamais entendu parler de lui. La premi�re fois que je l�ai entendu chanter, j�ai �t� tr�s impressionn�, pour ne pas dire plus. Je l�ai invit� � la maison et nous avons discut� ; je lui ai expliqu� quel �tait mon projet et comment j�imaginais notre collaboration. Robert est quelqu�un de flexible et nous sommes vite tomb�s d�accord. Quant au batteur, j�avais imagin� un musicien au jeu tr�s puissant, mais rien de comparable � John Bonham. Il �tait bien au-del� de tout ce que j�avais esp�r� dans mes r�ves les plus fous. Il �tait absolument ph�nom�nal ; il l�est d�ailleurs toujours, il suffit d��couter les disques pour s�en rendre compte. Et c�est au moment de mes discussions avec Robert Plant que John Paul Jones m�a contact� parce qu�il avait entendu dire que je montais un groupe. J�ai dit : 'OK, r�unissons-nous tous les quatre'. On l�a fait, on s�est mis � jouer et on n�a plus jamais regard� derri�re nous."
De retour en Angleterre apr�s leur tourn�e scandinave, les New Yardbirds deviennent Led Zeppelin, c�est-�-dire le ballon dirigeable, un nom qui leur a �t� souffl� par Keith Moon, le batteur des Who.
Led Zeppelin donne son premier concert le 15 octobre 68, � l�Universit� du Surrey, mais les affiches prennent bien soin de pr�ciser �ex-Yardbirds�, histoire de ne pas totalement rompre avec un pass� encore r�cent.
Le manager de Led Zeppelin, Peter Grant, parvient � les faire signer sur le label Atlantic. En d�cembre 68, le groupe part pour les Etats-Unis o� il tourne en premi�re partie de Vanilla Fudge et de MC5.
Profitant d�une pause, ils enregistrent leur premier album en un temps record. Intitul� simplement �LED ZEPPELIN�, il para�t en mars 69 et grimpe imm�diatement jusqu�� la dixi�me place du hit-parade am�ricain.
On y trouve du heavy-metal explosif � l�instrumentation pr�cise et vertigineuse, du blues lourd, mais aussi des �l�ments de folk acoustique, un peu dans l'esprit de ce que fait alors le groupe Incredible String Band.
Ce sont les directions que Jimmy Page a d�finies pour le groupe et d�s son premier essai, il atteint son but de fa�on magistrale.
Au cours de l��t� 69, Led Zeppelin triomphent au festival de Newport. En octobre, ils entament une nouvelle tourn�e am�ricaine par un concert au Carnegie Hall, un �v�nement exceptionnel puisque la c�l�bre salle new-yorkaise �tait interdite de rock depuis une prestation sulfureuse des Rolling Stones, cinq ans auparavant.
Le 9 novembre 1969, le jour m�me o� Led Zeppelin donne son premier concert � la Roundhouse de Londres, Robert Plant �pouse Maureen.
Et le groupe publie d�j� son deuxi�me album, �LED ZEPPELIN II�, qui bat tous les records de vente et se classe N�1 des deux c�t�s de l�Atlantique.
Il contient le premier hymne du heavy-metal, l�extraordinaire �Whole lotta love�, largement inspir� par un titre de Willie Dixon, �You need love�.
En un an et deux albums, Led Zeppelin est pass� de l�anonymat � la l�gende. Il est alors temps de prendre du recul et tout le monde se retrouve au Pays de Galles, au cottage de Bron-Y-Aur, pour l�enregistrement d�un troisi�me album au son nettement plus acoustique.
Robert Plant se souvient.
"Ce que nous voulions, c�est continuer � �tendre notre domaine musical. Evoluer, aller vers d�autres musiques, c�est toute l�histoire de Led Zeppelin, la mienne, celle de Jimmy, celle de John Paul aussi : il a d�ailleurs compos� des pi�ces remarquables qui sont � mille lieues du rock. Nous voulions �voluer, nous ouvrir, sortir de la routine, nous secouer pour voir ce qu�il en sortirait. On a saut� dans une jeep avec le chien Strada, les femmes, les enfants, un garde du corps, et on est partis. Nous voulions retrouver une veine plus acoustique, un genre qui ne nous �tait pas totalement �tranger et que nous avions d�j� exploit� avec des titres comme 'Your time is gonna come' ou 'Babe I�m gonna leave you'. Nous voulions aller dans la direction de l�Incredible String Band ou de Roy Harper, cr�er une musique plus c�r�brale qui repose sur une base plus acoustique. On a fait cet album qui �t� un gros succ�s. Mais il s�est moins vendu que les autres, s�rement � cause de la critique qui s�est vraiment d�cha�n�e contre nous."
�LED ZEPPELIN III� para�t en novembre 70. Ce disque fortement empreint de folklore britannique montre que les musiciens du groupe ont su d�passer les clich�s du hard, o� se perdront certains de leurs rivaux comme Deep Purple ou Black Sabbath.
�LED ZEPPELIN IV� para�t en novembre 71. Sur un fond musical encore plus violent, � l'image de "Black dog" et de "Rock and roll", se retrouvent m�l�s le mysticisme hippie et un certain go�t pour les sciences occultes dont Jimmy Page est un fervent adepte.
Comme on peut le voir sur la pochette int�rieure du disque, chaque musicien s'est choisi un symbole : pour Robert Plant, c'est une plume � l'int�rieur d'un cercle.
Un peu plus tard, en Inde, Page et Plant r�enregistreront "Four sticks" et "Friends" avec des musiciens indiens. Ces titres ne sont pas publi�s officiellement, mais ils donnent une id�e de la direction que le groupe pourrait prendre. Robert Plant.
"Il y a tr�s longtemps, quand nous avons �crit nos premi�res compositions, quand Jimmy jouait 'Black mountain side' sur notre premier album, ce penchant pour la musique orientale et moyen-orientale qui avait infiltr� le travail des Stones et des Beatles, eh bien, il avait aussi affect� Led Zeppelin. D�s 1971, on s'est rendu aux Indes et on a enregistr� avec un orchestre � Bombay. Il existe d'ailleurs un excellent pirate japonais de ces sessions. Je vous le recommande chaudement."
Le morceau de bravoure de �Led Zeppelin IV�, c�est bien s�r �Stairway to Heaven� qui, du fait de sa longueur, ne sortira jamais en single mais restera le titre le plus diffus� sur les radios am�ricaines pendant de longues ann�es.
En avril 1973, Led Zeppelin publie son cinqui�me album, �HOUSES OF THE HOLY�, encore plus vari� que le pr�c�dent.
On y c�toie du rock tr�s dur, du reggae, de la soul et des ballades folk. Les ventes se portent toujours tr�s bien, mais pour la premi�re fois peut-�tre, les fans sont divis�s : il y a ceux qui adorent et il y a ceux qui boudent.
Robert Plant d�fend cet album qui reste un de ses pr�f�r�s dans la discographie de Led Zeppelin.
"Je consid�re 'Houses of the holy' comme l�un de nos meilleurs albums. C��tait une p�riode o� nous �tions tr�s inspir�s et �a se remarque car les morceaux sont tr�s au point. Ils sont forts et tr�s resserr�s. 'The crunge' est parfait, 'The rain song' est tr�s bien. C�est un disque o� il y a beaucoup d�imagination et je le pr�f�re nettement au pr�c�dent. Il est tr�s vari� et il y a une l�g�ret� dans un titre comme 'D�yer mak�er' que l�on retrouvera plus tard dans le mat�riel de 'In through the out door', dans 'Hot dog' notamment. C�est un grand disque, une grande p�riode, et j�en suis tr�s fier. Et il faut �tre plut�t gonfl� pour baptiser une chanson 'Houses of the holy' et la mettre sur l�album suivant, 'Physical graffiti'. C�est le genre de blagues qu�aiment faire les potaches anglais.
Au cours de l�ann�e 74, Led Zeppelin travaillent au montage d�un film consacr� � leur derni�re tourn�e am�ricaine. Ils terminent aussi un nouvel album qui sera double et dont ils veulent faire leur chef-d'�uvre.
Ce monument, �PHYSICAL GRAFFITI�, para�t en mars 75 et il est bien difficile d�en d�isoler un titre. Le single sera �Trampled under foot�, mais il faut citer aussi �In my time of dying� et bien s�r le formidable �Kashmir�, compos� par Jimmy Page et Robert Plant en plein d�sert mauritanien.
"Apr�s notre tourn�e am�ricaine de 75, nous avons fini en apoth�ose par une semaine de concerts � Londres, apr�s quoi, Jimmy et moi, nous sommes partis nous changer les id�es au Maroc. Jimmy n�avait encore jamais mis les pieds l�-bas et je lui ai montr� les endroits que je connaissais, notamment Marrakech o� le vacarme est permanent. De l�, nous avons pris la direction du Sud vers Tan Tan, en plein Sahara, aux confins de la Mauritanie et du Maroc, l�-m�me o� la guerre devait se d�rouler quelques ann�es apr�s. Et c�est pendant ce trajet que les paroles de 'Kashmir' nous sont peu � peu venues � l�esprit."
Depuis 1969, Led Zeppelin a publi� six albums et s'est impos� comme un monument incontournable de la rock music.
Le 4 ao�t 1975, en Gr�ce, Robert Plant et son �pouse sont victimes d'un grave accident de voiture. La tourn�e pr�vue doit �tre annul�e et c'est dans un fauteuil roulant que le chanteur participera aux s�ances du nouvel album, �PRESENCE�, qui sort en avril 76.
Six mois plus tard, Led Zeppelin propose le film �THE SONG REMAINS THE SAME. L'ann�e suivante, le groupe est � nouveau frapp� de plein fouet, cette fois par le d�c�s de Karac, le fils de Robert Plant, des suites d'une infection stomacale.
Le choc est rude et Led Zeppelin ne remontera sur sc�ne qu�en ao�t 79, � l�occasion du festival de Knebworth, o� ils pr�sentent leur nouvel album, �IN THROUGH THE OUT DOOR�, qui sortira le mois suivant.
Led Zeppelin donne son dernier concert au Palais des Glaces de Berlin-Ouest, le 7 juillet 1980. Et le groupe dispara�t avec la derni�re trag�die qui le frappe, la mort de son batteur, John �Bonzo� Bonham, le 25 septembre 1980 � Windsor.
En novembre 82, un ultime album baptis� �CODA� rassemble leurs derniers titres studio in�dits et met un point final � l�histoire de Led Zeppelin.
Robert Plant tire le bilan de cette aventure.
"J�aimerais que Led Zeppelin conserve toujours le respect du public. Je suis tr�s fier de savoir que nous continuons � enchanter les gens. Et je crois que la direction que nous avons prise maintenant leur garantit que l�h�ritage ne sera pas spoli�. Led Zeppelin �tait un groupe audacieux, courageux, chaotique, honn�te, une structure tout en souplesse qui a su prendre des risques et saisir les opportunit�s, toutes choses impossibles aujourd�hui si tu d�butes. Led Zeppelin, ce sont quatre musiciens qui sont parvenus � capturer le meilleur de toutes ces merveilleuses musiques qui parvenaient � leurs oreilles, qui les ont ingurgit�es, dig�r�es, puis recrach�es sous une autre forme. Nous avons en quelque sorte filtr� ces musiques, et � partir de tout ce que nous avions collect�, ou emprunt� parfois sans permission, ou m�me quelquefois carr�ment vol�, nous avons cr�� une musique tout � fait originale. Au point de devenir des r�f�rences."
La p�riode qui arrive alors est celle des carri�res solos, ponctu�es de reformations sporadiques qui laisseront parfois penser que le "Dirigeable" pourrait reprendre son vol.
Quelques mois apr�s la fin de Led Zeppelin, Robert Plant commence � chanter de vieux classiques du rhythm & blues dans de petits clubs, � Birmingham et � Londres, avec les Honeydrippers, puis avec les Big Town Playboys.
Il enregistre un premier album solo, "PICTURES AT ELEVEN", qui para�t en juin 1982. Il y est �paul� par Robbie Blunt � la guitare, Paul Martinez � la basse, Jezz Woodroffe aux claviers et par deux batteurs exceptionnels : Phil Collins et Cozy Powell.
On retrouvera les m�mes musiciens sur l'album suivant, � une exception pr�s : John Barriemore Barlow, l'ancien batteur de Jethro Tull, a pris la place de Cozy Powell. Cet album, "THE PRINCIPLE OF MOMENTS", para�t en juillet 1983 sur le label que Robert Plant vient de cr�er : Es Paranza.
N�11 en Angleterre, le titre "Big log" est �galement un gros succ�s aux Etats-Unis o� il atteint le Top 20.
Le 29 ao�t, Robert Plant entame sa premi�re tourn�e solo � Chicago. Il re�oit un bon accueil du public, mais celui-ci est tout de m�me un peu frustr�, car il ne chante � cette �poque aucun titre du r�pertoire de Led Zeppelin.
Le mini album "THE HONEYDRIPPERS, VOLUME 1" para�t en novembre 1984. C'est un succ�s, surtout aux Etats-Unis o� il se classe N�4.
On y trouve cinq titres, cinq reprises de vieux standards du rhythm & blues, notamment "Sea of love", le classique de Phil Phillips & The Twilights.
La version des Honeydrippers est N�3 aux Etats-Unis. C'est presque aussi bien que l'original qui s'�tait class� N�2 en 1959.
Outre Robert Plant, le groupe se compose de Jimmy Page, Jeff Beck et de Nile Rodgers, mais ils ne sont pas cr�dit�s sur l'album, car on a voulu mettre l'accent uniquement sur la musique.
Le disque a �t� produit par Nile Rodgers, le bassiste de Chic, et par le pr�sident des disques Atlantic, Ahmet Ertegun, sous le pseudonyme de Nugetre (son nom � l'envers).
Robert Plant revient � sa carri�re proprement dite en mai 1985 avec l'album "SHAKEN AND STIRRED".
Au milieu de sa tourn�e solo, il rejoint John Paul Jones et Jimmy Page pour le "Live Aid", le 13 juillet 1985. C'est la premi�re fois depuis cinq ans que l'on retrouve Led Zeppelin sur sc�ne. Ils sont �paul�s par deux batteurs, Phil Collins et Tony Thompson. Les rumeurs de reformation vont alors bon train, d'autant que les musiciens vont se retrouver et r�p�ter � Bath, dans le studio de Jimmy Page. Mais Tony Thompson est victime d'un accident de voiture qui interrompt le processus. De toute fa�on, Robert Plant n'�tait pas convaincu du bien-fond� de cette r�union.
"Chacun en retire ce qu'il veut. Sans John Bonham, on ne pourra jamais refaire Led Zeppelin. Tony Thompson, qui jouait aux c�t�s de Phil Collins et qui a jou� avec David Bowie, est un tr�s bon batteur. Mais combien de fois se retrouvera-t-on devant une telle situation ? Qui demande ce genre de r�union ? Probablement jamais. Comment dire ? C'est comme si je prends le livre, page 20, un titre c�l�bre, 'Stairway to heaven'. O.K. On referme le livre et on laisse tomber. C'est fini, plus jamais."
L'�ventualit� d'une reformation de Led Zeppelin avait d�j� �t� �voqu�e quelques semaines plus t�t, lorsque Page, Plant et Jones avaient jou� ensemble � l'occasion du mariage de Jason, le fils de John Bonham.
Et d�j�, Robert Plant avouait qu'il pr�f�rait regarder vers l'avenir, sans rien renier, ni personne.
"Bien s�r, je ne peux rien oublier, c'�tait super. J'ai vu Jimmy l'autre soir � Wembley. Quand il est arriv�, il y a eu des embrassades et tout. On est vraiment comme deux fr�res. Mais ce que je fais actuellement en solo, c'est vital pour moi. Je m�ne une carri�re �nergique qu'il serait difficile de recr�er avec Led Zeppelin, ou m�me avec Page ou Jones. Les �poques sont diff�rentes, les gens ne demandent plus la m�me chose. Ce que je fais, la fa�on dont je le fais, tout est diff�rent. Le plus important, c'est la fa�on dont j'envisage le tout : diff�remment."
En mai 1988, � l'occasion du 40�me anniversaire des disques Atlantic, on assiste � une nouvelle r�union de Led Zeppelin avec Jason Bonham � la batterie.
Les nombreuses rencontres entre Robert Plant et Jimmy Page les am�nent � envisager une collaboration. Ils sont d'accord sur l'essentiel : composer de nouveaux titres et r�actualiser leur ancien r�pertoire, qu'ils ne veulent pas oublier. Enfin, il s'agira d'un duo et pas d'un groupe, et encore moins de Led Zeppelin.
"Nous ne voulions pas reformer un groupe. Nous ne voulions pas nous retrouver dans la situation o�, lorsque tu regardes ton batteur, tu ne vois que celui qui n'est plus l�. On a d�marr� � deux : un guitariste et un chanteur qui avaient d�j� pas mal travaill� ensemble. Nous pouvions donc tr�s rapidement d�cider de nous arr�ter si nous n'�tions pas satisfaits de notre travail. En ajoutant un troisi�me point de vue, nous n'aurions fait que ralentir le processus, et �a aurait pu devenir g�nant."
C'est de cette fa�on que Robert Plant explique l'absence du bassiste John Paul Jones et qu'il justifie le bien-fond� du duo, r�p�tant une fois de plus que Led Zeppelin fait d�sormais partie du pass�.
"Chaque fois que Led Zeppelin s�est reform�, �a s�est fait sans grande r�flexion. On ob�issait plus � un r�flexe corporatiste du genre : 'Venez, on va collecter de l�argent pour telle ou telle grande cause.' Et �a n�a jamais vraiment march�. C�est pourquoi j��tais assez oppos� � toute nouvelle tentative. Mais cette fois, je crois que cela s�est fait avec un peu plus de dignit�. Et la dignit�, cela me semble tr�s important. On d�veloppe notre ancien r�pertoire, on �crit pas mal de nouvelles chansons. On en a d�j� beaucoup, bien plus que ce qui figure dans l�album. L�avenir s�annonce bien."
Apr�s ses trois derniers albums, "NOW AND ZEN" en 88, "MANIC NIRVANA" en 90 et "FATE OF NATIONS" trois ans plus tard, Robert Plant d�cide de mettre sa carri�re solo entre parenth�ses au profit de son association avec Jimmy Page.
En novembre 1994, sous le nom de Page-Plant, ils publient l�album �NO QUARTER", enregistr� pour un show MTV baptis� "Unledded".
A c�t� de titres in�dits comme "Wonderful one" et "Yallah", on y trouve essentiellement d�anciens titres de Led Zeppelin r�arrang�s sp�cialement pour la circonstance, notamment "Kashmir" et "Gallows pole".
"Nous voulions adapter ces morceaux � notre nouvelle identit� musicale et pour cela, il fallait chercher des chansons qui nous conviennent et qui supportent cette adaptation. Nous avons d�abord �cart� celles que nous ne voulions pas faire pour des raisons �videntes. Et puis nous sommes revenus � l�id�e d�utiliser des musiciens issus d�autres cultures. Il nous a sembl� que les titres � influence galloise, ga�lique, ce que nous avions enregistr� avec Sandy Denny, �taient les plus appropri�s ; qu�ils m�ritaient d��tre �largis, d�velopp�s, �clair�s, enlumin�s, de telle sorte que leur intensit� nouvelle nous gagnent tous, moi-m�me, les solistes, tous les musiciens, et qu�ainsi ces chansons acqui�rent une nouvelle vie."
D�but 1995, Led Zeppelin fait son entr�e officielle au Rock and Roll Hall of Fame.
Un mois plus tard, en Floride, Jimmy Page et Robert Plant commencent une tourn�e o� ils interpr�tent essentiellement du Led Zeppelin.
Ils reviennent en avril 1998 avec l'album "WALKING INTO CLARKSDALE". C'est leur premier projet commun compos� de titres enti�rement originaux depuis 1979, date de sortie du dernier v�ritable Led Zeppelin, "In through the outdoor".
En 2000, Robert Plant forme le groupe The Priory of Brion avec qui il chante des classiques oubli�s comme "Darkness darkness", "Early in the morning" ou "White rabbit".
A la fin de l'ann�e, il dissout ce groupe et forme Strange Sensation, avec le bassiste Charlie Jones, le guitariste Justin Adams, l'ancien batteur de Portishead Clive Deamer, l'ancien clavier de Massive Attack John Baggott, et l'ancien guitariste des Cure, Porl Thompson.
Robert Plant tourne en Europe et aux Etats-Unis. Il chante les m�mes reprises, ainsi que des titres de Led Zeppelin, mais pas de mat�riel solo.
En juillet 2002, il publie "DREAMLAND", un disque m�lancolique et nostalgique, son premier album depuis "Fate of nations" en 1993. Outre quelques compositions originales, c'est une collection de chansons qu'il avait envie de reprendre depuis longtemps, comme par exemple "Song to the siren" de Tim Buckley.
Fin novembre 2003, Robert Plant propose "SIXTY SIX TO TIMBUKTU", un double CD de compilation qui r�sume sa carri�re en dehors de Led Zeppelin.
Son nouvel album, "MIGHTY REARRANGER", propose une forme de musique hybride, marqu�e par les sonorit�s nord-africaines.
Robert Plant s'y montre tr�s attir� par les musiques touareg et berb�res, ce qu'il appelle le blues du d�sert, un univers qu'il avait d�couvert il y a plus de trente ans.
"Je suis all� au Maroc en 1971, parce que c'�tait l'endroit � la mode. Et quand je suis all� dans les souks, dans la m�dina de Marrakech, et que j'ai entendu la musique, c'est comme si on m'avait donn� un coup de massue sur la t�te ! Comme si on me disait : 'Ecoute un peu plus attentivement. C'est ce que tu �coutes depuis des ann�es, mais l�, �a arrive � travers d'autres hauts-parleurs, � travers d'autres voix, une autre langue. Mais cette langue, le langage du son et la structure des gammes, c'est remarquable. C'est plus proche qu'un lointain cousin. Alors, vraiment, tu n'y crois pas, tu ne sais pas si tu �coutes King Solomon Hill ou John Lee Hooker ou une cassette dans la voiture qui est gar�e � c�t� de toi en plein centre de Ouarzazate. On a l'impression que toutes les formes de musique se rejoignent en une seule sans qu'on puisse les distinguer, entre les Marocains du sud, les Maliens du nord ou m�me les gens de Clarksdale, dans le Mississippi. Mais les racines, elles sont l�, en Afrique et accessibles � tous. Et c'est beau. Personnellement, je ne peux plus m'en passer."
"Mighty ReArranger" est le huiti�me album solo de Robert Plant. Il l'a con�u dans les montagnes du Pays de Galles et il l'a r�alis� enti�rement avec les musiciens de son groupe Strange Sensation, o� l'on remarque deux nouveaux venus : le bassiste Billy Fuller et le multi-instrumentiste Skin Tyson, un ancien du groupe Cast.
Personnellement, Robert Plant se montre plut�t satisfait du r�sultat.
"Pendant plusieurs mois, j'�tais anxieux � l'id�e de savoir que nous avions des musiques fantastiques et qu'il allait falloir y mettre des paroles. J'h�sitais. Parce que l'id�e de pouvoir s'exprimer, l'id�e de traduire des sensations, de sugg�rer quelque chose en trois minutes trente, c'est tr�s difficile � r�ussir. Mais cette musique n'a rien d'inhabituel. C'est difficile pour moi, parce que, � chaque p�riode de ta vie, tu as quelque chose � dire, mais �a repose toujours sur tes exp�riences du moment. C'est parfois tr�s personnel, mais �a peut �tre aussi une vision, quelque chose qui t'arrive de nulle part et qui s'insinue en toi. Tout ce disque est fait de petits morceaux de Robert Plant qui sont venus frapper � la porte de ma conscience pour en sortir. �a a �t� une exp�rience tr�s cathartique, quelque chose de tr�s fort et une bonne surprise."
Robert Plant a choisi d'appeler son nouvel album "Mighty ReArranger", le grand r�-am�nageur ou r�-agenceur. Il nous explique qui est, pour lui, ce myst�rieux personnage.
"Le 'Mighty ReArranger', le grand r�-am�nageur, c'est un personnage abstrait. Il nous entoure. C'est le destin. C'est ce grand appel qu'on n'entend pas. Il est tout ce qu'on veut et tout ce qu'on ne veut pas. C'est lui qui provoque le changement, c'est lui qui g�re notre temps. On est tous dirig�s par le grand r�-am�nageur. Les chansons, elles me sont toutes venues avec la musique tr�s rapidement. C'est �tonnant. Et tout a l'air insouciant, optimiste. C'est le destin, il faut le respecter. En tout cas, il est plus grand que nous tous et c'est quelqu'un de tr�s puissant."
Robert Plant et son groupe Strange Sensation seront le 26 ao�t prochain � l'affiche du Festival "Rock en Seine", au parc de Saint-Cloud. La tourn�e qui accompagne l'album "Mighty ReArranger" a commenc� le 15 avril en Finlande et se poursuivra dans quelques jours aux Etats-Unis. C'est un rendez-vous que le chanteur attendait avec une grande impatience.
"J'esp�re qu'en concert, j'aurai la m�me �nergie que lors de l'enregistrement. On est all� tr�s loin avec ce disque, et sans vouloir prendre des airs sup�rieurs, on sait que c'est une r�ussite. Mais le succ�s mat�riel ou le succ�s critique, �a peut g�cher l'image, �a peut la changer. Tant que le disque n'est pas sorti, si on ne le passe � personne et si on le garde pour nous, on pense que c'est formidable. Une fois qu'il est paru et m�me si les gens font un peu la fine bouche, je ne sais pas si �a m'int�resse encore. Mais quand je le pr�senterai en concerts, j'esp�re que �a marchera. M�me si les gens n'y adh�rent pas totalement, j'esp�re que �a marchera de mon point de vue. Sinon, je repartirai dans le d�sert."
DISCOGRAPHIE S�LECTIVE :
LED ZEPPELIN
- "LED ZEPPELIN" (album � 1969)
- "LED ZEPPELIN II" (album � 1969)
- "LED ZEPPELIN III" (album � 1970)
- "LED ZEPPELIN IV" (album � 1971)
- "HOUSES OF THE HOLY" (album � 1973)
- "PHYSICAL GRAFFITI" (album � 1975)
- "PRESENCE" (album � 1976)
- "THE SONG REMAINS THE SAME" (album � 1976)
- "IN THROUGH THE OUT DOOR" (album � 1979)
- "CODA" (album � 1982)
- "REMASTERS" (compilation � 1990)
- "BBC SESSIONS" (album � 1997)
- "EARLY DAYS � THE BEST OF LED ZEPPELIN, VOLUME 1" (compilation � 1999)
- "LATTER DAYS � THE BEST OF LED ZEPPELIN, VOLUME 2" (compilation � 2000)
- "HOW THE WEST WAS WON" (live album � 2003)
Robert PLANT
- "PICTURES AT ELEVEN" (album � 1982)
- "THE PRINCIPLE OF MOMENTS" (album � 1983)
- "SHAKEN 'N' STIRRED" (album � 1985)
- "NOW AND ZEN" (album � 1988)
- "MANIC NIRVANA" (album � 1990)
- "FATE OF NATIONS" (album � 1993)
- "DREAMLAND" (album � 2002)
- "SIXTY SIX TO TIMBUKTU" (compilation � 2003)
- "MIGHTY REARRANGER" (album � 2005)
The HONEYDRIPPERS
- "THE HONEYDRIPPERS, VOLUME 1" (mini album � 1984)
Jimmy PAGE & Robert PLANT
- "NO QUARTER � UNLEDDED" (live album � 1994)
- "WALKING INTO CLARKSDALE" (album � 1998)
PARTICIPATIONS
- ALEXIS KORNER "BOOTLEG HIM" (album � 1968)
- ALEXIS KORNER "ON THE MOVE" (album � 1968)
- "CONCERTS FOR THE PEOPLE OF KAMPUCHEA" (compilation � 1981)
- "THE PRINCE'S TRUST COLLECTION" (compilation � 1982)
- "THE PRINCE'S TRUST COLLECTION" (compilation � 1985)
- "PORKY'S REVENGE" (BO � 1985)
- "WHITE KNIGHTS" (BO � 1985)
- "THE BEST OF THE KING BISCUIT FLOWER HOUR" (compilation � 1985)
- JIMMY PAGE "OUTRIDER" (album � 1988)
- "THE LAST TEMPTATION OF ELVIS" (compilation � 1990)
- "KNEBWORTH : THE ALBUM" (compilation � 1990)
- "WAYNE'S WORLD 2" (BO � 1993)
- "ADIOS AMIGO : A TRIBUTE TO ARTHUR ALEXANDER" (compilation � 1994)
- "ENCOMIUM : A TRIBUTE TO LED ZEPPELIN" (compilation � 1995)
- "INNER FLAME : TRIBUTE TO RAINER PTACEK" (compilation � 1997)
- JIMMY ROGERS ALL-STARS "BLUES BLUES BLUES" (album � 1998)
- "MORE OAR : A TRIBUTE TO SKIP SPENCE" (compilation � 1999)
- AFRO CELT SOUND SYSTEM "VOLUME 3 : FURTHER IN TIME" (album � 2001)
- "GOOD ROCKIN' TONIGHT : THE LEGACY OF SUN RECORDS" (compilation � 2001)
- JOOLS HOLLAND & HIS RHYTHM AND BLUES ORCHESTRA "MORE FRIENDS : SMALL WORLD, BIG BAND, VOLUME 2" (compilation � 2002)
- "FESTIVAL IN THE DESERT" (compilation � 2003) |
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MadPhil
Crazy ours
Inscrit le: 02 Avr 2005
Messages: 37619
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| Post� le: Mer Ao� 23, 2006 8:53 pm Sujet du message: |
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J'ai rien � dire, mais j'avais envie de faire remonter ce topic. 
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Willie
kiloposteur
Inscrit le: 19 Mai 2005
Messages: 6216
Localisation: Bondoufle!
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| Post� le: Mer Ao� 23, 2006 9:30 pm Sujet du message: |
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Eh, je l'avais m�me pas lu, avant.
C'est vrai que c'est long. Mais c'est bon. Et c'est bient�t rock en seine, je sais pas trop si j'vais aller les voir (avec qui? ...)
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MadPhil
Crazy ours
Inscrit le: 02 Avr 2005
Messages: 37619
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| Post� le: Mer Ao� 23, 2006 9:36 pm Sujet du message: |
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Cool alors ! J'ai bien fait de pousser sur le bouton de l'ascenseur.
Kita ! T'as entendu ? Le pauvre gar�on ne sait pas avec qui y aller... 
Si tu ne dis pas � sa maman que tu �l�ves des rats je suis certain qu'elle acceptera de te le confier.
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Phil1
Rwa des Belches
Inscrit le: 02 Avr 2005
Messages: 31981
Localisation: Bruxelles
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| Post� le: Dim D�c 03, 2006 11:07 pm Sujet du message: |
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Cadeau pour les fans ... �a date de 2004, je pense .. lors d'un festival en Flandre .. mais je n'y �tais pas .. 
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molodoi
myriaposteur
Inscrit le: 03 Sep 2005
Messages: 14217
Localisation: todi su l'voye
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| Post� le: Mer D�c 06, 2006 12:07 pm Sujet du message: |
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Je pr�sume que vous avez �cout�, dimanche matin, la sp�ciale Classic Rock sur la carri�re solo de Bobby Plant? 
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 Nous ne sommes ni des m�caniques, ni des poss�d�s, nous sommes pires: libres (Molodo�)
Only a Gibson is good enough
Le Blues, c'est facile. Tu te mets dans un champ et tu cries 
http://molodoi.labrute.fr |
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Willie
kiloposteur
Inscrit le: 19 Mai 2005
Messages: 6216
Localisation: Bondoufle!
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| Post� le: Mer D�c 06, 2006 12:24 pm Sujet du message: |
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Euh non ..... c'�tait bien? (y'a pt�te un podcast)
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molodoi
myriaposteur
Inscrit le: 03 Sep 2005
Messages: 14217
Localisation: todi su l'voye
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| Post� le: Mer D�c 06, 2006 12:29 pm Sujet du message: |
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j'ai pu �couter que le d�but (je devais aller prendre l'avion � Bxl) 
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Nous ne sommes ni des m�caniques, ni des poss�d�s, nous sommes pires: libres (Molodo�)
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Patfol
myriaposteur
Inscrit le: 27 Juil 2005
Messages: 14398
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| Post� le: Mer D�c 06, 2006 12:54 pm Sujet du message: |
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J'en ai entendu une partie...autant j'aime Led Zep, autant je suis perdu � l'�coute des exp�rimentations de Plant...J'ai entendu une version surr�aliste et d�routante de Hey Joe...J'aime pas...
Par contre l'homme est �galement capable de choses flamboyantes... |
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MadPhil
Crazy ours
Inscrit le: 02 Avr 2005
Messages: 37619
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| Post� le: Mer D�c 06, 2006 1:33 pm Sujet du message: |
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Bien s�r qu'on a �cout� !
(on en a parl� sur "vous �coutez quoi" au moment m�me)
Sa version de Hey Joe est superbe, du vrai th��tre avec une voix expressive comme lui seul pouvait l'avoir.
Cette version de Hey Joe n'est, justement, absolument pas surr�aliste !
C'est celle de Jimi Hendrix qui l'est, surr�aliste (et c'est logique... ).
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Patfol
myriaposteur
Inscrit le: 27 Juil 2005
Messages: 14398
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| Post� le: Mer D�c 06, 2006 1:48 pm Sujet du message: |
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Et bien je ne partage absolument pas ton avis Mad...cette version "Plant" de Hey Joe m'a horripil�...�tait-elle m�me chant�e ? J'ai entendu ce qui s'apparentait � de l'incantation vaudou ou � une psalmodie africaine (sans nuire � ces deux cultures)...bref, pas du tout mon truc. 
Ce n'est pas parceque c'est Plant qu'il faut crier au g�nie pour tout. Lui aussi, il sait faire de la m...e.  |
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MadPhil
Crazy ours
Inscrit le: 02 Avr 2005
Messages: 37619
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| Post� le: Mer D�c 06, 2006 2:29 pm Sujet du message: |
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| Patfol a �crit: | | Ce n'est pas parceque c'est Plant qu'il faut crier au g�nie pour tout. Lui aussi, il sait faire de la m...e. |
Absolument ! De la merde il en a fait dans les ann�es 80.
Moi je ne suis vraiment devenu fan de Plant qu'� partir de cet album Dreamland dans lequel il donne des visions extr�mement pertinantes de grands classiques du rock.
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Patfol
myriaposteur
Inscrit le: 27 Juil 2005
Messages: 14398
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| Post� le: Mer D�c 06, 2006 2:44 pm Sujet du message: |
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Tu es certainement plus ouvert que moi au plan musical...je reconnais �tre tr�s "basique"...chacun suivant son approche...
Ainsi, j'adore Last Man Standing de JL Lewis (pas tout)...
Mais il y a des exceptions chez moi, par exemple, un truc qui m'a toujours fait r�ver et que tu vas certainement d�tester, c'est "Home by the sea" par Genesis, et pourtant, je ne suis pas fan de Genesis...et surtout pas du Monkey...(mais le morceau dont je te parle est post�rieur au Monkey...). |
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